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Rêve destructeur (page 6) - Homosexualité

Sujet de discussion : Rêve destructeur
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 6 septembre 2019 à 21:26
    En réponse au message de stiky :


    Je trouve au contraire qu'il y a beaucoup de liens entre les rêves et la réalité. Les rêves ont une signification qui nous est propre, je pense

    Ce qui me semble évident, c'est que la question te travaille…

    Une епvіе de transparence avec inquiétude qui va avec.
    Tu ne veux pas décevoir ta famille, au fond.

    C'est là, le centre de la question: Ton sentiment diffus de ne pas satisfaire au but naturel que des parents peuvent attendre de leurs enfants.

    Maintenant, change de postulat et considère cinq minutes que ambition de parents aimants soit que leurs enfants soient heureux.

    Alors, le trip classique des enfants reproducteurs de la sехualité des parents autant que d'une progéniture devient un facteur secondaire.

    Si ton bonheur (et toi seul peut le savoir) passe par l'hоmоsехualité, tes parents en seront possiblement contrariés, mais pas au point de casser quelque chose d'important dans votre relation.

    Si c'est le cas, tu as donc la liberté de leurs dire ou pas, sans que cela soit un tsunami familial.

    Considérer ta sехualité comme quelque chose de primordial ajoute du poids à ton secret.
    Hors, il s'agit de quelque chose de secondaire que tu as à gérer comme d'autres choses secondaires dans ta vie.

    Tu es pédé mais le pédé n'est pas toi.
    Avant que tu ai eu une sехualité, tu existais pour tes parents.
    C'est en cela qu'elle est secondaire.

    C'est donc un truc que tu peux leurs révéler ou pas, selon ton arbitrage à toi.
    Peut-être est-ce le moment; peut-être que ce le sera quand tu aura une relation régulière avec quelqu'un et que tu aura епvіе qu'il fasse entièrement partie de ta famille.
    Peut-être ce moment ne sera jamais le bon et tu enterrera tes parents sans qu'ils sachent.

    Quoi qu'il en soit, donne toi la double liberté de le dire et de ne pas le dire.
    C'est seulement dans cet état d'esprit qu'on prend la mesure des choses dans leurs réelles proportions et qu'il est gérable de se taire comme de parler.

    Parler parce que l'on ne peut plus se taire ou se taire parce que l'on ne peut pas parler: Voila le secret de ton mal-être.

    Ne cherche pas à crever un abcès mais travaille sur son inexistence et c'est en personne en bonne santé que tu parlera ou te taira.
  • stiky Membre suprême
    stiky
    • 6 septembre 2019 à 21:38
    En réponse au message de parfum-de-femme :

    En réponse au message de stiky :


    Je trouve au contraire qu'il y a beaucoup de liens entre les rêves et la réalité. Les rêves ont une signification qui nous est propre, je pense

    Ce qui me semble évident, c'est que la question te travaille…

    Une епvіе de transparence avec inquiétude qui va avec.
    Tu ne veux pas décevoir ta famille, au fond.

    C'est là, le centre de la question: Ton sentiment diffus de ne pas satisfaire au but naturel que des parents peuvent attendre de leurs enfants.

    La question m'a toujours travaillé... je suis en perpétuel questionnement sur moi-même mais je fais toujours les mêmes bêtises malgré cela... Bref, la déception est ce qui me fait le plus peur même si je sais que mes parents veulent mon bonheur, oui.

    En réponse au message de parfum-de-femme :

    Considérer ta sехualité comme quelque chose de primordial ajoute du poids à ton secret.
    Hors, il s'agit de quelque chose de secondaire que tu as à gérer comme d'autres choses secondaires dans ta vie.

    Tu es pédé mais le pédé n'est pas toi.
    Avant que tu ai eu une sехualité, tu existais pour tes parents.
    C'est en cela qu'elle est secondaire.

    Secondaire oui et non. Ça va être la caractéristique prépondérante quand on parlera de moi. Quelque chose que je risque de subir au quotidien. Pas forcément par mes parents, mais par d'autres proches, ou juste l'entourage. Après, je dois dire que je m'en chiffonne un peu des autres... je n'hésite pas à foncer dans le lard, quitte à avoir le tгоuillomètre au maximum

    En réponse au message de parfum-de-femme :

    Quoi qu'il en soit, donne toi la double liberté de le dire et de ne pas le dire.
    C'est seulement dans cet état d'esprit qu'on prend la mesure des choses dans leurs réelles proportions et qu'il est gérable de se taire comme de parler.

    Parler parce que l'on ne peut plus se taire ou se taire parce que l'on ne peut pas parler: Voila le secret de ton mal-être.

    Ne cherche pas à crever un abcès mais travaille sur son inexistence et c'est en personne en bonne santé que tu parlera ou te taira.

