Sous l'ère Victorienne - Le "Blabla" bar

Au delà du Styx, sur les terres de Cerbère, règne la frontière...

Les deux mondes s'embrassent dans un ultime Ьаіsег.

La postérité se manifeste sur pellicule de verre...

Les visages figés dans l'éternité s'offrent à Hadès !

La photographie, figeant l'instant, fige une mort.

Mon Simon refusait d'être photographié :
une photo de lui apaisée, tranquille, visage offert ;
pour le reste, des photos contraintes,
pendant des fêtes de famille. Il venait
du Portugal où il est d'usage de placer
sur la stèle une photographie du défuпt.

Je ne traiterai pas de ce film ? Non !

J'espère que les anthropologues du futur
manieront les quelques os qui resteront
de nous avec l'idée fugitive que nous avons
été vivants !

Merci, Pegase !

Bonsoir Serge,

Une coutume tombée dans l'oubli et qui peut nous choquer, que ces défuпts photographiés avec leurs proches.

Il faut remettre cette situation dans son contexte, à l'époque, étant donné la longueur des voyages pour la famille qui vit à l'autre bout du pays, il est impossible de se rendre aux obsèques du défuпt

Pour garder un souvenir du disparu et participer au deuil on procède à la photographie du défuпt

On le fait poser aux cotés de sa famille comme si il était encore vivant,les paupières peintes pour faire croire qu'elles sont ouvertes,une main sur l'épaule et meme certaines fois debout ...

Ces pratiques qui peuvent nous sembler extremement glauques aujourd'hui étaient parfaitement normales à l'époque...

La relation avec les défuпts -et avec la mort en général- était différente car les gens étaient beaucoup plus mystiques.

Strange ghostwatching !

Oui, Pegase, il y a dans ces photos, par rapport aux morts des cercueils ouverts, bien de la tendresse, qui est venue, à se remémorer ou à se représenter un disparu ; oui, les distances, le temps des voyages, fixer avant inhumation une trace !

Les phrases du début sont une variation en anglais de ce que l'on trouvait sur des tombeaux romains : "Passant, toi qui es vivant et vif, ce que tu es je l'ai été, ce que je suis tu le seras, aussi comme tu as eu une pensée pour moi, que le Sort ne te soit pas cruel, porte-toi bien !"

C'est émouvant !

En réponse au message de jiminy :

Strange ghostwatching !

Hello Gérard...

Les fantômes d'aujourd'hui sont les vivants d'hier.

En réponse au message de serge-herv007 :

Oui, Pegase, il y a dans ces photos, par rapport aux morts des cercueils ouverts, bien de la tendresse, qui est venue, à se remémorer ou à se représenter un disparu ; oui, les distances, le temps des voyages, fixer avant inhumation une trace !

Les phrases du début sont une variation en anglais de ce que l'on trouvait sur des tombeaux romains : "Passant, toi qui es vivant et vif, ce que tu es je l'ai été, ce que je suis tu le seras, aussi comme tu as eu une pensée pour moi, que le Sort ne te soit pas cruel, porte-toi bien !"

C'est émouvant !

Oui, ces "épitaphes" font parler les vivants trépassés, un émouvant témoignage pour nous autres qui ne sont que de passage.

Dans l'excellent film espagnol : "Les Autres" => il traite de ce sujet... "la photographie des morts"...

En réponse au message de boumvoyageur :

Dans l'excellent film espagnol : "Les Autres" => il traite de ce sujet... "la photographie des morts"...

Hello mon lapin,

Oui, c'est un excellent film et l'issue est étonnante, je le recommande à celles et ceux qui ne l'auraient pas encore vu.

Coucou mon Hérisson !