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Question simple., (page 2) - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : Question simple.,
  • spikeman Membre suprême
    spikeman
    • 9 janvier 2016 à 23:59
    En réponse au message de hermes75 :

    Bravo Mahouarn.

    C est a partir de ces emeutes de Stone Wall qu a eu lieu l'amorce du mouvement d emancipation et de visibilité des gays et lesbiennes.

    Sans les emeutes de Stonewall les gays et lesbiennes seraient bien plus opprimés qu'ils ne le sont ( en occident tout au moins )

    Car en Afrique et en Asie c est une autre histoire......

    Et c'est la raison de l'existence de la gaypride. Mais je ne suis pas sûr que tous ceux qui y participent le savent.
  • SubSeven Administrateur
    SubSeven
    • 10 janvier 2016 à 06:18
    En réponse au message de hermes75 :


    Sans les emeutes de Stonewall les gays et lesbiennes seraient bien plus opprimés qu'ils ne le sont ( en occident tout au moins )

    Car en Afrique et en Asie c est une autre histoire......

    Et en Moyen Orient surtout

    En Asie, je ne vois pas où les gays sont-ils opprimés à part en Russie personnellement. Quels sont pour toi ces pays ?
  • hermes75 Membre élite
    hermes75
    • 10 janvier 2016 à 10:49
    En réponse au message de SubSeven :

    En réponse au message de hermes75 :


    Sans les emeutes de Stonewall les gays et lesbiennes seraient bien plus opprimés qu'ils ne le sont ( en occident tout au moins )

    Car en Afrique et en Asie c est une autre histoire......

    Et en Moyen Orient surtout

    En Asie, je ne vois pas où les gays sont-ils opprimés à part en Russie personnellement. Quels sont pour toi ces pays ?

    Sans évoquer le Moyen orient qui est la région du monde la plus répressive à l égard des LGBT, je pensais non pas à la Russie ( quoique ) mais à la Birmanie, la Malaisie et L Indonésie.
    Pour la Chine, j ai quelques doutes. Je ne pense pas que les gays chinois soient aussi libres que les gays européens. Concernant les droits de l'homme, peu d informations objectives nous arrivent de ce pays, sans doute animé par la volonté de garder de bons rapports avec ses partenaires commerciaux occidentaux.
  • metal Membre émérite
    metal
    • 10 janvier 2016 à 11:12
    Bonjour Studio,

    Comme en France il n'y a pas si longtemps, les tabous sont aussi efficaces que des lois, surtout dans les province et campagnes, c'est pareil en Birmanie

    mais, car il y a un mais:
    En mars 2014, un couple hоmоsехuеl s’est même marié publiquement pour la première fois en Birmanie.

    Récemment, le festival du film LGBT a été organisé à Rangoun en partenariat avec l’Institut français. Plusieurs films, sur la signification et la vie quotidienne d’hоmоsехuеls et de tгапssехuеls, ont été diffusés. Le festival a attiré plusieurs milliers de personnes sur 3 jours, ce qui constitue un signal fort et optimiste pour l’avenir et la reconnaissance de la communauté LGBT

    Pour ma part j'ai été dragué très ouvertement par un jeune Birman dans une ville du nord, devant sa mère et son oncle visiblement atterrés et c'étaient des campagnards, je ne sais pas comment ça c'est passé après être rentré dans leur campagne mais le temps que nous avons passé tous les 4 ensembles, ils ont été très attentionné bien que surpris et dérangés par la situation, pourtant visible mais sоft.

    Mais aussi:
    Le principal problème que rencontre la communauté LGBT en Birmanie est l’existence de l’article 377 du Code pénal birman. Il dispose que la sоԁоmіе est illégale puisqu’elle constitue « un acte contre nature ». Cet article n’a été mis en œuvre qu’une seule fois pour condamner un tгапssехuеl mais de nombreuses personnes ont été arrêtées en vertu de ces dispositions.

    En 2014, 7 tгапssехuеls ont été arrêtés et abusés sехuеllеment pendant leur garde à vue, ils ont également fait l’objet d’insultes et été contraints de signer une déclaration les engageant à ne plus jamais s’habiller en fille. Ces cas illustrent tout à fait l’homophobie des policiers et montrent le problème culturel qu’elle constitue en Birmanie.

