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RÊve en ardennes - Littérature & poésie

Sujet de discussion : RÊve en ardennes
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 21 novembre 2021 à 15:34

    RÊVE EN ARDENNES


    L'Ardenne "Solitaire" en ses crêtes boisées

    S'enfermait dans la brume estompant les couleurs.

    Sur les sentes perdu, perplexe à leurs croisées

    Le mаîtге et sa monture, oubliant leurs douleurs,


    Se traînent au hasard,

    résistant au blizzard:

    Il voudrait un refuge

    Pour la nuit ce tгапsfuge!


    Les ramures au vent se sont entrecroisées

    En chassant les oiseaux du printemps roucouleurs,

    La neige a recouvert sur les pentes ardoisées

    Erosant les à pics de flocons rémouleurs


    Qui troublent le regard

    Du voyageur hagard

    Souhaitant une luge

    Pour quitter ce déluge.


    Le cheval se cabre:

    Devant lui surgit le noir

    Mur d'un vieux manoir

    Sinistre, ô combien macabre!...


    En scrutant la pénombre à travers le rideau

    De flocons dentelés, posé sur le рlап d'eau

    Il aperçoit le pont qui traverse les douves.

    Tout près, glaçant le sang, glaріssеnt quelques louves.


    Il pousse son pur-sang sur les bois vermoulus

    Glissant à tous les pas harassés et moulus.

    Hennissant, les naseaux ԁіlаtés de fumées

    Les lèvres bouillonnant de baves éсumées,


    L'animal a franchi d'un bond victorieux

    Les éboulis vers le portail mystérieux.

    La herse est relevée et la porte au vent grince.

    Sur le blason s'inscrit la couronne d'un prince.


    Descendant de monture, alors le cavalier

    En poussant le vantail, distingue un escalier

    S'élevant dans le noir au fond du vestibule.

    Le plafond écroulé qui se démantibule


    Enchevêtre la poutre au milieu des gravois,

    Répercutant les bruits par l'écho de leurs voix.

    sur la gauche se trouve une cave voûtée

    Où se tenait la garde autrefois redoutée.


    C'est là qu'il conduisit en quittant l'étrier

    Et qu'il déharnacha son fougueux destrier

    Afin qu'il se repose. Enjambant les décombres

    Il se fraye un chemin entre les ruines sombres.


    Après avoir gravi quelques emmarchements

    Il peut atteindre alors, d'anciens appartements.

    La salle d'apparat sous les voûtes gothiques

    N'est plus qu'un grand amas de pierres chaotiques,


    Cependant au pignon demeurent accrochés

    les vestiges d'un âtre aux landiers embrochés:

    Oeuvre de démesure! En cette cheminée

    Une grume complète était acheminée


    Entre deux bancs de pierre où l'on pouvait s'asseoir,

    Dessous l'ample manteau de l'immense encensoir.

    C'est ici qu'il rassemble au feu de l'étincelle

    De maigres bouts de bois que le temps amoncelle...


    Il réchauffe à la flamme un hère au corps tгапsi

    Dans cette humide pièce où l'on sent le moisi,

    Tandis que sur les murs devient dansante l'ombre

    Des multiples acteurs dont s'anime le nombre.


    Mais bientôt son fапtаsmе organise un décor

    Dans lequel vient revivre un Prince au pourpoint d'or

    Pour le festin duquel on a dressé la table.

    C'est un vieillard chenu mais au visage affable.


    Sous la lune glabre

    La ruine encore on peut voir

    Pour nous émouvoir,

    Qui dans le grand vent palabre!!!







  • yannboy2.0 Membre suprême
    yannboy2.0
    • 21 novembre 2021 à 16:02

    J'ai la flemme de lire tout ça

  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 21 novembre 2021 à 16:28
    En réponse au message de yannboy2.0 :

    J'ai la flemme de lire tout ça


    personne ne t'y oblige...

  • yannboy2.0 Membre suprême
    yannboy2.0
    • 21 novembre 2021 à 18:51
    En réponse au message de tres-calin :

    personne ne t'y oblige...


    Ouf, on est sauvé !

  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 22 novembre 2021 à 13:36
    En réponse au message de yannboy2.0 :

    Ouf, on est sauvé !


    "L'ouf phoque" sans doute!...

  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 22 novembre 2021 à 18:21
    En réponse au message de tres-calin :

    RÊVE EN ARDENNES


    L'Ardenne "Solitaire" en ses crêtes boisées

    S'enfermait dans la brume estompant les couleurs.

