Relation difficile - Entre filles (forum lesbienne)

Bonjour,
Quand j'ai connu mon amie il y a un peu plus de trois ans elle était hétéro. Elle l'est toujours mais ne fréquente personne d'autre que moi.
Je vois bien qu'elle ne me touche plus comme avant. Elle m'enlace tendrement me dis qu'elle m'aime mais ne me caresse plus comme avant. Les Ьаіsегs ne sont plus des Ьаіsегs іпtіmеs et elle ne hasarde plus sur mon sехe. Elle me dit qu'elle m'aime à en crever que son amour est plus fort que celui qu'elle aurait pour un homme mais qu'elle n'est pas du tout attirée par les femmes et qu'elle ne se voit pas du tout lesbienne.
J'ai essayé de rompre car je sais que tôt ou tard elle me quittera. Elle a eu une telle réaction de douleur et de désespoir que je n'ai pas pu. Elle dit que son amour est plus fort que tout, que jamais elle ne m'abandonnera, qu'elle est capable de m'aimer pour ce que je suis et non pas pour mon aspect physique, qu'il faut laisser le temps faire...
Moi je suis lesbienne jusqu'au bout des ongles et amoureuse comme c'est pas permis mais je sais aussi que plus je laisse la relation libre de continuer plus grande sera ma souffrance quand elle s'arrêtera. Je me suis trouvé la force de dire non, celle de dire on arrête tout. Demain je ne sais pas si je l'aurai encore et je ne veux pas attendre que le couperet de guillotine me tombe sur le cou, le temps de la roulette russe, du si oui ou non demain nous serons toujours ensemble.
J'ai beaucoup d'amies et elle me fait des scènes de jalousie pas possible. Mais tant pis, si demain je dois partir avec une autre une lesbienne cette fois avec qui j'aurai des affinités, je le ferais sans hésiter.

Je me suis trouvé la force de dire non, celle de dire on arrête tout. .

Bonjour Alison,

Il faut aussi de temps en temps vivre pour soi, dans ton cas je pense que tout est provisoire et vu tes explications, la marche arrière ne sera jamais possible.

L'évolution de votre relation ne pourra pas vous satisfaire ni à l'une ni à l'autre et plus le temps passe plus cette gestion sera difficile. Ta décision est prise, si elle évite ta souffrance, n'hésite plus et courage, il faut aussi savoir dire non dans un couple.

Je me suis trouvé la force de dire non, celle de dire on arrête tout. .

Bonjour Alison,

Il faut aussi de temps en temps vivre pour soi, dans ton cas je pense que tout est provisoire et vu tes explications, la marche arrière ne sera jamais possible.

L'évolution de votre relation ne pourra pas vous satisfaire ni à l'une ni à l'autre et plus le temps passe plus cette gestion sera difficile. Ta décision est prise, si elle évite ta souffrance, n'hésite plus et courage, il faut aussi savoir dire non dans un couple.

Bonjour textoo
Ce que tu dis est vrai j'en suis pleinement consciente. La difficulté vient du fait que je suis incapable de faire du mal aux autres à plus forte raison ceux que j'aime. Ce n'est vraiment pas dans ma nature et la douleur est là qui me le rappelle chaque jour...

Ce que tu dis est vrai j'en suis pleinement consciente. La difficulté vient du fait que je suis incapable de faire du mal aux autres à plus forte raison ceux que j'aime. Ce n'est vraiment pas dans ma nature et la douleur est là qui me le rappelle chaquejour...

Je te comprend, mais marre de souffrir pour, et à cause des autres...ce n'est pas ça la vie

Donc Vous ne trouvez rien à redire entre la différence d'âge (moi, actuellement : 28 ans et demi) et Alison - Emma : 50 ans ?? Ce qui fait 22 ans et demi d'écar
t17 Décembre 2013
à 18:51

Bjr
pas facile en effet ,ce genre de relation
mais il y as un moment une tongaysienne faisait des confidences sur le forum , es ce toi?
elle parraissai être amoureuse , d'ou très dubitatif sur "ton histoire"
juste une remarque , comme cela sans plus

Bjr
pas facile en effet ,ce genre de relation
mais il y as un moment une tongaysienne faisait des confidences sur le forum , es ce toi?
elle parraissai être amoureuse , d'ou très dubitatif sur "ton histoire"
juste une remarque , comme cela sans plus

Non absolument aucun rapport avec moi.
Du reste je n'ai pas mis ce post pour faires des confidences mais pour bien faire comprendre aux nanas que la voie est libre...

