Tes tеstісulеs sont des prunes rebondies - Littérature & poésie

Tes tеstісulеs sont des prunes rebondies
Que la main presse en leurs pesanteurs arrondies ;
Ta vегgе est un vегgеr, qui se dresse au nombril,
A la fauve toison ; au surplomb de ce fil

Qui du téton écoule le friselis subtil
D'un duvet orageux me surprend le péril
De ta vaste poitrine ; aux lenteurs ennemies
De ton regard moqueur, ce sont mille Arabies

Qui me poursuivent, et fourragent mon dépit ;
Un attrape-coeur pend à ton front, d'où il suit
Qu'à tes cuisses élancées de plénitude mâle

J'adresse une oraison ; enfin, ta sève pâle,
Dans ses fortes injonctions, me plonge à l'amertume
De sa liqueur salée, arrachée au bitume.



Climax69007, le Dimanche 20 Octobre 2013.


Celui qui verra, ici, de la рогпоgгарhіе, n'a, après tout, qu'à relire "Hombres " de Verlaine, qui est bien plus dru que moi, ou Jean Genet, plus net et plus incisif.

Toutes comparaisons de talent, et de métier, mises à part, en leur faveur.

Normal, c'est Climax qui écrit ce texte.
Comme beaucoup d'autres dans la partie Poésie.
Pour le contenu, ça passe.

Ju, je crois que j'ai oublié de te briefer sur les habitudes des forumeurs

Voilà une critique intéressante : "contenu un peu alambiqué", dans ce cas, tout Jean Genet, parce qu'il n'écrit pas directement "Ьіtе" est alambiqué, et que penser de "Tombeau pour cinq cent mille soldats" de Pierre Guyotat, récit de sang, de sехe et de guerre ?

- Ne pas citer mes sources ? J'ai pondu, de ma propre inspiration, ce texte, donc nous pourrons - peut-être - invoquer des réminiscences et des influences : je suis sûr que pour ce qui est d'être des "prunes" "rebondies" et "arrondies", quant aux tеstісulеs, l'image n'est pas neuve ; ensuite, nous trouverons du Baudelaire, et pour "l'oraison", une influence de Rimbaud.

Bien entendu, chaque phrase, passée à la moulinette d'un moteur de recherche, peut être réduite à ses points de contact possibles avec telle ou telle phrase écrite dans le passé ; cependant, de tels rapprochements montreront qu'il n'y a pas d'imitation, mais des ressemblances.

Non mais Climax, combien ici ou ailleurs connaissent Jean Genet ou Pierre Guyotat ?
Ce jeune modo ne cherche qu'à être consciencieux, sans malice aucune. Je pensais que ça sautait aux yeux. Il est gentil.

Écoute, Chris87, j'ai répondu à un modérateur, en - argumentant, - avançant que c'est moi l'auteur, - ne l'insultant pas.

J'ai été explicatif, c'est tout.

Et le fait de citer les noms de Jean Genet et de Pierre Guyotat ne me paraît pas d'une outrecuidance hautaine, ou alors il va falloir débaptiser cette section du forum, et ne plus citer que les auteurs que chacun serait censé lire, lesquels d'ailleurs je ne saurais deviner.

Bref, je ne crois pas que ces noms-là et ma réponse soient un affront.

Et que "Juboy" soit gentil, je le sais bien, mais en quoi ma réponse ne serait-elle pas, elle aussi, audible ?

Ici et là, l'on me fait des procès de violence, d'extrémisme, de gauchisme, et que sais-je encore. Ah, de "méchanceté".

Est-ce que je peux écrire trois phrases sans que l'on m'attribue la volonté de nuire ?

Juboy connaît Jean Genet et, peut-être pas, Pierre Guyotat ; s'il ne connaît pas ce dernier, il fera ce que je fais en cas d'ignorance, il se renseignera, voilà tout, si cela l'intéresse.

J'aime les gens qui arrivent à être borderline, c'est tout un art!

Je reçois "un peu alambiqué" dans un sens aussi positif, et non avec ironie : après tout, la perception de Juboy est neuve, et donc bonne à prendre.

Ceci dit, nous avons, dans cette description d'un corps masculin, une montée depuis le sехe en suivant la toison jusqu'au regard, et une descente depuis le regard jusqu'à des cuisses et au sехe.