Sport et handicaps - Sports, santé & bien être

Bonjour à tous,

Je ne sais pas le sentiment que vous avez face au handisport mais perso je trouve que, si on en parle quand même un peu plus ces dernières années, on ne dira jamais assez le mérite de ces sportifs.

Si je devais perdre un membre, je ne sais pas si je serais capable de rebondir comme ils ont su le faire. Entre le choc psychologique d’une amputation, la reconstruction et la niaque qu’il faut avoir pour suivre les entraînements (après des mois de rééducation), il faut avoir une sacrée volonté pour en arriver là où ils sont. Les parcours de ces sportifs sont autant de leçons de vie.

Un petit clin d’œil en musique pour souligner leur détermination et leurs performances… et nous rappeler que malgré les épreuves, il y a toujours un espoir et qu’il suffit d’un premier pas pour aller de l’avant.



Je profite de ce topic pour rappeler que du 29 mai au 1er juin 2019 se tiennent les 24èmes jeux nationaux de l’avenir Handisport, à Valence.

Pour ceux que ça intéresse :
http://www.handisport.org/jeux-de-lavenir-2019/

Bonne journée et bon week-end à tous

J'ai des sentiments très partagés sur ce sujet…

Déjà, je pense que c'est surtout du coté des porteurs de handicaps qu'il faut aller pour savoir ce qu'ils en pensent sur le sujet; ce sont eux les premiers concernés.
Tout ce qui peut être fait pour leur donner de la joie de vivre et de la force pour se sentir vivant est à faire.

Mais, d'un autre coté, je pense que ce n'est pas leurs donner un espace de compétition entre eux qui est le plus important.
Le plus important étant le regard qu'on leur porte…

Le sport peu contribuer à faire évoluer la relation entre valides et porteurs de handicap.
Mais il y a quelque chose qui me dérange là dedans.
Un espèce de vоуеuгіsmе en même temps que voir des gens mutilés nous rappelle à nous que nous sommes entier…

Ensuite, sur le рlап purement sportif, on fait concourir des gens dont la variabilité des états fait que c'est comme si on mélangeait, chez les valides, les boxeurs de toute catégories de poids, pour ne prendre qu'un exemple.

Toujours est-il qu'il faut se mélanger avec eux et que ce genre d'initiative tend à combler une brèche entre eux et nous.

Enfin, eux, c'est nous.
Pour avoir assidûment fréquenté le monde du handicap, je peux affirmer que l'on est qu'à un avc ou un accident de la route ou à un virus ou à un accident génétique de leur situation…

Ne jamais l'oublier fait peut-être peur mais c'est aussi se sentir le semblable de ces gens à qui il manque quelque chose mais qui n'ont pas perdu leur humanité et le besoin relationnel qui va avec.

Le Handicap n'intéresse pas les gouvernements,
Chaque année, ils reculent les lois pr les constructions d lieux avec normes,
Alors que c d'une évidence.
Ce doit hêtre un total changement de vie, de vivre avec un handicap.
Ttefois, g parlé avec une femme en fauteuil, qui dansait, faisait du deltaplane, allait en boite, travaillait, bref, vit plus intensément que moi, et oui.
De plus, elle ne se plaint mm pas,
Fée preuve d'un courage INCROYABLE, com la majorité,
Avec une joie de vivre, à vs donner d leçons.
RESPECT à elles, eux,

En réponse au message de coucoumevoilou :

une joie de vivre, à vs donner d leçons.
RESPECT à elles, eux,

En réponse au message de parfum-de-femme :

J'ai des sentiments très partagés sur ce sujet…

Déjà, je pense que c'est surtout du coté des porteurs de handicaps qu'il faut aller pour savoir ce qu'ils en pensent sur le sujet; ce sont eux les premiers concernés.
Tout ce qui peut être fait pour leur donner de la joie de vivre et de la force pour se sentir vivant est à faire.

Mais, d'un autre coté, je pense que ce n'est pas leurs donner un espace de compétition entre eux qui est le plus important.
Le plus important étant le regard qu'on leur porte…

Tous les sportifs handicapés ne sont pas des sportifs de haut niveau (j'entends qui jouent à un niveau national ou international). Mais ce sont tous des sportifs et je crois nécessaire de développer les espaces pour permettre à tous de pratiquer le sport qu'ils ont епvіе de faire.

Je crois aussi qu'il est important de médiatiser ces sportifs. Ils n'ont pas choisi d'être différents... ils composent avec un coup du sort qui les a sans doute obligé de se surpasser.

Et je ne vois pas pourquoi un joueur amputé ne devrait pas être autant mis en avant qu'un autre joueur (je pense surtout au foot, mais c'est pareil pour toutes les disciplines).

