Voici un autre texte, suite à celui que j'ai posté ici il y a quelques jours ("Société, je te hais").
Donnez vos impressions, dites moi si cela correspond à vos pensées, ou pas !
"Des propositions se font, se refont, s’éteignent sans avoir perçu la lumière, voient le jour, certaines sont bonnes, d’autres mauvaises, mais y en a-t-il une seule que le monde entier serait prêt à tolérer ? Honnêtement, je n’en sais rien. Je n’en sais pas plus que vous tous. Il y a tellement d’idées, d’esprits différents. La perception de la vie est tout autre pour chacun de nous. Mais certains veulent imposer, pour la joie ou pour les pleurs de leurs proches et moins proches, leur décision.
Le monde n’est pas prêt à accepter les morts, ce qui est normal. Mais il est d’autant moins prêt à accepter le bonheur de tous. Certains recherchent le vertige, perchés au dernier barreau de l’échelle. Ils tentent de contrôler des choses qu’ils ne sont pas sûrs de pouvoir maîtriser de là où ils sont. Ils créent le désaccord, la peine, la douleur. Très peu s’entendent pour mettre chacun à la même hauteur, sans exceptions. Les êtres vivants, en particulier les humains, veulent avoir un pouvoir absolu sur ce qui leur est plus faibles.
La comparaison est aimée, l’égalité, pas toujours. Les gens aisés aiment voir ceux qui le sont moins en difficulté, non pas parce qu’ils prennent рlаіsіг à admirer leurs souffrances –quoique pour certains, c’est le cas- mais parce qu’ils n’ont pas ces ennuis. Ils sont fiers d’être à leur place, et non à la place de ces personnes qu’ils étiquettent : « A problèmes ». Changer ce cycle les effraie, ils veulent continuer à se sentir forts. Ils veulent adopter cette chose qu’ils disent « autorité ». Ils ont besoin de ԁоmіпег. Ils apprécient considérablement le fait de contempler cette échelle qu’est la hiérarchie et leur position sur celle-ci. C’est compréhensible, dégoûtant, mais compréhensible.
La concordance des êtres humains n’est, à mon avis, pas prête d’apparaître. Les contradictions fusent. Les guerres s’enchaînent, entraînant avec elles des millions de pertes. La question est : « Quand est-ce que l’homme ouvrira ses yeux ? ». Où est passé le célèbre «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit » ? Nous avons oublié le réel sens de cette phrase.
Il y a paradoxe dans ce que je dis : Oui, nous sommes libres, nous avons nos droits, notre dignité. Mais nous l’utilisons d’une mauvaise manière. Nous profitons de ces mots pour en faire quelque chose qui sonne faux, quelque chose qui n’était pas prévu au moment de leur conception.
La politique a été créée afin de résoudre les problèmes. Elle est censé donner un point de vue générale à un peuple qui doit le respecter. Mais, à chaque fois, il y a dérapage. Les règles sont brûlées et le feu qui en émane se repend, dévorant tout ce qu’il trouve sur son passage. Un terrifiant incendie. A la fin, seules les braises demeurent. Des braises rougies par le sang, assaillies par l’odeur fétide de la peur, du désespoir. Oui, pour éviter cela, nous devons chérir ces règles. Brûlons, nous, pour elles. Elles qui représentent morale, humanité, aide et partage. Il ne faut pas confondre ces dernières avec d’autres. Celles de la société sont à abolir, il n’y a qu’à voir où cela nous mène. Ménageons celles de l’homme, celui qui aime et qui est aimé. Montrons que nous en sommes capables. Cherchons ensemble une unique idée pour laquelle toutes civilisations crieraient la permission. Une idée qui promettrait à tous un idéal, un avenir radieux, la sérénité et la paix. Une idée qui nous donnerait la possibilité d’être sur le même échelon. Une idée imposante qui effacerait la bêtise de l’homme, qui la ferait devenir un élément appartenant au passé.
Comment procéder ? Je ne sais pas. Peut-être ais-je perdu ma foie envers les humains et ce qu’ils ont fait de la planète, de ses peuples. Mais je continue d’espérer qu’un jour, par n’importe quel moyen, la hiérarchie tyrannique et ses multiples complications soient abhorrés."