    Sauf que je ne le fais pas, je n'ai que la liberté de ne pas le dire, quoi qu'il arrive, actuellement. Je n'ai pas ce qu'il me faut pour dire quoi que ce soit
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 6 septembre 2019 à 22:13
    En réponse au message de stiky :


    Secondaire oui et non. Ça va être la caractéristique prépondérante quand on parlera de moi. Quelque chose que je risque de subir au quotidien.

    Ce qui montre bien que le centre de la question est bien ton hоmоsехualité en tant que chose à subir…
    Serais tu dans le même état d'esprit si tu devais révéler à tes parents ton… hétéгоsехualité

    Il me parait évident que tu voudrais le dire mais tu ne t'en sens pas la ressource.
    Tu le vis comme une défaillance personnelle qui majore encore ton sentiment d'avoir un "défaut" à révéler.
    Mais peut-être ton silence est-il tout simplement du pragmatisme de ta part qui se dit que, donner le change cinq semaines par an, c'est un deal potable.

    Si tel est le cas, assume ce que tu vis au fond de toi comme une tromperie pour ce qu'elle est, c'est à dire une non communication d'un élément DE TA VIE PRIVÉE.
    Ce n'est pas tromper son monde que de garder pour soi quelque chose qui fait partie de sa vie personnelle.
    On est pas obligé de le révéler à qui que ce soit.

    Maintenant, en faire la confidence à tes proches est bien sûr une option possible mais c'est toi qui décide si, quand et où tu la fera.
    Pour décider sereinement l'une ou l'autre option, il faut d'abord être dans la liberté dont j'ai parlé.
    Pour la gagner, c'est du coté de sa propre conception de son hоmоsехualité qu'il faut travailler.

    Quelque part, c'est une diversion vers quelque chose de connu, la question du comming-out.
    Le fond du sujet étant comment on vit son hоmоsехualité.
    Qu'elle soit pleinement acceptable pour toi; c'est ton défi.

    Revient à la banalité de ton hоmоsехualité et ton orientation sехuеllе sera d'autant plus simple à révéler ou à garder pour toi.
  • stiky Membre suprême
    stiky
    • 6 septembre 2019 à 23:41
    En réponse au message de parfum-de-femme :

    Ce qui montre bien que le centre de la question est bien ton hоmоsехualité en tant que chose à subir…
    Serais tu dans le même état d'esprit si tu devais révéler à tes parents ton… hétéгоsехualité

    L'hétéгоsехualité est une norme dans la société. C'est une base. Ce qui est autre est étranger et souvent mal accepté. Mais... dans un sens, je n'ai jamais aimé parlé de ma vie privée, même avant que je me découvre hоmоsехuеl, je n'en parlais pas.

    En réponse au message de parfum-de-femme :

    Il me parait évident que tu voudrais le dire mais tu ne t'en sens pas la ressource.
    Tu le vis comme une défaillance personnelle qui majore encore ton sentiment d'avoir un "défaut" à révéler.
    Mais peut-être ton silence est-il tout simplement du pragmatisme de ta part qui se dit que, donner le change cinq semaines par an, c'est un deal potable.

    Si tel est le cas, assume ce que tu vis au fond de toi comme une tromperie pour ce qu'elle est, c'est à dire une non communication d'un élément DE TA VIE PRIVÉE.
    Ce n'est pas tromper son monde que de garder pour soi quelque chose qui fait partie de sa vie personnelle.
    On est pas obligé de le révéler à qui que ce soit.

    Maintenant, en faire la confidence à tes proches est bien sûr une option possible mais c'est toi qui décide si, quand et où tu la fera.
    Pour décider sereinement l'une ou l'autre option, il faut d'abord être dans la liberté dont j'ai parlé.
    Pour la gagner, c'est du coté de sa propre conception de son hоmоsехualité qu'il faut travailler.

    Quelque part, c'est une diversion vers quelque chose de connu, la question du comming-out.
    Le fond du sujet étant comment on vit son hоmоsехualité.
    Qu'elle soit pleinement acceptable pour toi; c'est ton défi.

    Revient à la banalité de ton hоmоsехualité et ton orientation sехuеllе sera d'autant plus simple à révéler ou à garder pour toi.

    Le problème étant les questions de la famille, les messes-basses entre eux, etc. L'année dernière j'ai pleuré dans ma chambre en les entendant discuter de moi et de ma vie privée. Quand on me pose la question, je dis que ça ne m'intéresse pas, que j'ai d'autres choses à penser. Bref, des questions qui font mal
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 7 septembre 2019 à 00:15
    Ce qui serait normal à Narbonne ne le serait plus dans le 54

    Derrière cette question, il y a effectivement le poids de proches qui parlent de toi…

    Franchement, coucher avec un mec, tu trouves que c'est bien ou y a t'il quelque chose qui TOI te dérange

    C'est ça, le vrai sujet.

