Mima, une chanteuse adulée et extrêmement populaire décide de quitter son groupe pour se vouer à une carrière d'actrice. Alors que cette décision provoque la colère de nombreux fans, elle persiste et accepte un petit rôle dans une série télévisée. L'image sage et édulcorée de l'icône pop est alors écornée lorsque la jeune femme doit jouer des scènes de viol collectif et se dévoile пuе dans des photos de сhагmе.
Ce film d'animation est un ovni , une pépite aux thèmes graves et aux images perturbatrices ; j'ai adoré !!!
Perfect Blue met en scène Mima, une jeune idole pop qui décide de réorienter sa carrière vers le cinéma et la télévision. Mais une poignée de fans sont indignés par cette décision et commencent à lui poser de sérieux problèmes. Par chance, elle n’est pas seule. Deux agents l’entourent, Tadokoro et Rumi, une ancienne chanteuse. Tous ces personnages sont intéressants et humains. Sans doute trop humain ! Alors qu’elle explore sa nouvelle réalité, et ressentant ses craintes et ses doutes, il ne faut pas longtemps au spectateur pour s’attacher à l’héroïne.
La tension du film se construit progressivement à mesure que nous prenons connaissance de la routine quotidienne de Mima et des défis auxquels elle fait face pour passer de chanteuse J-pop à actrice. C’est simple certes, mais exécuté à merveille. Le sang, le gore, la peur et les frissons s’accroissent et à la fin, le film est presque incompréhensible. L’une des forces de Satoshi Kon est de déconcerter le spectateur. Comme le stress de Mima devient ingérable, il devient difficile de distinguer ses rêves à ses propres hallucinations et il en va de même pour ses films et la réalité qui l’entoure. Dans les derniers moments du film, nous sommes frappés : « est-ce déjà la fin ? ». Vous pensez-bien, une enquête a dû être menée sur plusieurs forums en ligne pour déchiffrer la fin. A cet égard l’étrangeté et le détachement du scénario peuvent être considérés à la fois comme un défaut et une qualité.
L’animation est propre, vous ne verrez pas de personnages aux grands yeux comme dans certains animes. Le style graphique de Satoshi Kon est proche de la vie réelle, très réaliste. Il intègre des personnages maigres, gros, jeunes et âgés, avec une grande gamme de structures corporelles et de traits pour le visage. Le сhагmе de ce film d’animation est unique. Les couleurs sont un peu ternes, nous rappelant parfois que c’est une production de 1997, mais l’animation elle-même est extraordinaire. Les costumes, les vêtements et les backgrounds sont joliment détaillés. Les mouvements sont fluides et réalistes. Les scènes de poursuites et de violences mettent encore plus en avant le travail 2D des animateurs. La пuԁіté qui est montré de manière frontale dans ce film est l’une des représentations les plus réalistes du corps féminin. Bref, c’est du travail d’orfèvre.
un film d’animation brillant , je suis resté scotché du début jusqu'à la fin !!!! Merci Télémaque de m'avoir fait découvrir cette pépite !!!!