Salut Denis,
Cette discussion serait plus appropriée en privé, mais bon pas grave.
Nous avons pratiquement le même parcours, mon ex que j'ai fait la connaissance alors qu'il travaillait avec moi pour poste Canada a quitté sa famille qui demeurait à Victoriaville à l'âge de 20 ans pour aller vivre librement son hоmоsехualité à Montréal, faut dire qu'en région à cette époque... il y a une trentaine d'années c'était tabou.
Son père un agriculteur retraité natif de Notre-Dame-de-Ham voyant que ces enfants n'étaient pas intéressés par l'agriculture et bien plutôt que de vепԁге la ferme a fait don à chacun de ces 6 enfants d'une parcelle de cette terre, donc mon ex qui possédait une partie m'a demandé à un certain moment alors que je vivais avec lui dans son appart de la rue Rachel «que dirait tu d'aller vivre en campagne? moi Montréal chu pu capable!» disons qu'il n'a pas eu besoin de me supplier bien longtemps, j'ai toujours détesté Montréal et rêvais depuis mon tout jeune âge d'aller un jour vivre à la campagne.
On a donc sans vraiment y réfléchir démissionné de poste Canada et déménagé en catastrophe le 18 février 1995 en pleine tempête pour Notre-Dame-de-Ham. Il y a 20 ans personne de sa famille incluant lui ne venait ici en hiver, donc le chemin n'était pas levé et on a dû faire des pieds et des mains pour trouver quelqu'un pour venir déblayer le chemin du domaine pour se rendre jusqu'à sa maison le matin même du déménagement et ce par téléphone de Montréal.
Comble de malheur arriver ici après 3 hrs de route en pleine tempête... habituellement ça prend 1h45 par beau temps, pour se rendre jusqu'au domaine dans le 2e rang nord, il y une méchante côte, normal on est dans la montagne et le camion de déménagement un 5 tonnes plein jusqu'aux portes de meubles était incapable de la monter, on devait donc trouver un tracteur, mais un gros tracteur pour tirer cet immense camion jusqu'en haut de la côte, par chance un agriculteur est passé dans le rang avec son gros New Holland et à remorquer le camion sans se faire prier, on lui a offert de l'argent, mais il a refusé en nous disant «non non laisser faire, si jamais vous me croiser à l'hôtel vous me payerai une grosse bière!» lol Ce fut une ехрéгіепсе traumatisante, mais combien mémorable!
Et voilà aujourd'hui nous ne sommes plus ensemble, mais j'ai acheté la maison de sa soeur sur le domaine familial, nous sommes resté en très bons termes et lui ainsi que ces frères et soeurs sont maintenant mes voisins et me considèrent toujours comme un membre de la famille.
En passant, j'ai passé mon adolescence dans les Laurentides à Saint-Calixte et Rawdon plus précisément, les parents d'un ami y possédaient un chalet au lac Siesta.
Bonne journée
Yves
Sur la 161 sud au début des Appalaches, on arrive à Notre-Dame-de-Ham sur la route qui mène au Lac-Mégantic!
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