Que le petit Archipel des Îles du Cap-Vert soit connu, internationalement, grâce à cette grande dame est une grande chance & un grand bonheur pour les Cap-Verdiens : sinon qui s'intéresserait à ce pays, qui n'a pas de ressources naturelles (ainsi les prédateurs internationaux n'y jettent pas les ferments des guerres civiles) ; un pays où les dernières élections n'ont pas eu besoin de forces d'interposition ; un pays merveilleusement métis, où règnent toutes les nuances du noir & où sonnent les créoles "à base lexicale portugaise" (celui de Cesaria, de Mindelo, n'est pratiqué que par trente pour cent de la population) ; un pays riche de ses êtres, inventifs et talentueux...
Oui, écouter Cesaria Evora, ce n'est que du bonheur mêlé d'émotion