Nécrologie (page 2) - Le "Blabla" bar

[QUOTE=textoo
Heuuuu, un topic doir nécessairement poser une question

Voilà qui va faire рlаіsіг à Stikyky
puisque cet homme romanseque a écrit un livre sur sa vie

Gilles Bertin a pris la fuite en 1988, après un braquage retentissant à Toulouse.
Le musicien du groupe punk Camera Silens dédicace son livre, samedi 13 avril, à la FNAC de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor).

Il était temps qu'il le dédicace puisqu'il est décédé le 7 novembre 2019
Il est mort des suites de sa séropositivité (maladie cognitives) et avait ainsi programmé sa parution

Votre histoire a été médiatisée, vous venez de sortir un livre…
Vous passez ainsi de l’ombre à la lumière, comment vivez-vous cette situation?

Au début, cette couverture médiatique m’effrayait et ne me correspondait pas, même si j’avais fait de la scène à l’époque de Camera Silens.

Je ne suis pas trop demandeur, mais je m’habitue. Et puis, pour le bouquin, il faut bien faire un peu de promo.

Lorsque Jean-Manuel Escarnot, correspondant à Libération , vous a proposé l’idée de ce livre, vous avez été convaincu tout de suite ?
J’ai été assigné à résidence à Toulouse en attendant mon jugement.
Je me suis dit pourquoi pas. Cela m’a permis de passer ces deux années puisque je ne pouvais pas rentrer en Espagne.
En replongeant dans tous ces événements, cela m’a aussi permis de me reconstruire, de comprendre le pourquoi du comment tout cela était arrivé.
L’écriture de ce livre a été en quelque sorte une auto-psychanalyse.

J'ai voulu caricaturer certains topics que je trouve pour ma part "nunuche" mal construit voir pas du tout construits et je me suis fais prendre à mon jeu

Le premier mec sur qui je tombe sur une rubrique nécrologique, est un homme avec une histoire peu ordinaire et intéressant de plus. j'suis dégoutté, amusé et intéressé en même temps

En réponse au message de wolfi :

J'ai voulu caricaturer certains topics que je trouve pour ma part "nunuche" mal construit voir pas du tout construits et je me suis fais prendre à mon jeu

Ha ben oui, ça arrive !

Suite et détails de ce personnage particulier

C’est un revenant qui comparaît depuis ce mercredi matin devant les assises de la Haute-Garonne.

Gilles Bertin, 57 ans, est jugé pour le braquage d’un dépôt de la Brink’s, à Toulouse, commis il y a trente ans le 27 avril 1988.
Ce jour-là, sans un coup de feu, une dizaine de malfaiteurs s’emparent de 11,75 millions de francs (1,79 million d’euros). Les braqueurs, bien préparés, avaient enlevé et séquestré deux responsables et leurs épouses pour se faire ouvrir les locaux.
Ils avaient ensuite vidé la chambre forte.
Enfin, ils avaient téléphoné, hilares, au quotidien régional pour annoncer leur forfait.

Six mois plus tard, neuf hommes et cinq femmes sont interpellés à Toulouse, à Bordeaux et en Espagne. Les enquêteurs qui, au début, pensaient que le coup avait été effectué par des membres chevronnés du grand Ьапԁitisme, se trouvent alors confrontés à des profils peu coutumiers.

Ce casse bien orchestré avait été pensé et réalisé par un groupe de musiciens, de toxicos et d’anarchistes. Au final, seuls 150000 francs seront retrouvés au cours des perquisitions.
Le reste du butin volatilisé !

Après une longue instruction, un premier procès a lieu en décembre 2004. Deux accusés avaient écopé de peines de prison avec sursis, échappant à la détention à cause du délai déraisonnable de l’instruction seize ans ! Sept complices avaient, eux, été condamnés pour recel ou pour une aide apportée à l’équipe.

Quatre accusés, dont un proche de l’ETA, mort du sida, manquaient à l’appel. Dont Gilles Bertin.
En son absence, il avait été condamné à dix ans de réclusion.
Sous le nom de Didier Ballet, l’homme avait trouvé refuge au Portugal et en Espagne.
Il restera ainsi planqué durant vingt-huit ans, passant ainsi de la lumière de la scène à l’ombre de la cavale.

Gilles Bertin en 1988. (AFP)
Mais Gilles Bertin (chanteur-basse), accro à l’héroïne, tombe aussi dans la délinquance. Et dans ce braquage de la Brink’s que le groupe préparera durant près de deux ans.

Pourquoi a-t-il choisi de se rendre, en novembre 2016, alors qu’il aurait pu attendre la prescription en 2024
Mentir sur son histoire lui était devenu insupportable. Il a décidé d’être dans la clarté, a indiqué hier son avocat, Me Christian Etelin.
J’ai toujours voulu qu’il se rende. Souvent cela n’a pas été possible.

Maintenant je le soutiens, a également expliqué sa compagne espagnole, Cecila Miguel. Ils se sont rencontrés dans les années 1990, au cours de la cavale.
Ce serait la venue de son petit garçon, âgé de sept ans maintenant, qui aurait poussé l’ex-punk à se rendre. A risquer sa liberté pour retrouver, affirme-t-il, sa dignité.

FIN de mon hommage à cet homme qui peut être controversé mais a fait parti de cette époque sulfureuse des Brigades Rouges et Groupe d'Extrême Gauche

En réponse au message de yoomy33 :

En réponse au message de wolfi :

e déteste ce bruit rythmé
ce n'est ni du chant ni de la musique de mecs en marche!