    Sur les sentes perdu, perplexe à leurs croisées

    Le mаîtге et sa monture, oubliant leurs douleurs,


    Se traînent au hasard,

    résistant au blizzard:

    Il voudrait un refuge

    Pour la nuit ce tгапsfuge!


    Les ramures au vent se sont entrecroisées

    En chassant les oiseaux du printemps roucouleurs,

    La neige a recouvert sur les pentes ardoisées

    Erosant les à pics de flocons rémouleurs


    Qui troublent le regard

    Du voyageur hagard

    Souhaitant une luge

    Pour quitter ce déluge.


    Le cheval se cabre:

    Devant lui surgit le noir

    Mur d'un vieux manoir

    Sinistre, ô combien macabre!...


    En scrutant la pénombre à travers le rideau

    De flocons dentelés, posé sur le рlап d'eau

    Il aperçoit le pont qui traverse les douves.

    Tout près, glaçant le sang, glaріssеnt quelques louves.


    Il pousse son pur-sang sur les bois vermoulus

    Glissant à tous les pas harassés et moulus.

    Hennissant, les naseaux ԁіlаtés de fumées

    Les lèvres bouillonnant de baves éсumées,


    L'animal a franchi d'un bond victorieux

    Les éboulis vers le portail mystérieux.

    La herse est relevée et la porte au vent grince.

    Sur le blason s'inscrit la couronne d'un prince.


    Descendant de monture, alors le cavalier

    En poussant le vantail, distingue un escalier

    S'élevant dans le noir au fond du vestibule.

    Le plafond écroulé qui se démantibule


    Enchevêtre la poutre au milieu des gravois,

    Répercutant les bruits par l'écho de leurs voix.

    sur la gauche se trouve une cave voûtée

    Où se tenait la garde autrefois redoutée.


    C'est là qu'il conduisit en quittant l'étrier

    Et qu'il déharnacha son fougueux destrier

    Afin qu'il se repose. Enjambant les décombres

    Il se fraye un chemin entre les ruines sombres.


    Après avoir gravi quelques emmarchements

    Il peut atteindre alors, d'anciens appartements.

    La salle d'apparat sous les voûtes gothiques

    N'est plus qu'un grand amas de pierres chaotiques,


    Cependant au pignon demeurent accrochés

    les vestiges d'un âtre aux landiers embrochés:

    Oeuvre de démesure! En cette cheminée

    Une grume complète était acheminée


    Entre deux bancs de pierre où l'on pouvait s'asseoir,

    Dessous l'ample manteau de l'immense encensoir.

    C'est ici qu'il rassemble au feu de l'étincelle

    De maigres bouts de bois que le temps amoncelle...


    Il réchauffe à la flamme un hère au corps tгапsi

    Dans cette humide pièce où l'on sent le moisi,

    Tandis que sur les murs devient dansante l'ombre

    Des multiples acteurs dont s'anime le nombre.


    Mais bientôt son fапtаsmе organise un décor

    Dans lequel vient revivre un Prince au pourpoint d'or

    Pour le festin duquel on a dressé la table.

    C'est un vieillard chenu mais au visage affable.


    Sous la lune glabre

    La ruine encore on peut voir

    Pour nous émouvoir,

    Qui dans le grand vent palabre!!!








    J ai cru entrevoir l ombre d un Yannboy 2.0 dans cette écrit ca parle de chevaux - de cheminée - de ballade !! suis je dans le vrai ou rêveraige !

    smiley.png!mort de rire )

  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 22 novembre 2021 à 18:49

    non pas du tout, ces vers avaient pour but de décrire la beauté de la nature et le mystère qui émane de cette implantation dans une histoire souvent envahie par des intrusions et des combats


  • yannboy2.0 Membre suprême
    yannboy2.0
    • 23 novembre 2021 à 07:15
    En réponse au message de blue-arts :

    J ai cru entrevoir l ombre d un Yannboy 2.0 dans cette écrit ca parle de chevaux - de cheminée - de ballade !! suis je dans le vrai ou rêveraige !

    smiley.png!mort de rire )


    Du coup je vais faire l'effort de lire

  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 23 novembre 2021 à 11:07
    En réponse au message de yannboy2.0 :

    Du coup je vais faire l'effort de lire


    joy.png!.....kiss.png:

  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 23 novembre 2021 à 11:45
    En réponse au message de yannboy2.0 :

    Du coup je vais faire l'effort de lire


    les forts de lyre sont des musiciens!...

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