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Pma coparentalité et respect (page 2) - Entre filles (forum lesbienne)

Sujet de discussion : Pma coparentalité et respect
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 12 août 2014 à 22:05
    Exactement, plus de gosses et plus de vieux... Le paradis :)
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 12 août 2014 à 22:11
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  • empty Membre habitué
    empty
    • 12 août 2014 à 23:04
    Je parlais de droits de l'être humain , de désir d'enfants de droits à l'adoption et à la procréation médicalement.
    de paternité réelle pour un donneur de sрегmatozoïdes à un couple de femme.
    Je parlais pas d’exterminations des plus faibles de contrôle de la natalité comme réponse à la surpopulation.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 12 août 2014 à 23:30
    Les droits à l'adoption voilà un combat légitime, oubliez donc la PMA.
  • empty Membre habitué
    empty
    • 13 août 2014 à 07:17
    Excellent ikki
    merci d'avoir donné ton avis... tu dois te dire qu'il y a suffisamment d’orphelins qui pourrait être adopter.
    mais je dis que la pma c'est pas une mauvaise idée en soi si les deux parents remplissent leur rôles. deux hommes et deux femmes qui s'arrange pour avoir des enfants , c'est exactement la même chose qu'une famille recomposée. ou que n'importe qu'elle famille.
    Il faut une bonne entente des parents. c'est cela qui est un modèle sain pour un enfant. il peut recevoir de l'amour et soins de plusieurs personnes je ne crois pas que ce soit dérangeant.
    c'est mon opignon et vous je la partage. libre à vous de donner la vôtre....
  • yggdrasil Membre élite
    yggdrasil
    • 13 août 2014 à 08:21
    Bonjour à j'aimerai débattre sur la liberté d'avoir des enfants pour tous.

    Dans un pays comme le nôtre , on interdit la pma aux couple de même sехe ou encore l'adoption .On remet en cause l'avortement.
    Est ce que les femmes et les hommes n'ont toujours pas le droit de disposer de leur corps ?

    Ils y aussi d'autres types d'annonce ou des couples de femmes qui demande un donneur simple sans paternité. je trouve cela peut être un peu égoïste , je suis peut être un peu trop subjectif sur le sujet.

    Je pense qu'il faut éviter les confusions : le droit à disposer de son corps n'est pas absolu au point de tout autoriser. Il est, et doit être tempéré.

    Si, au nom de ce droit, une femme peut avorter tant que l'enfant à naitre est considéré comme une partie de son corps ; on ne peut pas considérer que le droit à disposer de son corps autorise une personne à créer la vie dans n'importe quelle circonstance et n'importe quelle condition. Un enfant, une fois né et même un peu avant de naître, n'est plus un morceau de barbaque dont on dispose.

    De même, ce fameux droit à disposer de son corps se heurte - et c'est heureux - à un autre principe juridique ; celui de la dignité, à partir duquel on a forgé - par jurisprudence puis par la loi - le principe d'indisponibilité du corps humain. Or, certaines techniques de PMA impliquent justement la conclusion de contrats ayant pour objet un corps, puis un enfant. Cela n'est pas acceptable en tant que tel : si le corps est une chose, sa nature est singulière. Elle doit demeurer hors du commerce, et plus généralement hors du patrimoine individuel. Ce cas de figure mérite un encadrement extrêmement strict et rigoureux, tel qu'il existe à propos des libéralités acceptées pour le sang, les organes, et les substances ou tissus corporels incapables de vivre par eux-mêmes.

    Enfin, au nom de l'égalité entre hétéгоsехuеls et hоmоsехuеls, on ne peut s'autoriser à légiférer à tout va, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine. Cette égalité revendiquée ne crée pas un droit absolu à la maternité ou à la paternité, car la notion d'égalité en elle-même n'impose que de traiter de façon identique les situations identiques. C'est le cas lorsqu'on parle d'amour et du besoin de protection mutuelle au sеіп des couples ; mais ce n'est plus exactement le cas lorsqu'on prend en considération les questions relatives à la naissance d'un enfant, qui possède des droits indépendants de ceux de ses parents.

    La généralisation de la PMA emporte non pas un bouleversement, mais une redéfinition des structures familiales et sociales. Il faut avancer avec prudence et penser à l'enfant autant qu'à tous ces parents potentiels éprouvant le désir compréhensible d'élever un enfant. Celui-ci peut se trouver dans une place inconfortable, écartelé entre les quatre notions très dissemblables de maternité ou paternité biologique, affective, sociale et juridique. Elles peuvent reposer sur des personnes réunies, différentes, et/ou éventuellement multipliées en cas de coparentalité.

    Bref, il ne faut pas dévoyer les grands principes juridiques au nom du militantisme. Dans quelques années, une évolution à propos de la PMA pourra nous paraître tout à fait normale et justifiée, parce que l'on aura redéfini clairement les structures familiales, et que la société aura accepté le changement. Mais il ne faut pas tordre les principes fondamentaux de notre droit en espérant passer en force : l'évolution - peut-être légitime ; peut-être aberrante - s'en porterait à jamais entachée, faute de reposer sur des bases sociales et juridiques indiscutables. Elle serait fragilisée ab initio, et remise en cause d'autant plus facilement dans le futur.
  • empty Membre habitué
    empty
    • 18 août 2014 à 20:55
    Yggdrasil ce que tu veux dire c'est
    en fait les changements ne deviennent légitimes qu'avec l’évolution des mœurs et de la société. en clair il faut prendre patience sur plusieurs générations ou tenter de faire évoluer les choses avec beaucoup de dialogue et de réflexion.
    Le monde n'est il pas encore prêt à accepter certaines adaptations ? mais le sera t il un jour ? seront nous là pour le voir ?
  • louise88 Membre occasionnel
    louise88
    • 27 août 2015 à 13:12
    Le contenu de ce message a été masqué pour cause de non-respect du règlement du forum de discussion.

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