C'est quand même un domaine difficile à évaluer.
Dans la médecine physique, tu as un bon médecin qui prescrit une bonne ԁгоguе en fonction de ce dont tu souffres et tu te rétablis.
Le truc est simple et les relations de cause à effet font que le bon médecin et le bon médicament sont d'une évaluation facile.
Dans la médecine mentale, tu es le patient et le médecin.
Le professionnel est essentiellement dans le rôle d'un aidant.
Le type qui te donne éventuellement des pilules aussi est surtout là pour que tu te soignes toi-même.
Tu dois mobiliser ton esprit pour comprendre ce qui t'arrive et mettre en œuvre des solutions.
Donc, la simple sélection des patients dont s'occupe le praticien des désordres mentaux peut faire de lui un cador ou un tocard, à la seule vue de ses résultats.
Par exemple, un bon psy va traîner ad vitam æternam un dépressif qui s'est ancré dans sa maladie d'une façon identitaire quand un autre patient, peut-être sur le moment encore plus atteint, va s'en sortir, parfois même sans psy.
Si on ajoute à cela la perspective de rente qui disparaît avec la guérison, la tentation d'abrutir les gens à coup de psychoасtіfs pour la paix sociale et de grossières erreurs thérapeutiques du passé ainsi que le fait que l'esprit et le corps forment un tout qu'il est risqué de dissocier quand on veut bien soigner…
Ce qui est certain, c'est qu'on a pas besoin de mauvais psy et que ceux-ci peuvent faire leur carrière en toute impunité.
Quand aux bons, je serai content de les trouver si, un jour, je suis dans une détresse qui réclame du secours.