La vie est telle un fleuve qui nous trouve sur sa berge.
Elle nous anime un temps, on est fier de sa vегgе.
Oubliant au début que le courant s'enfuit,
Et laisse son fétu qu'il a pourtant conduit.
Alors, galet posé, immobile, esseulé,
Que reste t'il à faire sinon refaire la route,
Qui nous à mené là pour se voir condamné,
À relire tout son livre comme dernier casse-croûte.
Mais ne peut-on aussi faire le galet heureux ?
Très joliment polis, tranquille loin des cascades.
Se chauffant au soleil et écoutant la vague,
Éveillant la jeunesse de tant d'aventureux.
Serein comme celui qui a bien travaillé,
Contemplant son ouvrage dans la modernité,
D'un monde qui ne sera pas vraiment tout à fait,
Le même sans ce rocher à jamais déposé.
Le jour de son début comme celui de sa fin,
Vivons le joliment sans regret ni chagrin,
Caressons sa douceur, écrivons un chemin,
Qu'importe le mot fin sur un si doux vélin.