pourquoi a votre avis a t on parfois l impression de tourner en rond ,de parler des mois pour rien avoir en retour...
Je te rassure que tu n'es pas la seule dans ce cas là Moquette. Et ce n'est pas l'exclusivité du milieu LGBT. J'ai des amies hétéros qui vivent la même chose que toi. Elles cherchent "du sérieux" et ne rencontrent que des gars qui ont "des intérêts" passagers
Elles tournent en rond elles aussi. Elles espèrent et recherchent "encore" vivement....hélas! Oui Hélas car je pense que c'est leur approche qui fait peur et elles ne veulent rien "changer."
Quand je dis changer, ça ne veut pas dire accepter de coucher avec le ou la première venue mais à un moment donné, après un certain échange, il n’est pas contre indiqué, par rapport à ses valeurs, d’accepter une invitation. Perso, je pense que les personnes trop sérieuses font peur. En discutant de suite de notre vision de couple, avant qu’une relation soit même commencée, la personne que l’on a en « face » de nous peut avoir l’impression que si elle « s’embarque » avec elle, elle va étouffer. Et dans l’autre extrémité, trop banaliser fait aussi fuir. Il ne faut pas oublier qu’il est intéressant, pour l’un(e) comme pour l’autre d’avoir au moins «l’impression de « conquérir. » Il faut trouver le juste milieu dans l’attitude à adopter.
Je dirais Moquette, qu’il faut réapprendre à « flirter » sans penser à la « bague » comme on disait dans le temps, pour caricaturer. C’est au fur et à mesure qu’une relation se développe que nous pouvons passer aux questions « existentielles »
Et c’est pour ça aussi qu’on ne doit pas croire que, parce qu’on s’entend bien avec une personne, au départ, que c’est l’amour de notre vie. L’amour est plus difficile à trouver qu’une simple bonne compagnie.
Il m’a fallut 12 ans, après ma rupture, pour trouver « le mien. » et ce n’est pas pour autant que j’ai été malheureux pendant « cette attente. » Y croire oui mais l’espérer à tout prix le plus vite possible, c’est un manque de maturité selon moi. C’est être un peu comme un « adulescent » qui se complait dans un univers qu’il veut rassurant et immuable…et qui refuse que la réalité soit différente de celle qu’il idéalise.