Bah c'est surtout que quand je vois les divergences dans les médias, et les publications de quidam à ce sujet, je lis/entends des discours de gens absolument pas conscients des réalités sanitaires et de l'extrême précision nécessaire dans le dosage et le timing dudit traitement.
Ce que j'en comprends, c'est que l'on a...
- d'un côté, des gens qui s'insurgent de pas voir un "remède miracle" massivement utilisé, de manière systématique, et sur tout le monde
- de l'autre, des scientifiques conscients des risques d'une décision précipité, et qui agissent avec prudence et retenue
Il y a des bons et des mauvais arguments des deux côtés, mais on est face à ce genre de dilemme en fait :
La critique est facile, quand on n'est pas le conducteur du train, ou l'homme qui contrôle le cheminement des rails !
Restons assurés d'une chose: enjeu de lobby pharmaceutique ou non, adéquation avec les décisions du pouvoir politique ou non, ceux qui ont la main sur le levier, ce sont nos soignants. C'est leur connaissance du terrain, leur éthique personnelle et leur âme & conscience dont il est question.
BREF: la solution à toute cette crise n'est pas aussi simple et binaire que "il existe un traitement, utilisons-le". Il y a le quand, le comment, le combien... Et ça, ce sont ni les privilégiés dans le tour d'ivoire, ni nous, "emprisonnés de notre +/- gré" à nos domiciles, qui allons pouvoir y changer quoi que ce soit.