Quand le vulgaire se nourrit du remarquable… (page 3) - Littérature & poésie

En réponse au message de climax007 :

Johnny H. est cité comme un divulgateur des œuvres de Shakespeare, bien !

Tu te réjouis de cela; super !

Tiens, pour te récompenser, je t'offre la contribution de Johnny H. dans la promotion de la musique classique.



Johnny, visionnaire dans le domaine de l'échologie en 1970 quand la plupart des gens s'en foutaient.
Un cadeau bonus que je t'offre.

"Fichtre" Johnny" visionnaire, tu n'es pas avare d'exagération, en mettant à l'écart tout le contexte politique, culturel, cinématographique, idéologique des années soixante et soixante-dix du vingtième siècle (faudrait-il rappeler combien est, depuis le romantisme au moins, répandu un sentiment de la "nature", et de puis l'américain Thoreau, venu dans les bagaes de la beat génération en Europe, un sentiment aspirant à la pureté virginale).

Bref, nous avons là un Johnny pas encore statufié et starisé.

Et ayant une voix encore audible..

En réponse au message de climax007 :



Et ayant une voix encore audible..

Tu as donc appris qu'il était mort…
Ça me rassure, je te croyais bloqué sur ce qu'on avait dit de lui en 1961 pour quelques fauteuils cassés à l'Olympia.

Plus sérieusement, tu connais beaucoup d'artistes avec 79 albums, dont 50 albums studio, 5 disques de diamant, 40 disques d'or, 22 disques de platine et 10 victoires de la musique

Tu en connais beaucoup faisant, dans leur carrière, 184 tournées et 3 250 concerts, totalisant 29 millions de spectateurs payants

Et Johnny, acteur de cinéma, tu connais
On lui doit bien quelques navets, mais aussi quelques belles choses.
Costa Gavras l'a fait tourné par exemple dans "Conseil de famille" et c'est une comédie que je te recommande; ça va te détendre…
L'Homme du train, un film de Patrice Leconte dont il partage la vedette avec Jean Rochefort: Une prestation de haute volée, du niveau de grands Noms du cinéma.
Il y en a d'autres…

Et Johnny, acteur de théâtre, tu connais (Tennessee Williams, Le Paradis sur terre)
Ça aussi, ça mérite bien un lien sur ce fil de discussion.
Si tu savais le nombre de gens qui ont fait connaissance de ce dramaturge et écrivain américain par le truchement du "gueulard"…



Que dire de plus, sinon que Johnny n'est pas mon dieu, que je l'ai découvert par le truchement de ma femme qui, elle, est une inconditionnelle, ce qui ne m'empêche pas d'utiliser mes sens et d'y trouver du talent.

Dans un autre sujet, tu évoquais le Fado.
Tu notera que je n'ai pas écrit que c'était un art de merde pour faire chialer les dépressifs…

Bien que n'étant pas amateur, j'ai salué ton initiative et dit du bien au sujet d'un peuple et d'une culture dont on vante plus souvent la pilosité, son caractère arriéré, son faible pib, …

Tu les considères comment, les gens qui agissent de la sorte
Ne te dis tu pas: Quelle Ьапԁе de beaufs, ils n'y connaissent rien à rien

Perso, je n'ai pas епvіе de faire le beauf et, quand je n'aime pas quelque chose, je garde cette possibilité que ce soit quelque chose de qualité et que c'est ma sensibilité propre qui m'empêche d'en profiter.
Partant de là, je n'essaie pas d'en dégoutter les autres.

Essaie, tu trouvera des choses inattendues venant de gens dont te ne soupçonnais pas qu'ils avaient quelques pépites à t'offrir…

Allez, une dernière sur Johnny.
Notez que j'ai démarré cette discussion avec cet artiste, mais c'était au départ, par taquinerie, un facétie en direction de notre ami Climax.

C'est un peu notre "Johnny" à nous, artiste meuglant dès qu'on lui parle de Macron ou de Jean-Philippe avec un fracas qui relègue feu Jojo au rang d'un enfant de cœur mais qui, comme Jojo, possède des qualités.
J'espère qu'il me pardonnera cette comparaison…

Il ne peut pas le voir en peinture; et bien, parlons-en

Edward Hopper (1882-1967) est un peintre et graveur américain.
Son style fait qu'on le reconnaît au premier coup d'œil.



Mais, pour le reconnaître, il faut le connaître.
Hors, combien l'on découvert à la sortie d'un album du vieux



Encore un exemple de ce que je voulais mettre en valeur ici:
Des artistes accessibles qui font le lien entre leur public populaire et d'autres artistes moins médiatiques, plus galerie d'art et autres lieux élitistes que marché et bar de quartier.

Johnny hallyday a été un bon médiateur dans ce domaine.
Mais d'autres l'on très bien fait aussi.

Si vous avez des pistes…

Pour en terminer avec cette vache sacrée qu'est devenu Johnny H., le nombre de ses tournées, de ses disques, etc. m'importe peu : j'exprime, simplement, oui, que Johnny H. a fini en homme forçant sa voix & en homme adulé et momifié vivant.

Il ne s'agit pas d'attitude élitiste de ma part : sa voix ne me dit rien qui vaille, les grands spectacles m'agacent, et les entreprises exploitant un fonds de commerce artistique ne me sont pas sympathique.

-- Ah, tu ignores tout du Fado : sache que tout Portugais ou toute Portugaise aura à cœur de chanter des fados, le Fado est éminemment d'essence populaire, et s'il a suscité des artistes spécialisés c'est en vertu de ce vivier populaire : A. Rodrigues n'est jamais qu'une femme analphabète,sans chaussures, issu d'une classe sociale très pauvre, à la voix sublime.

