Mais en se frottant tous les jours aux autres sans penser qu'ils sont autres, on peut observer leurs travers, étudier des solutions. Il ne reste plus qu'à les appliquer à soi-même car on souffre des mêmes choses.
Nous dit Ргéрuсе42 : c'est l'esprit même de la psychanalyse :
il n'y a pas de différence essentielle entre les fous et les prétendus bien-portants ; la constitution psychique est identique.
Il y a seulement des maux psychiques
plus ou moins handicapants :
oui, la psychanalyse ne pense pas
avec les mots "travers", "solutions"
mais plutôt avec les mots "souffrances" et "changements".
Dans un groupe de traitement psychanalytique (j'aurai finalement pratiqué ce dispositif plus que le traitement dit individuel), l'effet-miroir avec ses mises en évidence, ses grossissements, ses distorsions, ses déformations, sa reconnaissance dans l'autre grâce à l'autre de ce qui nous est propre, crée une situation d'observation de soi, semblable à ce que vit ici Ргéрuсе42..
Il le vit, d'une manière informelle, similaire à ce qui s'éprouve & s'expérimente (au sens de vivre une ехрéгіепсе émotionnelle et pensée aussi, qui chamboule et qui ouvre à du nouveau, hors de la répétition mortifère du même) dans un groupe de psychothérapie psychanalytique : Pépuce42 n'est pas trop malade, c'est tant mieux pour lui qu'il ait des ressources pour élaborer et fortifier des pensées-émotions !
J'aurai fait une unique exception en faveur de Ргéрuсе
que j'aime bien, hein, malgré nos bisbilles
maintenant réglées grâce à son intelligence sensible,
sinon JE ME TAIS DESORMAIS !
Pas de temps à perdre avec une question grotesque !
"La psy, pour ou contre" ! N'importe quoi !
Ce grotesque-là m'atteint directement dans le fait
que j'ai survécu grâce à la psychanalyse, voir plus haut !
Je suis un survivant, alors je n'ai point eu le confort ricaneur
de me poser le dilemme grotesque "Psy.... Pour ou contre ?"
J'en pleure, de cette question,
" La psy, pour ou contre",
question grotesque et infâme !
J'en pleure, vous comprenez ???