En réponse au message de inconnue22 :
Quand ça se passe comme ça , tu as raison c'est souvent les élements extérieurs qui sont en cause, j'en est fait les frais aussi!
Et je conçoit que sans cette explication , tu ne puis-ce pas aller de l'avant!
Merci :)
Oui, j'ai des éléments très concrets, juste avant ce changement radical, qui me permettent de penser avec certitude qu'il y a une rencontre à l'origine de cette soudaine métamorphose (attention, ce n'est pas ça la théorie horrible dont je parlais ... C'est juste le point de départ, à mon avis)
Mais par ailleurs 15 ans, ce n'est pas 3 mois ou 1 an. Ce sont 15 années. 5 ans de plus que 10 ans ! J'insiste bien là-dessus pour que l'on prenne toute la mesure de ce que cela implique. On ne passe pas à autre chose aussi facilement. 15 ans de nos vies, c'est une part très importante de notre existence et quoi que l'on vive pendant 15 ans, que ce soit une histoire d'amour, une amitié, des circonstances autres, ça ne s'efface pas. Par contre, tout ce qui est survenu ensuite a moins de poids et c'est forcément plus éphémère, parce que ça a pris moins d'importance dans nos vie.
Alors tu peux assimiler ça à une rupture basique suite à une relation comme il en existe tant d'autres, mais ce n'est pas "tout-à-fait" le cas.
Après 15 ans, il ne suffit pas de vouloir sur le moment ou le temps de vivre autre chose, il faut pouvoir, et ensuite le vouloir sur la durée après cette autre chose, et ce n'est pas du tout pareil. Une fois ce qui est survenu ensuite, plus éphémère, on repense à ces 15 ans et l'on se demande si on a agi comme il le fallait, si l'on supporte la manière dont les choses ont tourné, si on n'a pas un peu précipité les choses pour passer à une situation qui, finalement, est déjà terminée. Est-ce que ça en valait la peine ... Ce sont toutes ces questions que l'on se pose. Rompre après un an ou même 3 n'est pas pareil c'est dans la durée moyenne des histoires de couples, on peut en vivre d'autres aussi longues, mais 15 ans, ce n'est pas la même chose. C'est très particulier. Et on ne peut pas comparer une relation de 3 ans avec une de 15. Déjà pour vivre quelque chose avec quelqu'un pendant 15 années, il faut vraiment que la relation soit forte et belle. On ne reste pas 15 ans avec n'importe qui. Il s'agit nécessairement d'une personne qui est très ... TRÈS ... importante pour nous. Ce n'est donc pas comparable sur la durée et donc sur la qualité, de ce que beaucoup vivent car le plus souvent, les histoires sont beaucoup plus courtes. Il est donc peu probable de faire une comparaison cohérente entre ce type de relation et des relations plus communes. La personne avec laquelle on a passé 15 ans a forcément une place à part dans notre cœur et aussi dans notre vie à cause, ou plutôt grâce à cela.
Alors oui, il peut y avoir la routine, une certaine lassitude, voire une usure, qui peut expliquer une décision de rupture mais ce genre de choses n'arrive pas soudainement un "beau" matin, c'est progressif et les tensions alors se multiplient (ce qui ne s'est pas produit du tout dans notre cas et, comme je le disais, je n'ai jamais rien tenu pour acquis et c'est pour ça que je veillais à ce que chaque jour soit meilleur que le précédent et que je restais très vigilante pour ne jamais permettre à la routine de s'installer dans notre relation.
Mais même dans le cas d'un couple ayant vécu pendant 15 ans une relation qui a viré routinière, la suite est la même : on y repense, etc.
Maintenant, tout ça est une réflexion, une déduction logique, humaine, c'est fiable parce que cohérent, mais je tenais juste à préciser que les éléments sur lesquels je fonde mon raisonnement, mes théories, ne sont pas basés sur cette réflexion/déduction, ils sont beaucoup plus factuel, même si cette réflexion n'est pas non plus totalement à écarter.
Bien évidemment que j'aimerais revivre quelque chose avec elle, ça s'est arrêté si soudainement, nous avions encore des fous rires aux larmes ensemble juste avant comme nous en avions très souvent, mais j'envisage aussi la possibilité que nous ne soyons qu'amies, ou même qu'elle décide (même si je trouve ça très improbable, surtout sans raison m'étant imputable) de ne plus me voir ni me parler. Je respecterai son choix, quel qu'il soit, mais j'ai besoin dans tous les cas de comprendre ce qu'il s'est passé.