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Partageons mon pèmes et nos mots d'amour! - Entre filles (forum lesbienne)

Sujet de discussion : Partageons mon pèmes et nos mots d'amour!
  • elfydjyn03 Membre occasionnel
    elfydjyn03
    • 26 février 2011 à 17:08
    Dites les copains,

    Y aurait pas une fusée qui pourrait emporter deux personnes qui s'aiment très loin?

    Loin de toute cette petitesse et cette bassesse de bon nombre d'individus sur Terre?

    Moi, je veux lui faire embrasser les étoiles,

    Moi, je veux rester jusqu'à la fin des temps en orbite autour d'elle.

    Moi, je veux l'emporter bien plus haut qu'au septième ciel.

    Moi, je veux qu'on s'évade dans l'univers telles deux comètes.

    Moi, je veux lui offrir un nouvel univers, tant pis s'il ne sera pas sur terre.

    Moi, je veux voir et croire encore aux étoiles qui brillent dans nos yeux.

    Moi, je veux pouvoir vivre notre amour juste une éternité.

    Moi, je veux que la vitesse nous enivre de bonheur.

    Moi, je veux lui offrir tout l'univers et bien au-delà.

    Moi, je veux être le Pierrot le bras passé sur l'épaule de sa colombine,

    assis sur un croissant de lune et admirant ensemble les milliards de lucioles scintillant dans l'espace infini.

    Moi, je veux que nos corps enlacés dans l'espace fassent surgir de cet amour de nouvelles galaxies.

    Moi, je veux lui retirer ses chaînes et libérer ses peines, et jeter le tout dans ces tгоus noirs sans fond.

    Alors, les copains, s'il vous plait, vous savez où qu'elle est cette fusée?

    Bon, ce n'est pas grave, car moi en fait, je ne veux rien.

    Car j'ai un trésor bien plus grand que tout cela.

    Tu m'as!



    Djinnie SMAS
  • elfydjyn03 Membre occasionnel
    elfydjyn03
    • 26 février 2011 à 17:11
    Si tu crois traverser un océan sous la tourmente et les ouragans, n'aie pas peur.

    Je serai le phare qui te guidera dans les moments les plus sombres.



    Si tu sens que tu vas perdre pieds et ne pas pouvoir te relever, n'aie pas peur...

    Je me serai fondue dans ton ombre afin de t'éviter de trébucher.



    Si tu penses que le temps se joue de toi et si l'absence te fait souffrir, n'ai pas peur...

    Je serai l'aiguille des minutes, des heures et des secondes qui te montrera que tu te rapproches sans cesse de moi.



    Si tu manques d'air et te retrouves oppressée au point de te tordre de douleur, n'aie pas peur...

    Je serai l'oxygène qui t'aidera à reprendre un souffle nouveau et serein.



    Si tu as froid le soir dans ta couche solitaire, n'aie pas peur...

    Je serai le duvet qui t'enveloppera de sa douceur et de sa tendresse.



    Si tu as soif d'un nouveau Toi et ne sais pas comment l'atteindre, n'aie pas peur...

    Je serai l'oasis qui éloignera le désert de tous tes paysages.



    Si tu as faim mais que ton corps refuse toute nourriture terrestre, n'aie pas peur...

    Je serai le couvert qui apportera à ta Ьоuсhе les mets dont ton âme a besoin.



    Si tu crains de te perdre dans cette forêt de ténèbres, n'aie pas peur...

    Je serai la boussole, afin que tu retrouves toujours le nord de ton cœur.



    Mais si tu me veux moi, dans le creux de tes bras, j'ai pas peur...



    Et Je serai tout, moi qui n'étais rien!

    Car toi et moi, on n'y peut rien,

    main dans la main

    on se sent bien.

    Notre destin

    C'est ton chemin.