Je répète ; je n'apprécie pas la voix terminale de Johnny H.

Voilà Parfum de Femme !

Ah, Climax, ton évocation du Fado, émouvante.
Car elle interroge non sur le vulg...populaire comme source d'accessibilité à...Blah blah...mais sur la difficulté à définir ce qui construit un culture personnelle et/ou collective.
Le fado, comme tu le rappelles, vient "d'en bas", et pourtant
requiert une sensibilité, un état d'esprit (soledad? peut-être le vocable n'est-il pas le bon,) que d'aucuns possèdent "comme ça" spontanément; un peuple au complet, portugais, imprégné) alors que d 'autres auront besoin au gré de rencontre, de persistance pour enfin en découvrir et ressentir la force, l'esthétique et l'émotion...merci, voilà qui questionne. ce qui est immédiat pou l'un nécessite un chemin pour l'autre. Très difficile de dire ce qui définit le "vulgus"...Oh oui, Climax, merveilleux, le Fado...Mais si tu savis le temps qu'il aura fallu à un béotien de ma trempe pour l'apprécier, se laisser aussi emporter! Ha ha...

Quant à Joh....S'il fut vecteur pour Tennessee, Hopper, Shakespeare...pour d'aucuns...EH BIN? chacun ses entrées...
Y avait un p'tit peu de monde autour, non?
Comme "quelque chose" de...Michelberger, de Goldman...

Tennessee W? Un artiste homo, déchiré, alcoolo, vilipendant l'american way of life, tel Genet оЬséԁé par sa place dans la société, traumatisé par sa relation aux femmes...Suis pas sûr que "J-Philippe" ait ...saisi...
Perso, c'est la gueule de Brando, j'avais 15 ans...Une "photo dans la rue...Tiens un film au ciné club à la télé...
Un tramway..."
Chacun son entrée.
Idem pour Hopper.
Ce qui n'enlève rien aux remarquables et intuition et appropriation d'une partie de la culture américaine par cet artiste!
Évidemment, une voix, une présence... indéniables.
Nouveau questionnement: comment ça se construit une icône? Qu'est-ce qui fait que...?

Elvis,, Bowie, chanteuses et chanteurs de blues...rock, punk, postpunk...
La Flûte enchantée, écrite pour le peuple, ne pas oublier;
Tenter d'établir une forme de progressivité continue dans la culture me semble erronée...
"On part de...pour arriver à..."
Plutôt comme une hélice d'Adn...spiralaire

Plus de batterie, heureusement: j'deviens soulant!
Bonne nuit.

En réponse au message de homega84 :


Quant à Joh....S'il fut vecteur pour Tennessee, Hopper, Shakespeare...pour d'aucuns...EH BIN? chacun ses entrées...

Tu vois, là, tu fais dans l'élitisme…
On s'en fou du moyen si, au bout du compte, quelque chose de sympa rentre dans la tête et le cœur des gens.

En réponse au message de homega84 :


Ce qui n'enlève rien aux remarquables et intuition et appropriation d'une partie de la culture américaine par cet artiste!
Évidemment, une voix, une présence... indéniables.

On est d'accord.

En réponse au message de homega84 :


Nouveau questionnement: comment ça se construit une icône? Qu'est-ce qui fait que...?

Peut-être, dans le cas de l'idole des jeunes qui ne le sont plus et sans doute aussi du coté d'Elvis, l'effet miroir.
Quelqu'un qui fait entendre sa voix et qui crie des sentiments, de la colère et des espoirs mais aussi une tendresse que l'on peine à extérioriser et des chagrins qui font mal à garder pour soi.
Ensuite, lui, c'est un peu nous…

Le phénomène fan, je vois ça avec circonspection.
C'est quelque chose que me dépasse un peu.
Une adoration qui n'est souvent pas la demande de l'artiste et qui peut lui faire peur.
D'ailleurs, certain en sont mort…

Une photo de Brando dans la rue, ça fait pas trop "éli..."
Ce qui est étonnant, parfois drôle, voire émouvant, c'est Comment, à partir d'une image, d'une chanson, d'un bavardage apparemment anodin, il se passe quelque chose, un déclic, une епvіе d'aller plus loin! L'internaute qui a découvert "La mégère apprivoisée", plusieurs de "mes" étudiants, qui percutent Mozart...ou Bowie, par ex" mais, je l'ai entendu dans une pub!" et certains, alors qui ont епvіе"d'aller plus avant Évidemment, d'autres passent leur chemin: qui sait, s'arrêteront lors d'une autre étape;
Peut-être, en écoutant Johnny? Mais oui, et sans ironie aucune.

"Icône"...Assurément, la dimension fan, starification, l'enfer vécu par nombre d'artistes...Ceux qui se sont laissés séduire, ceux mal eltourés, ceux pas préparés...
Y a de quoi dire...Entièrement d'accord.
Ici, je l'entendais dans le sens "Légende"...
Ce qui fait que Johnny soit iconique, Eddy Mitchell, pas vraiment, alors que lui aussi...
Sans parler des actrices Hollywoodiennes...Le phénomène Marilyn Monroe... (suis fasciné, j'adore...Pourtant...on pourrait objecter ...)
Son image, partout, postures, attitudes, ...

Oh là! l'est tard...Bonne soirée aux allumés ...(des écrans!)

J'ai craqué...Juste pour partager...
Bon dimanche à tous...