Même si je trouve qu'il reçoit avec une déférence un peu trop prononcée les influences du cubisme (visages féminins quiets et détendus des belles endormies de Pablo Picasso, les instruments à cordes de Georges Braque ou de Juan Gris, ou encore - ici ou là - la palette du peintre à la Picasso ou à la Max Weber, etc.), son travail sur le paradoxe m'intéresse quelque peu. Des formes en (dés)équilibre ; des toiles saturées de couleurs (effet largement accentué par l'emploi des peintures acryliques). Et pourtant, une impression d'apaisement et de douceur ressort de la composition.
J'imagine que le message du peintre se trouve ici : les événements impromptus, les basсulements, sont source d'inspiration pour les plus belles musiques, et les arts plastiques ; ils n'empêchent pas d'avancer et d'être heureux à la place que l'on s'est faite.