    Djinnie SMAS
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 26 février 2011 à 19:20
    Je voudrais dans ce ciel
    Que glace l'éternel
    Forcer le noir de rires,
    Et comme d'une pince
    Monseigneur faire fuir
    Vers l'intersidéral
    Où l'amour n'est pas mince
    Ce qui glisse au poitrail,
    Nos mots et nos promesses,
    Celles que nous tiendrons,
    Celles que nous nierons,
    En un bouquet de liesses,
    Une respiration
    Animant le soufflet
    Des constellations,
    Sur ces nuits noir de jais,
    Sur ce blanc lactescent,
    Et lançant au courant
    De la Voie Lactée
    Nos deux cœurs nucléaires,
    Faisant au loin la paire,
    Сhаuԁеment endiablés,
    Sans cesse sur leur erre,
    Ne criant jamais "terre",
    Deux Supernovae,
    Deux soleils embrassés.
  • suri Membre expérimenté
    suri
    • 26 février 2011 à 20:29
    L'originel des prémices
    Agé d'à peine une seconde
    Sur le ventre de sa génitrice
    L'accolade féconde

    Celui qu'on donne impunément
    Protecteur et viril
    Reliant le père à son enfant
    Un bisou sur le fil

    Le dissimulé, volé sous la lune
    Souvent éprouvé sous un porche
    Celui de l'аmапtе à son jules
    Langoureux et qui s'accroche

    Le parfumé au goût chewing-gum
    Qui fait l'objet de concours
    De l'adolescente à son keum
    Un suçon tatoué dans le cou
    Telle est la plus sûre des façons
    Que l'on a de se taire en disant tout
    La plus douce des leçons
    L'inventaire des Ьаіsегs
    Doux, dur, mou, tendre
    On en veut des partout
    On en veut des tout l'temps

    Celui du grand-père à sa descendance
    Qui saute deux générations
    Du patriarche au ԁéЬutапt
    Le doyen des bécots qui pique au front

    Une simple et conventionnelle
    Bise de collègue distante et convenue

    Ça coûte rien c'est fonctionnel
    Du bout des lèvres, retenu

    Celui qui boucle ses bagages
    Et s'envole au lointain

    Le Ьаіsег soufflé qui voyage
    Par la vitre du train

    Le doux Ьаіsег qui s'abandonne
    Et conduit au firmament
    Des contes de fées qui transforment
    Les grenouilles en princes charmants

    Celui qui n'appartient qu'à nous
    Dont on connaît les moindres recoins
    Qu'on a déjà testé partout
    Qui me fait lever le matin

    Le palot qui vous laisse exsangue
    Que l'on gardera en mémoire
    Le tout premier avec la langue
    Qui nous a fait piquer un fard
    Celui qui laisse un mot sur la table
    Que rien ne saurait apaiser
    L'étreinte la moins supportable
    Le dernier des Ьаіsегs

    Telle est la plus sûre des façons
    Que l'on a de se taire en disant tout
    La plus douce des leçons
    L'inventaire des Ьаіsегs
    Doux, dur, mou, tendre
    Volé, humide, sauvage, à vепԁге
    Bruyant, soufflé, hautain, fidèle
    Timide, vorace, volage, rebelle
    Coincé, farouche, gluant, collant
    On en veut des partout
    On en veut des tout l'temps


    ***Texte du grand "Aldebert" dans sa chanson l'Inventaire ***

    Merci Serge pour la remarque, moi aussi j'aurai aimé que ce soit de moi ^^
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 26 février 2011 à 21:58
    Après les repentirs d'usage & pour essayer de donner meilleure mine à ce qui précédait, cela reviendrait à ceci, après révision et "mea culpa" :

    Je voudrais dans ce ciel
    Que glace l'éternel
    Forcer le noir de rires,
    Et comme d'une pince
    Monseigneur faire fuir
    Dans l'intersidéral,
    Où l'amour n'est pas mince,
    Ce qui poisse au poitrail,
    Nos mots et nos promesses,
    Celles que nous tiendrons,
    Celles que nous nierons ;
    En un bouquet de liesses,
    D’une respiration
    Animer le soufflet
    Des constellations,
    Sur les nuits noir de jais,
    Sur le blanc lactescent ;
    Et lancer au courant
    De la Voie Lactée
    Nos deux cœurs nucléaires ;
    Nous faire au loin la paire,
    Сhаuԁеment endiablés,
    Sans cesse sur notre erre ;
    Que jamais ne crient « terre »
    Deux Supernovae,
    Deux soleils embrassés.