    Il convient de noter que cela concerne des H habillés en filles!
  • hermes75 Membre élite
    hermes75
    • 10 janvier 2016 à 17:29
    Bonsoir Metal,

    Je n étais pas courant qu un tel festival LGBT avait pu être organisé dans la capitale Birmane.
    Pourtant la Birmanie fait partie des pays qui, au regard des droits de l homme. sont régulièrement pointés du ԁоіgt par Amnesty international.
  • hermes75 Membre élite
    hermes75
    • 10 janvier 2016 à 17:44
    Extrait d une publication de mygaytrip parue en Février 2013 sur l hоmоsехualité à Marrakech :

    "Encerclés de remparts de terre ocre, la médina et son labyrinthe de ruelles sont l’âme de Marrakech. Derrière les façades rouge orangé sans fenêtres, on devine de somptueux riads, ces maisons-jardins plus secrètes les unes que les autres. Sous les venelles ombragées des souks, c’est l’effervescence. Des muletiers poussent leurs ânes et des marchands accostent les passants. Un étourdissement de couleurs, de sons et d’odeurs. Les souks sont organisés en quartiers : teinturiers, ferblantiers, potiers, maroquiniers, bijoutiers, vепԁеuгs de tapis… Surtout, il ne faut pas oublier de marchander !

    Et pour se remettre des négociations sans fin agrémentées d’innombrables tasses de thé à la menthe très sucré rien de tel qu’une promenade dans le jardin Majorelle. Magnifiquement restauré et entretenu par Pierre Bergé et Yves Saint Laurent, il abrite une stèle à la mémoire du couturier dont les cendres ont été dispersées dans la roseraie de sa villa Oasis. La maison couleur bleu Majorelle, ancien atelier du peintre du même nom, abrite un intéressant musée d’art islamique.

    En fin d’après-midi, on rejoint la Menara pour se rafraîchir autour du bassin monumental qui sert de réservoir à la ville, et observer le ballet des jeunes Marrakchis qui se retrouvent là pour flirter. Les garçons se promènent main dans la main en regardant les filles qu’ils n’osent pas aborder. Ou d’autres garçons, ce qu’ils n’osent pas avouer. Le crépusсule est le moment propice pour gagner la place Jemaâ el Fna, le centre névralgique de la vieille ville, qui se remplit d’échoppes de nourritures où se côtoient touristes et locaux. Au son des tambours, les charmeurs de serpents, cracheurs de feu, danseurs gnaouas, astrologues et autres conteurs exécutent leur ballet. Une véritable cour des miracles d’un autre temps !

    Mille et une nuits gay-friendly
    Mais les nuits à Marrakech ne se résument pas au folklore local. Pour trouver les bars, les restaurants et les clubs à l’ambiance occidentale, il faut quitter la médina.

    Direction L’Hivernage, l’ancien quartier des diplomates, Guéliz, la ville nouvelle, et la route de l’Ourika. Une bonne option pour commencer la soirée est d’aller boire un verre au bar du célèbre hôtel de luxe, La Mamounia. Le mythique palace, villégiature privilégiée des chefs d’État et des stars hollywoodiennes, a été rénové en 2010 par Jacques Garcia.

    Autre incontournable, le Comptoir Darna qui reste un indétrônable des nuits marrakchies. On peut également y dîner avant de rejoindre les boîtes. La majorité des clubs se trouvent encore dans les grands hôtels internationaux, comme le So, au Sofitel, et le Theatro, la boîte de nuit de l’hôtel Es-Saadi.

    Cependant les mœurs marocaines se sont un peu assouplies et des boîtes ont ouvert en dehors des hôtels. Une tendance inaugurée par le Pacha Marrakech en 2005. Alter ego du Pacha Ibiza, cet immense complexe qui regroupe des restaurants, une piscine, des espaces lounge et plusieurs pistes de danse attire toujours la jeunesse dorée de Marrakech, de Casa et de Rabat.


    Mais aujourd’hui, c’est le Djellabar qui remporte tous les suffrages. Dans une ancienne maison de L’Hivernage des années 1940, le duo Stéphane Atlas et Claude Challe, qui ont fait leurs armes au Comptoir et au Buddha Bar, a imaginé un boudoir moderne à la déco pop art oriental. Sur les murs, les portraits warholiens de la diva égyptienne Oum Kalsoum, de Jimi Hendrix, de Gandhi et d’Yves Saint Laurent sont tous affublés du tarЬоuсhе marocain, signe de l’accord parfait entre Orient et Occident qui règne ici. Tous les soirs, Stéphane accueille ses amis, l’élite artistique et intellectuelle et des touristes.

    Ambiance festive et gay-friendly assurée. Car si l’époque du Diamant Noir, club autrefois réputé pour accueillir la communauté gay occidentale et marocaine, est révolue, les boîtes et les bars marrakchis affichent quand même leur tolérance, mais plus discrètement. Il faut dire que l’hоmоsехualité reste interdite, et que les Marocains risquent des peines d’emprisonnement. La police en civil et les autorités religieuses veillent, même si Marrakech reste la ville la plus ouverte et la plus tolérante du pays"

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