Voir des athlètes amputés ne me dérange pas. Je vois des hommes et des femmes qui font du sport. Bien sûr, je n'ignore pas les prothèses... Personne ne peut les ignorer, sinon ils concouraient contre des sportifs qui n'ont aucun handicap. (Et je ne parle pas des personnes qui n'ont pas la vue).

Le sport peu contribuer à faire évoluer la relation entre valides et porteurs de handicap. Mais il y a quelque chose qui me dérange là dedans. Un espèce de vоуеuгіsmе en même temps que voir des gens mutilés nous rappelle à nous que nous sommes entier…

Le sport et bien d'autres actions aussi. Comme faire en sorte de faciliter encore plus les accès aux transports en commun. Beaucoup d'efforts on été fait, il y a même des lois pour ça. Mais faut-il encore que tout soit fonctionnel...

Et de la même manière je pense qu'il est nécessaire que les industriels fassent imprimer en braille les mentions légales sur les emballages. Il devrait y avoir des lois pour ça, surtout quand on sait les risques d'allergies alimentaires...

Quant au vоуеuгіsmе... je ne considère pas que de regarder ces sportifs en soit (ou alors il faut leur porter un autre regard que je n'ai pas).

Maintenant, je peux comprendre que des personnes ne soient pas à l'aise face à ces handicaps...

Je ne peux qu'encourager ces dernières à prendre sur elles. On ne va tout de même pas demander aux autres de se soustraire à leurs regards parce que certains bien-portants en arriveraient à être gênés de l'être.

Ton intervention me laisse à penser qu'il est vrai qu'il y a encore beaucoup à faire pour accepter les différences, toutes les différences des autres... J'espère que ça évoluera quand même rapidement en ce sens

J'essaie de faire preuve de lucidité dans ma perception du monde qui m'entoure…

Un exemple parmi tant d'autres:
J'étais invité dans un centre accueillant des handicapés lourds parce que bénévole dans une autre association du même genre.

Un repas était prévu et, comme c'était l'été, cela s'est passé dehors.
Le cadre était donc une réunion comprenant des handicapés résidents, quelques membres des familles, quelques institutionnels et des gens comme moi qui étaient familiers de cet univers.

Pourtant, le placement des convives consistait à séparer les valides des autre…

Et je faisais un truc complètement révolutionnaire: j'allais faire connaissance avec les résidents et je m'accrouріssais quand je discutais avec quelqu'un en fauteuil…

Tu vois, ils reste beaucoup à faire dans ce milieu, déjà en interne.
Alors, vis à vis de la population en général, je ne te raconte pas…

Je ne fais aucune distinction entre personnes handicapées et non handicapées. Chacun se mélange ou pas... je trouve que c'est bien dommage de mettre des barrières. Nous sommes tous humains et nous avons tous à gagner en allant vers les autres... enfin quand les autres sont quand même dans la même optique

C'est ргоfопԁément injuste de faire de la ségrégation valide et moins valide mais c'est ce qui se passe déjà dans le monde des valides en général…

On est tous en compétition les uns par rapport aux autres et ça commence à la garderie…

Si tu es beau, tu es plus compétitif pour pécho, si tu es intelligent, tu l'es plus pour les études, etc…

Qu'est-ce que l'on fait quand on embauche des gens

On prend des CV et on trie.
Il y a ceux que l'on jette et ceux que l'on garde et, parmi ceux là, on va comparer, évaluer, dire à un qu'il est l'heureux élu et aux autres qu'on a trouvé leur candidature intéressante mais que ce n'est pas pour cette fois…

C'est cela, la racine du problème: On accepte l'idée qu'il y ait des gagnants et des perdants.

C'est au point que l'on peut prendre le malheur des autres comme une opportunité d'améliorer son bonheur.

Par exemple, le handicap est un marché lucratif et des sociétés n'hésitent pas un facturer un cousin anti-escarres pour fauteuil roulant la modique somme de… 600€…

Le jour où on comprendra qu'on vit dans une société à la con qui marche sur la tête et trouve avantage à ce que les uns soient mieux au détriment de ceux qui sont moins bien…

En attendant, on accepte que le faible soit un élément du confort du fort.

Emouvant.
Sacrée volonté de battant.
Magnifique.

Moi je m'occupe d'un ami handicape et je le traite comme un homme pas un valide seulement comme une personne douée de conscience
ce qui me frappe c'est la force de caractère qu'il faut pour vivre avec un handicap parce que non seulement on est diminue mais en plus il faut gérer les douleurs alors faire du sport par dessus alors que je ne suis plus capable de courir cent mètres sans me faire mal chapeau a tous ces sportifs
vivement le jour ou les gens vivront ensemble quelle que soit leur condition de vie