Ah, débat qui n'est pas nouveau : peut-on traiter, avec empathie d'un auteur, comme Remy de Gourmont, sans le teinter de soi-même ? L'empathie situe-t-elle à une juste distance pour embrasser, d'une vue d'ensemble, des faits indépendants de soi ou est-on, insensiblement, par la voie d'un mimétisme narcissique, condamné à ne percevoir dans un autre que les traits composant un portrait très personnel de moi-même ?
Et si les traits que je relève chez Remy de Gourmont, indépendamment de ce que je puis avoir de commun avec lui, était justement saisis, grâce à mon empathie envers lui ?
Voilà ce que m'inspire ta question, et je ne te demande pas sérieusement si ton pseudonyme te conduit par sympathie à te confondre avec Rocco Siffredi !