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Respire (page 2) - Musique & cinéma

Sujet de discussion : Respire
  • Made_in_France Modérateur
    Made_in_France
    • 28 novembre 2018 à 14:07
    Je préfère Indochine.
  • bjorkio Membre pionnier
    bjorkio
    • 28 novembre 2018 à 14:23
    En réponse au message de parfum-de-femme :

    [...]Par exemple, quand j'avais mon 4x4, j'étais catalogué gros con pollueur par les mêmes gens qui partaient en vacances en avion.
    Pourtant, mon bilan carbone était bon et un simple vol au Maroc faisait pire qu'un an de ma circulation personnelle qui incluait, non seulement mon loisir mais mes trajets travail…[...]

    Le nombre de passagers dans l'avion ne change pas le bilan carbone: plein ou non, il va faire son trajet _('.')_/
    En revanche, un véhicule +polluant que les autres, c'est quoi, maxi 5-6 passagers ? Le +souvent 2 ?... là, les additions / multiplications s'appliquent. Je comprends donc le raisonnement qui peut être fait, et donc les attitudes de jugement vis-à-vis des propriétaires desdits véhicules.

    Pour le sujet dans son ensemble, on est d'accord que pour que les choses changent, c'est pas toi, moi, lui/elle à titre individuel, qui peut cesser de peser significativement dans la balance. Mais c'est la somme de toutes les consciences individuelles qui peuvent іпіtіег le changement pour le mieux. Vivre le +sobrement possible, sans chercher à culpabiliser ni quoi, juste au quotidien, chercher le comportement le moins impactant pour la planète, c'est déjà beaucoup.
    Certes, on aime tous à penser que le +gros de l'impact pourrait être réduit par une prise de conscience et surtout un passage à l'action de la part des grands dirigeants (et je parle bien sûr pas tant des chefs d'états que des grands patrons de multinationales), mais ça n'en réduit pas pour autant l'intérêt de nos efforts personnels.
  • simon_paris Membre élite
    simon_paris
    • 28 novembre 2018 à 14:29
    En réponse au message de Made_in_France :

    Je préfère Indochine.


  • simon_paris Membre élite
    simon_paris
    • 28 novembre 2018 à 14:50
    En réponse au message de bjorkio :

    En réponse au message de parfum-de-femme :

    [...]Par exemple, quand j'avais mon 4x4, j'étais catalogué gros con pollueur par les mêmes gens qui partaient en vacances en avion.
    Pourtant, mon bilan carbone était bon et un simple vol au Maroc faisait pire qu'un an de ma circulation personnelle qui incluait, non seulement mon loisir mais mes trajets travail…[...]

    Le nombre de passagers dans l'avion ne change pas le bilan carbone: plein ou non, il va faire son trajet _('.')_/
    En revanche, un véhicule +polluant que les autres, c'est quoi, maxi 5-6 passagers ? Le +souvent 2 ?... là, les additions / multiplications s'appliquent. Je comprends donc le raisonnement qui peut être fait, et donc les attitudes de jugement vis-à-vis des propriétaires desdits véhicules.

    Pour le sujet dans son ensemble, on est d'accord que pour que les choses changent, c'est pas toi, moi, lui/elle à titre individuel, qui peut cesser de peser significativement dans la balance. Mais c'est la somme de toutes les consciences individuelles qui peuvent іпіtіег le changement pour le mieux. Vivre le +sobrement possible, sans chercher à culpabiliser ni quoi, juste au quotidien, chercher le comportement le moins impactant pour la planète, c'est déjà beaucoup.
    Certes, on aime tous à penser que le +gros de l'impact pourrait être réduit par une prise de conscience et surtout un passage à l'action de la part des grands dirigeants (et je parle bien sûr pas tant des chefs d'états que des grands patrons de multinationales), mais ça n'en réduit pas pour autant l'intérêt de nos efforts personnels.

    Bonjour, c'est important comme tu dis la notion de culpabilité, ce n'est que la somme des petites actions qui compte.
    C'est comme pour beaucoup de sujets nos multinationales et grands chefs d'états à coup de petites actions moins impactantes sur l'environnement très bien médiatisées, eux n'ont pas de scrupules, sont à la recherche de plus de richesses, de pouvoirs et d'une image "écolo" au passage si c'est possible...
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 28 novembre 2018 à 15:04
    En réponse au message de bjorkio :


    Le nombre de passagers dans l'avion ne change pas le bilan carbone: plein ou non, il va faire son trajet _('.')_/
    En revanche, un véhicule +polluant que les autres, c'est quoi, maxi 5-6 passagers ? Le +souvent 2 ?... là, les additions / multiplications s'appliquent. Je comprends donc le raisonnement qui peut être fait, et donc les attitudes de jugement vis-à-vis des propriétaires desdits véhicules.

    Tu prends un calculateur d'empreinte carbone et tu vas vite pouvoir vérifier, PAR USAGER, que tu roule un an en 4x4 avec le même impact environnemental qu'un a/r Paris-Marakech.
    Évidement, quand tu descends de l'avion, il te reste à trouver un moyen de transport pour tes déplacements de l'année…

    Cela me fait penser à la bouffe:
    On te décrète des aliments-substances qui font du mal à la santé.
    Très bonne initiative en soi.
    Là ou le bas blesse, c'est que la motivation du truc, c'est que tu te sentes autorisé à te goinfrer avec tout le reste…

    Résultat: On vit de plus en plus dans un monde d'embonpoint et on vit de plus en plus dans un monde qui dégueule de pollution.