    Si toi, tu es en phase avec toi-même, le reste devient envisageable, supportable.
    Si tu ne l'es pas, le truc devient improbable.

    Et ce n'est pas seulement vrai pour la sехualité mais pour la vie en général.
    Tu as le temps et cela fait partie de la maturité personnelle.
    Occupe toi-en mais ne t'en préoccupe pas; cela viendra.
    Donne le temps au temps, comme disait François.
  • stiky Membre suprême
    stiky
    • 7 septembre 2019 à 01:35
    En réponse au message de parfum-de-femme :

    Ce qui serait normal à Narbonne ne le serait plus dans le 54

    Derrière cette question, il y a effectivement le poids de proches qui parlent de toi…

    Franchement, coucher avec un mec, tu trouves que c'est bien ou y a t'il quelque chose qui TOI te dérange

    C'est ça, le vrai sujet.

    Si toi, tu es en phase avec toi-même, le reste devient envisageable, supportable.
    Si tu ne l'es pas, le truc devient improbable.

    Et ce n'est pas seulement vrai pour la sехualité mais pour la vie en général.
    Tu as le temps et cela fait partie de la maturité personnelle.
    Occupe toi-en mais ne t'en préoccupe pas; cela viendra.
    Donne le temps au temps, comme disait François.

    Bah... je suis en phase avec moi-même quand je ne suis pas dans la sphère familiale. Je ne me cache pas ni rien en général, je ne le montre pas non plus car je ne vois pas l'intérêt. Je reste qui je suis. Mais avec la famille, c'est différent...
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 7 septembre 2019 à 08:45
    Prends le temps tranquillement de te poser la question du "pourquoi, c'est différent ?" et tu pourra vivre dans une cohérence personnelle et ce, indépendemment du fait de dire ou ne pas dire le truc.

    C'est cela qu'il faut chercher avant tout: Son harmonie personnelle.
    Cela passe par l'observation de ses propres contradictions.
    Elles sont normales et c'est ce qui fait la différence entre une machine et nous.
    Mais les observer, les faire sienne; c'est aussi réaliser que "je suis comme cela", non pas en tant que fatalité mais parce que tu aura pleinement adopté la personne que tu es.

    Quand tu aura fait cela avec la bienveillance qui convient envers ta propre personne, tu te sentira mieux et fera mieux la part des choses entre ce qui constitue ta valeur personnelle et ton mode de vie qui n'est que périphérique et sans RÉELLE incidence qualitative sur qui tu es vraiment.
  • fred600 Membre émérite
    fred600
    • 7 septembre 2019 à 10:13
    En réponse au message de stiky :


    Je comprends mieux... tu as des origines italiennes ? Ça expliquerait toutes ces personnes bizarres qui tentent de t'avoir

    Oui j'ai des origines italiennes... Quant aux mecs bizarres, ouf ça c'est calmé
  • wolfi Membre suprême
    wolfi
    • 7 septembre 2019 à 10:39
    En réponse au message de fred600 :

    En réponse au message de stiky :


    Je comprends mieux... tu as des origines italiennes ? Ça expliquerait toutes ces personnes bizarres qui tentent de t'avoir

    Oui j'ai des origines italiennes... Quant aux mecs bizarres, ouf ça c'est calmé

    Dis nous tout Fred, enfin, le choses croustillantes dignes de Gala and Co
  • stiky Membre suprême
    stiky
    • 7 septembre 2019 à 10:48
    En réponse au message de parfum-de-femme :

    Prends le temps tranquillement de te poser la question du "pourquoi, c'est différent ?" et tu pourra vivre dans une cohérence personnelle et ce, indépendemment du fait de dire ou ne pas dire le truc.

    C'est cela qu'il faut chercher avant tout: Son harmonie personnelle.
    Cela passe par l'observation de ses propres contradictions.
    Elles sont normales et c'est ce qui fait la différence entre une machine et nous.
    Mais les observer, les faire sienne; c'est aussi réaliser que "je suis comme cela", non pas en tant que fatalité mais parce que tu aura pleinement adopté la personne que tu es.

    Quand tu aura fait cela avec la bienveillance qui convient envers ta propre personne, tu te sentira mieux et fera mieux la part des choses entre ce qui constitue ta valeur personnelle et ton mode de vie qui n'est que périphérique et sans RÉELLE incidence qualitative sur qui tu es vraiment.

    Le jugement ?
    Le fait d'avoir réussi et donc apporter une certaine fierté à mes parents ?
    Mon sérieux apparent ?
    Mon caractère de сосhоп ?
    Etc.

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