En réponse au message de pegase49 :
Mais, est-ce être victime de la mode, celle-ci étant le reflet de la société contemporaine?
Je ne renie ni ne récuse pas pour autant toute forme de mode qui a influencé les mœurs vestimentaires autant que les façons de vivre contemporaines ont adapté le vêtement et ses modes. C'est juste qu'à quelques éléments près je m'habille au travail comme les deux générations qui m'ont précédé. Si ce n'est quelques détails relatifs à la coupe et aux couleurs des vêtements, j'ai vu mon père, mon grand-père porter le même genre de pantalons, de chemises, des jeans ; des pulls semblables aux miens.
Et je garde les mêmes habits plusieurs années : j'avoue ne pas en racheter tous les ans (et ceux que je rachète ont invariablement les mêmes couleurs et les mêmes coupes : une chemise blanche tâchée est replacée par une chemise blanche, un jean élimé est remplacé par un jean, un pantalon bleu par un autre pantalon bleu, idem pour le costume gris et pull beige). Alors, pour ce qui est des modes propres à chaque année, je n'ai pas l'impression d'en être victime, si ce n'est en ce qu'elles ont influencé durablement la façon qu'ont de se vêtir les groupes sociaux différents que je fréquente. Mais est-ce vraiment être une
fashion victim ?
En réponse au message de pegase49 :
Au delà du simple fait d’être "in", les codes sociétaux auxquelles elle s'influence nous uniformise.
Concernant l'impression d'uniformisation à travers les fringues, cela m'importe assez peu, je dois dire. Ma personnalité ne passe pas par le vêtement. Si je respecte les codes vestimentaires des milieux que je fréquente, je n'ai pas l'impression de tomber dans la mimétisme intellectuel pour autant : on me fait assez souvent comprendre.