Sergeherve69007 je lis à chaque fois tes posts avec grande concentration, sérieux c'est si bien formulé et juste que je regrette de pas avoir pu t'embauché pour mes redacs de philo en term
--- J'ai une "éternelle" (enfin, à notre mesure humaine) dette de reconnaissance à mon professeur de philosophie, huit heures en terminale il y a trente ans, au Lycée du Portail Rouge, à Saint-Étienne, professeur qui dans les années 1980 a dirigé les "Rencontres cinématographiques internationales de Saint-Étienne", et qui -chaque soir- relisait son cour, pour nous le donner le lendemain dans une déambulation généreuse à travers la salle de classe, Alain Renaut.
Jje lui dois l'émerveillement devant les philosophes d'avant Socrate.
Je lui dois ce spectacle de la pensée vivante, cet agencement des mots, ce souci du soin des mots, la conscience de cet honneur que l'on doit faire aux mots en ne les maltraitant pas par négligence ou absence de pensée ou répétition de préjugés.
J'ai eu deux grands-pères mineurs ; un père employé du service municipal des Eaux ; une mère institutrice ; je viens de là : et c'est aussi au nom de ceux à qui tout savoir & toute élégance de la pensée ont été refusés que je viens -modestement mais sans fausse honte- signaler que la distinction "асtіf" /"раssіf" relève d'un machisme suranné, que cette distinction est fausse et ne sert qu'à flatter celui qui, prétendument, serait le seul à être "асtіf" dans ce rapport humain qu'est un acte sехuеl.