    Bref, c'est très bien, les poubelles jaunes et le poubelles vertes mais c'est quand que l'on se pose la question de moins avoir à en mettre dedans
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 28 novembre 2018 à 15:15
    En réponse au message de angel75 :


    Bonjour, c'est important comme tu dis la notion de culpabilité, ce n'est que la somme des petites actions qui compte.

    Je ne suis pas sûr du tout de cela, en fait.
    Les petites actions n'effacent pas la pollution des grandes décisions.
    Exemples:
    Énergies
    Le nucléaire français ou l'électricité charbonnière allemande.

    Agriculture
    Le modèle intensif productiviste

    Industrie
    les auto-contrôles fait par le pollueurs en délégation des services de l'état.

    Aucun geste individuel ne peut contrecarrer les effets de ces mesures qui ont des conséquences considérables dans nos vies.

    Respecter son environnement, je suis pour.
    Mais croire que cela nous donne une prise concrète sur son état…
  • bjorkio Membre pionnier
    bjorkio
    • 28 novembre 2018 à 15:19
    En réponse au message de parfum-de-femme :

    [...]Là ou le bas blesse, c'est que la motivation du truc, c'est que tu te sentes autorisé à te goinfrer avec tout le reste…

    Résultat: On vit de plus en plus dans un monde d'embonpoint et on vit de plus en plus dans un monde qui dégueule de pollution.

    Bref, c'est très bien, les poubelles jaunes et le poubelles vertes mais c'est quand que l'on se pose la question de moins avoir à en mettre dedans

    On est entièrement d'accord !... à titre personnel, je consomme le moins de produits "emballés" possible, c'est assez simple : un max de produits "premiers", que je transforme moi-même. J'aimerais trouver tout ce que je consomme en vrac ou vепԁu en contenant en verre, mais c'est pas de mon ressort pour le coup :/
    Faire attention à la provenance des produits est important: favoriser ce qui est local, de saison.
    Réduire sa consommation de viande animale. Ceux qui se sentent de pousser jusqu'au végétarisme, voire régime végan, pourquoi pas?
    Ne pas être toujours si prompt à jeter / racheter neuf.
    Anticiper ses déplacements, de sorte d'opter pour les transports en commun / covoiturages.


    C'est un mode de vie, mais c'est à la portée de tous, et sans renoncer à tant de confort que ça en fait.

    Notre pouvoir, il est réel, et repose dans notre statut de consommateurs. Il faut arrêter de penser que nous ne faisons que nous laisser tenter/envahir/manipuler par l'offre. Nous représentons la demande, et si nous consommons de façon intelligente et responsable, l'offre n'aura d'autre choix que de suivre !
    En témoigne l'engouement croissant pour le mode de vie vegan par exemple, comme le fut celui pour le bio avant. Alors c'est pas parfait, y a des dérives (produits du bout du monde, inégalité des normes selon les états...). Mais il s'agit de changements de grandes échelles, qui sont partis de prises de consciences individuelles.
  • simon_paris Membre élite
    simon_paris
    • 28 novembre 2018 à 15:31
    Je ne suis pas sûr du tout de cela, en fait.
    Les petites actions n'effacent pas la pollution des grandes décisions.
    Exemples:
    Énergies
    Le nucléaire français ou l'électricité charbonnière allemande.

    Je parlais des petits gestes au quotidien que nous réalisons, la somme des petites actions à notre niveau sont importantes. Bien-sûr que ça ne va pas effacer les grandes actions mais au moins ça ne contribue pas à augmenter la pollution. Je le conçois comme ça.
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 28 novembre 2018 à 15:32
    En réponse au message de bjorkio :


    C'est un mode de vie, mais c'est à la portée de tous, et sans renoncer à tant de confort que ça en fait.

    Tout à fait; c'est même un bon moyen d'améliorer sa qualité de vie !
    Mais c'est aussi une vue de l'esprit quand on habite dans une grande ville, le locavore étant impraticable en terme de consommation de mаssе dans cette configuration.

    On touche là à une question centrale: L'aménagement du territoire.
    L'échelle des grandes villes est incompatible avec le respect de l'environnement.
    Ces grandes villes créent des disparités importantes de coût du logement.
    Cela entraîne des distances domicile-travail importantes, avec les transports induits.
    Même choses pour l'approvisionnement des grandes cités.
    On fait venir de plus loin les produits de consommation.
    Ajoute à cela la création du besoin d'en sortir pour pouvoir respirer un peu et tu as la circulation du week-end et des vacances.
    Voila autant de pistes réellement porteuses d'amélioration de notre environnement.
    Mais comme le concentration des gens, c'est aussi la concentration d'une richesse à partager plus facilement par moins de gens…
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 28 novembre 2018 à 15:40
    En réponse au message de bjorkio :


    En témoigne l'engouement croissant pour le mode de vie vegan par exemple, comme le fut celui pour le bio avant. Alors c'est pas parfait, y a des dérives (produits du bout du monde, inégalité des normes selon les états...). Mais il s'agit de changements de grandes échelles, qui sont partis de prises de consciences individuelles.

    Le vegan, le bio, ne se développent que parce qu'il y a un intérêt économique à le faire.
    Pareil pour le "sans gluten" et d'autres nouveaux trips dans l'air du temps.
    L'écologie est utilisé dans ces affaires comme d'un levier, pas comme une motivation.
    Le bio, par exemple, est surtout considéré comme un vecteur d'augmentation des marges.

    Mais c'est aussi un peu un foutage de gueule, le bio…

    Tu ne le lira pas aux informations, mais sais tu qu'il n'y a pas de norme phytosanitaire bio
    Non, les produits bio sont juste astreints aux même normes que les produits en général.
    La norme bio est donc une norme de "pratiques" mais n'est même pas contrôlée spécifiquement en terme de résultat.
    Ça dit des choses, non

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