    Serge, de Lyon.
  • titange55 Membre élite
    titange55
    • 27 février 2011 à 02:12
    magnifique
  • suri Membre expérimenté
    suri
    • 27 février 2011 à 20:31
    Allez comme Serge était déçu que le texte ne soit pas le mien, je lui ai bricolé un ptit poème, poésie, truc... Ce midi pendant ma pause... Ouais y en a qui bossent le dimanche.


    Pas que l'idée d'explorer
    Ton corps pâle de rouquine
    Soit de nature à m'éсhаuԁеr,
    Mais j'aurai sans doute préféré
    Caresser ta peau fine
    Plutôt que de l'entailler
    Te sentir moins raide sous mes ԁоіgts,
    Prête à t'offrir à moi.
    Ma lame glisse sur ta peau froide
    Tandis que sans à coups tu te dévoiles
    J'aurai voulu voir ton cœur de moins près
    C'eût été mon plus grand souhait
    Désormais je n'ai plus qu'une seule obsession
    Répondre à cette question
    Celle que l'on m'a posé
    Lorsqu'on m'a présenté
    Ce corps froid que je viens d'autopsier
    Qui t'a tué?

    (De Suri)

    Bon alors je vous préviens, je vous demanderai une grande indulgence, c'est la première fois que je m'essaie aux rimes, alors ne soyez pas trop durs avec moi...
    Bises!!
  • taousert Membre expérimenté
    taousert
    • 27 février 2011 à 20:49
    Allez comme Serge était déçu que le texte ne soit pas le mien, je lui ai bricolé un ptit poème, poésie, truc... Ce midi pendant ma pause... Ouais y en a qui bossent le dimanche.


    Pas que l'idée d'explorer
    Ton corps pâle de rouquine
    Soit de nature à m'éсhаuԁеr,
    Mais j'aurai sans doute préféré
    Caresser ta peau fine
    Plutôt que de l'entailler
    Te sentir moins raide sous mes ԁоіgts,
    Prête à t'offrir à moi.
    Ma lame glisse sur ta peau froide
    Tandis que sans à coups tu te dévoiles
    J'aurai voulu voir ton cœur de moins près
    C'eût été mon plus grand souhait
    Désormais je n'ai plus qu'une seule obsession
    Répondre à cette question
    Celle que l'on m'a posé
    Lorsqu'on m'a présenté
    Ce corps froid que je viens d'autopsier
    Qui t'a tué?

    (De Suri)

    Bon alors je vous préviens, je vous demanderai une grande indulgence, c'est la première fois que je m'essaie aux rimes, alors ne soyez pas trop durs avec moi...
    Bises!!

    Bien que la personne dont tu parles est partie dans l'autre monde, toi qui pour la dernière fois touches ce corps, je t'admire de pouvoir lui rendre un dernier hommage par cet écrit touchant et délicat
  • taousert Membre expérimenté
    taousert
    • 27 février 2011 à 20:54
    « Tu as posé ton regard sur moi
    Et depuis je suis en émoi.
    Tu m’as tendu la main
    Et depuis, je sais ce que sera demain.
    Ta douceur m’est indispensable
    Et je crois à l’impensable.
    Sans rien te demander
    Tu m’as tout apporté.
    Je voudrais t’adresser des mots rien que pour toi
    Mais seulement si tu y crois.
    Je m’attarde sur un détail
    Et je défaille,
    Tes longs cheveux ondulent dans le vent
    Et mon cœur suit leurs mouvements,
    Je suis fébrile
    Et toi tu brilles.
    Tu peux partir,
    Je ne crains plus de voir mourir
    Celle que j’étais.
    Tu as comblé mon cœur
    De tout ce qu’il manquait,
    C’est toi que j’attendais
    Pour me révéler
    Et m’aider à me trouver,
    car depuis j‘ai cessé de rêver.
    Tu es unique à mes yeux
    Et je ne ferai qu’un vœu
    Mais pour se réaliser
    Il doit rester secret… »
    CF (taousert)
  • suri Membre expérimenté
    suri
    • 27 février 2011 à 20:54
    Je vous rassure, je ne suis pas légiste en vrai... mais par mon boulot, je suis amenée côtoyer les "non vivants". Donc j'ai été inspirée... :)

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