Je pense qu'il faut lui laisser du temps c'est pas toujours facile le changement même si ce n'est que physique. Bref à voir selon l'évolution des choses...

Bonjour Alison-Emma (et j’en profite aussi pour saluer Textoo),

Merci pour ton témoignage, que tu nous livres en toute confiance.

Le thème du renoncement m’est très cher.

Quelques réflexions en vrac :

Si l’amour est une souffrance (à cause de la jalousie de l’être aimé par exemple), alors la séparation est une libération.

Si amour = bonheur avec la personne aimée, alors la séparation doit être une souffrance terrible, des deux côtés.
Certains disent que la souffrance est nécessaire pour avancer, mais perso, mon sens du sacrifice est limité alors si je peux éviter, c’est mieux. J’aime bien cette phrase d’Aristote: « Le sage n’aspire pas au рlаіsіг, mais à l’absence de souffrance ».

Mais aimer, c’est aussi accepter l’autre inconditionnellement, dans sa totalité, en confiance et dans le respect de ses besoins, et ce des deux côtés si l’amour est partagé.

Voilà, l’amour est une belle inconnue et je ne sais pas grand chose de plus à son sujet. En revanche, ce que je sais, c’est que les choses peuvent toujours évoluer, dans un sens ou dans l’autre. Parfois la vie réserve de bien belles (ou de bien cruelles, c’est selon) surprises, mais fondamentalement, il n’arrive jamais ou presque jamais ou du moins jamais comme on l’a imaginé ce à quoi on s’attend ! Et la question que je me pose parfois, c’est « est-ce que je préfère me priver d’un bonheur actuel parce que je sais qu’un jour, il s’arrêtera ? (mais j’en suis sûre qu’il s’arrêtera ? Je sais le pourquoi et le comment de la fin de mon actuel bonheur hypothétique ?) ou bien, je vis mon bonheur à fond parce qu’après je le regretterai peut-être, parce que peut-être que je vais mourir demain (j’ai lu, sur ce même forum, que mourir est la seule certitude que l’on a !)

Voilà, loin de moi l’idée de te donner des conseils, mais il se trouve que ta problématique est aussi la mienne et livrer ces quelques réflexions (passées au crible de mon vécu et de ma subjectivité) m’aide aussi un peu à avancer sur mon chemin (je sais que tu me pardonneras mon égoïsme ...).

Bref, je ne te donne pas de conseils, mais en revanche, je t’adresse tous mes encouragements pour faire ce que tu estimeras juste et bon.

Si l’amour est une souffrance (à cause de la jalousie de l’être aimé par exemple), alors la séparation est une libération.

.

Bonjour et merci Hasbeen,

Un passage difficile, mais quand il peut en être autrement c'est un mal pour un bien, il faut savoir se faire une raison.
On ne vit pas avec quelqu'un pour être malheureux.... à deux.

Bonjour,
Merci à tous.
Merci super crevette et merci hasbeen. J'ai réfléchis dans tous les sens et j'en arrive aux mêmes conclusions. Lui laisser du temps et voir l'évolution des choses. Ce faisant je me mets dans une grande position de vulnérabilité, alors que comme le dit le sage Aristote, je reprend : Je n'aspire pas au рlаіsіг, mais à l'absence de souffrance.
Aimer et être aimé n'est-ce pas la plus grande chose à laquelle tout être aspire ? Moi j'ai choisi de le faire inconditionnellement car je ne peux me priver et ne peux priver l'autre d'un bonheur car sachant la cause hypothétique qui mettrait fin à cette amour ne me rend pas capable de répondre à l'unique question : Est-ce qu'il va s'arrêter ?
La raison me commanderait comme le dit textoo d'arrêter pendant qu'il en est encore temps car plus je m'enfonce dans cette relation plus j'en deviens tributaire.
Mais le cœur, lui, me commande autre chose. C'est impossible me dit la fierté, c'est risqué me dit l'ехрéгіепсе, c'est sans issus me dit la raison, MAIS ESSAYONS murmure mon cœur...
Si je me suis trompée, alors vous serez bonne pour me ramasser à la petite cuillère les filles...