Ton témoignage n'est pas plus con que la vie.
Cette vie que l'on perd à un coin de rue, dans une étreinte ou rassasié de jours…
Tu as encore ton fils.
Il lui manque un bout mais il est toujours là.
Quand tu l'as vu pour la première fois à la sortie du ventre de sa mère, tu as іпіtіé une séparation.
Je te souhaite de tout cœur de partir avant lui pour que tu n'ai pas à faire son deuil mais que cela se fasse dans l'autre sens.
En attendant, je forme le vœux qu'il se refasse une santé; suffisamment pour qu'il remonte sur une moto, par exemple.
Parce que prendre le risque de la vie, c'est vivre.
C'est une incertitude, un tourment.
Mais c'est ce qui fait aussi qu'elle vaut la peine.
Quand à ton mésothéliome, il me renvoi à mon frère que j'ai perdu à cause de cette sаlореrie en quelques mois quand il avait 42 ans.
C'était au siècle dernier et je caresse l'espoir pour toi que l'on est sorti d'une médecine contemplative pour cette maladie.
Tout est à accepter, les accidents, la maladie, la mort.
En parler peut le faciliter, même si le film reste le même et que la vie est une comédie dramatique…
Courage; tu le reverra sourire et sa sœur aussi.