En réponse au message de sennet :
Étalon dont on jurerait l'Espagne à sa vaillance,
Les reins, le bassin capturés subissant les élans
Un prude, cambré et dont ses mains saisissent la faïence.
Il tient, babille et jubile ses fапtаsmеs les plus tentants,
Interdits, tabous. Les mains ankylosées, corps en tгапse.
Sa Ьоuсhе , lèvres charnues, entrouvertent chantent
Il feule alors que le mâle gronde, souffle comme il hante.
Le jeunot à la peau ardoise d'Albâtre imprime les caresses,
Du ԁоmіпапt, maudissant un homme d'être si envoûtant.
À l'approche de la conclusion, il signe sa maladresse
Aussi malsaine et vісіеusе, que de donner son lait
A l'аmапt de quelques minutes qui , abandonné,
L'aimera encore et encore, mais en silence.
J'aime la dernière ligne superbe, j'apprécie le tableau et la belle venue des phrases bien rythmées.
Je réprouve le jugement que comportent les mots "malsaine et vісіеusе" : la littérature ne doit pas être sоumіsе à des jugements moraux, c'est la leçon que nous a donnée le très courageux Oscar Wilde !
Aux quatre lignes ultimes, je perds le fil à cause du "que" (il y a là du sens qui m'échappe ou une incongruité syntaxique) et je trébuche - quant à l'euphonie - au "qui" ; cependant, le contre-rejet de "abandonné" est décisif et nécessaire, mais j'écrirais la fin ainsi :
"L'aimera encore et encor, par le silence."
ou :
"L'aimera encor et encor, dans le silence."
Détails d'orthographe ( le moins grave) :
- "entrouvertent" : NON !!! Forme verbale, certes, mais participe passé adjectif épithète, donc "entrouvertes".
- La virgule, en français, suit le mot précédent sans laisser d'espace ; c'est du moins la typographie adoptée depuis le dix-neuvième siècle !
MERCI POUR CE TEXTE, SENNET !