Et réellement pour moi, l'histoire ancienne n'est qu'un "outil" pour expliquer, par exemple, la disparition de la grande forêt en milieu méditerranéen.
Ah, oui, c'est tout?
Je ne suis pas historienne, mais je trouve l'histoire très cyclique.
Les mêmes phénomènes se répètent, à des degrés divers et des contextes différents.
Pour moi, l'histoire ancienne est plus qu'un outil, c'est la confirmation que nous tournons en rond, dans un éternel cercle vісіеuх.
Et comprendre la disparition de la grande forêt en milieu méditerranéen ne me paraît intéressant qu'à partir du moment où on le met en lien avec autre chose.
Bref, Aristote, par exemple, a été très bien traduit et les passages que j'ai lus de lui m'ont paru d'une étonnante actualité, tout simplement parce que l'être humain n'a pas changé depuis. Le contexte, lui, oui, mais pas l'être humain.
Finalement, les histoires sont les mêmes, l'histoire est la même et on n'en finit pas de l'écrire, de la réécrire, dans toutes les variations possibles autour du même thème.
Après, voilà, si tu ne te sens pas de lire Aristote, ne le lis pas.
Pour ma part, je suis très réceptive aux lectures sur lesquelles je tombe "par hasard" (et là dernièrement, un livre que j'ai trouvé en allant jeter ma poubelle: auteur inconnu pour moi, j'ouvre la page au hasard et là ... la réponse à une de mes questions, c'était très bizarre).
En philosophe actuel, j'ai lu récemment un bouquin d'Alexandre Jollien, la lecture m'a plus touchée qu'intéressée.
Sinon, René Girard est assez passionnant.
Mais en ce moment, je suis plus versée dans la philosophie orientale, que j'ai longtemps négligée.
Voilà, bonne quête.