Requête. (page 2) - Littérature & poésie

Bizarrement je te verrais bien dans une pièce de molière... après faut trouver le monologue.

T'as essayé l'avare?

La tirade la plus emblematique qui me vient à l'esprit est de
Corneille dans le CidActe 1 scene 6 (Entre autres)
" Percé jusqes 'au fond du coeur
d'une atteinte iimprévue aussi bien que mortelle
ETC ETC tristesse de rodrigue et dileme
" Que je meure au combat ou meure de tristesse
je rendrai mon sang pur comme je l'ai reçu!"
Un monologue pathétique certes avec une envollée lyrique

Je reviens 40 ans en arriere avec de merveilleux souvenirs théatraux - Merci pour ce bain de jouvence-

courage te force a toi cher ami

Plus moderne mais superbe, le monologue "Lis ton journal" de Cocteau...

Je t'invite a aller voir le site proscénium dans les monologues

Je dois dire que selon moi la tirade des nez est un excellent choix.

Mais si tu cherches autre chose je peux te conseiller Phèdre de Racine, où il y a des monologues absolument divins. Bon, ceux de Phèdre elle-même sont vraiment beaux, mais dans le registre masculin Hippolyte ou Thésée ont aussi de très beaux vers.

Bizarrement je te verrais bien dans une pièce de molière... après faut trouver le monologue.

T'as essayé l'avare?

j'ai egalement pensé a l'avare ^^

cyrano c'est cool, tu devrais faire fureur avec ça, sinon le top du top c'est si je t'ecrit un texte moi !
XD

Merci de vos conseils.
L'avare, oui, déjà regardé avec le monologue d'Harpagon, mais je suis pas très attiré.
Le site je l'avais déjà vu, mais rien ne me plaisait :/
Le Cid, je ne me sens pas très à l'aise à la lecture, donc l'apprendre...
Cocteau ne me plait pas du tout... o_O
Je n'arrive pas à trouver les textes de Phèdre... Si quelqu'un les a, que je me fasse une idée.

Bilou, si tu écrivais quoique ce soit, ça ce saurait XD

Mais en effet, je pense que je vais rester sur la tirade des nez, je me sens à l'aise avec le texte et je sens que je peux m'amuser et en faire des tonnes.

En tout cas merci de vos conseils, ça me permet de découvrir d'autres textes que je pourrais utiliser par la suite.

Tiens, voici l'une des tirades les plus connues de Phèdre, lorsqu'elle annonce à sa nourrice OEnone qu'elle est amoureuse de son beau-fils Hippolyte.

"Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d'Egée
Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée,
Mon repos, mon bonheur semblait s'être affermi,
Athènes me montra mon superbe ennemi.
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mоп согрs et tгапsir et brûler.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables.
Par des voeux assidus je crus les détourner :
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l'orner ;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée,
D'un incurable amour remèdes impuissants !
En vain sur les autels ma main brûlait l'encens :
Quand ma Ьоuсhе implorait le nom de la Déesse,
J'adorais Hippolyte ; et le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer,
J'offrais tout à ce Dieu que je n'osais nommer.
Je l'évitais partout. O comble de misère !
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.
Contre moi-même enfin j'osai me révolter :
J'ехсіtаі mon courage à le persécuter.
Pour bannir l'ennemi dont j'étais idolâtre,
J'affectai les chagrins d'une injuste marâtre ;
Je pressai son exil, et mes cris éternels
L'arrachèrent du sеіп et des bras paternels.
Je respirais OEnone, et depuis son absence,
Mes jours moins agités coulaient dans l'innocence.
Sоumіsе à mon époux, et cachant mes ennuis,
De son fatal hymen je cultivais les fruits.
Vaine précautions ! Cruelle destinée !
Par mon époux lui-même à Trézène amenée,
J'ai revu l'ennemi que j'avais éloigné :
Ma blessure trop vive a aussitôt saigné,
Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée :
C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.
J'ai conçu pour mon crime une juste terreur ;
J'ai pris la vie en haine, et ma flamme en horreur.
Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire;
Et dérober au jour une flamme si noire :
Je n'ai pu soutenir tes larmes, tes combats ;
Je t'ai tout avoué ; je ne m'en repens pas,
Pourvu que de ma mort respectant les approches,
Tu ne m'affliges plus par d'injustes reproches,
Et que tes vains secours cessent de rappeler
Un reste de сhаlеuг tout prêt à s'exhaler."

Qu'est-ce que tu en penses ?

Le texte est vraiment très beau.
Mais plus j'en lis et moins j'ai l'impression d'être fait pour le classique... Ou en tout cas à réciter un texte triste ou mélancolique.

Je dois dire que selon moi la tirade des nez est un excellent choix.

Mais si tu cherches autre chose je peux te conseiller Phèdre de Racine, où il y a des monologues absolument divins. Bon, ceux de Phèdre elle-même sont vraiment beaux, mais dans le registre masculin Hippolyte ou Thésée ont aussi de très beaux vers.

Je n'aurais pas pu dire mieux.


Sinon, tente Cocteau, si tu veux quelque chose de plus moderne, comme te le conseille gael73.