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Tintin c'est Hergé (page 4) - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Tintin c'est Hergé
  • de-katstraat Membre occasionnel
    de-katstraat
    • 17 août 2017 à 02:24
    Bon, un belge s'en mêle, etterbeekois de surcroit! ^^

    Etterbeek est le lieu de naissance d'Hergé, ma commune de résidence, et il habitait lorsqu'il était enfant dans la rue parallèle à la mienne.

    Voilà pour la petite histoire.

    Alors, Tintin est né dans les pages du "petit vingtième" qui n'était autre que le supplément pour la jeunesse du journal catholique et conservateur "le XXeme siècle", alors principal outil de presse et de propagande de la classe politique dirigente catholique et conservatrice du jeune royaume de Belgique en pleine expension. (Nous sommes officiellement belges depuis 1831).

    Il fut créé à la demande du directeur du journal, l'Abbé Wallet (et de la classe politique dirigente) tout particulièrement dans le but de concurrencer Spirou, le groom sympathique, jusque là leader de la jeunesse, un brin plus progressiste et très populaire, avec notamment son mouvement des A.D.S: Les Amis de Spirou, une organisation, proche des scouts, de l'époque, non catholique, non conservatrice et nationale.

    Spirou qui déménagera d'ailleurs avec les éditions Dupuis à Charleroi (et y est toujours) alors que le journal de Tintin restera établi à Bruxelles et fera faillite plus tard, ... mais je m'égare, ce n'est pas le sujet.

    Le jeune et très influençable Hergé créa donc le jeune reporter Tintin après avoir d'abord esquissé quelques essais avec le personnage de "Totor, CP des Hannetons", un jeune chef scout, catholique. Totor évoluera d'ailleurs pour laisser la place au reporter que nous connaissons tous. Il fut créé non pas à l'image d'Hergé mais à l'image que la classe conservatrice et catholique voulait lui donner pour contrôler, inspirer et rallier la jeunesse à sa cause.

    Il n'est donc pas étonnant, sachant cela, que le premier album de Tintin n'est autre qu'un récit de propagande anti URSS avec, il faut bien l'avouer, un scénario plutôt maladroit et rocambolesque.

    "Tintin au Congo" est le reflet de l'époque coloniale belge. Cette époque ou la Belgique était, sous le règne du roi Albert I, propriétaire de cet État, qui au départ était la propriété exclusive du roi Léopold II, le père de ce dernier (qui l'avait pris suivant les conseils de sa cousine germaine, la reine Victoria d'Angleterre) et que le souverrain a ensuite "donné" à la Nation.

    Pour info, les Windsor, la famille royale d'Angleterre, descendent de la famille Saxe-Cobourg Gotha, dont est également issu la famille royale de Belgique avec la nomination de notre premier roi, en 1831, Léopold I, établi avec la complicité de la France et la bénédiction du Royaume-Uni pour "emmerder" la couronne d'Orange des Pays-Bas contre laquelle nous nous sommes révoltés. Ce qui limitait du même coup la puissance européenne de cette dernière. Le Luxembourg viendra plus tard avec pour vocation de favoriser les liens entre la France et l'Allemagne.

    Revenons à Tintin. Dans cet album, Tintin est le sauveur, l'intelligent, l'éducateur, le justicier, le chasseur, le colon parfait. Et les africains sont vus tel que l'Europe coloniale de l'époque les voyaient, comme des sous développés primitifs, ignares, incapable de se gérer seul et complétement perdu sans l'aide directive et indispensable du blanc civilisé. "Li Moussie Blanc li très malin, li noirs être sauvés, li grand BOULA MATARI!" Référence au surnom donné par les congolais à un explorateur anglais mais qui est ici une allusion indirecte au grand chef blanc tout puissant qui n'est autre que le souverrain Léopold II.

    En parfait colon, Tintin se déplace en auto avec un "boy" à son service, il résout les problèmes, met les gens au travail sans ménagement et il leur crie dessus. (Voir la scène très révélatrice du déraillement du train, avec un Milou qui renchérit : "Allons, tas de paresseux, à l'ouvrage!". Le train est alors remis sur les rails). On y voit encore Tintin jouer les professeurs dans une Mission catholique belge tenue par des Pères Blancs, missionnaires envoyés au Congo par l'archevêché de Malines-Bruxelles pour "éduquer" . Ceci n'est pas anodin. Si vous avez lu l'album, il est fort probable que vous ayez assisté au cours de calcul de Tintin : 2 + 2 = un léopard! Et bien, si vous avez eu accès à l'ancienne édition, vous auriez appris que ce cours est en réalité une leçon de géographie où les enfants apprennent l'existence et la toute puissance du pays qui est leur bienfaiteur et auquel ils doivent être sоumіs. Tintin commence en effet son discours de la manière suivante: "Chers amis, je vais vous parler aujourd'hui de votre patrie, La Belgique! La Belgique, c'est... un léopard! Et effectivement, le léopard entre dans la pièce. Cette scène jugée trop colonialiste à été remplacée lors de la réédition par une scène innocente de leçon de calcul.

    Le pays a tiré, comme toute entreprise liée au colonialisme occidental, énormément de profit du Congo. Sachez à titre d'exemple, que la digue de Oostende (Ostende) a été entièrement batie sur le sang des africains. Et d'autres embellissements de la capitale que l'on doit au roi "bâtisseur" mais non moins sanguinaire (torture, mains coupées lors de l'exploitation des mines de diamants au Congo) le roi Léopold II, (qui n'y a jamais mis les pieds) était un homme en réalité plutot faible. Ce souverrain devant se déplacer avec l'aide d'une canne ne pouvait en effet se permettre de casser la belle légende du grand et fort "BOULA MATARI" en se révélant aux congolais tel qu'il était.

    Néanmoins, si Tintin se comporte en vrai colon, chassant pour le рlаіsіг les animaux, n'hésitant pas à faire exploser un buffle pour expérimenter son savoir ni à tuer une girafe afin d'approcher plus facilement de ses congénaires pour filmer son documentaire, ou encore de s'imposer en grand chasseur d'éléphant pour attester de son état d'homme supérieur, il est vrai que le récit de ce second album est mieux construit et donnera lieu à une suite: "Tintin en Amérique" où Tintin mettra sous les verrous le chef de Ьапԁе du trafic congolais, à savoir Al Capone, le chef des Ьапԁits de Chicago, faisant référence à l'époque de la pègre américaine".

    Les deux albums suivants bénéficieront aussi d'une meilleure écriture mais c'est avec "Le Lotus Bleu" (qui permettra en effet au jeune E.P Jacobs de faire ses armes, le célèbre dragon sur le rideau dans la fumerie d'opium et les décors principaux, c'est lui) la suite du quatrième album que la maturité de Tintin et de Hergé prendront leur essor.

    Car en effet, la rencontre avec le jeune étudiant chinois de l'académie des Beaux-Arts de Bruxelles, Tchang, va avoir un effet salvateur pour Hergé. Avec cette amitié complice, Hergé va ouvrir son esprit et le fera refléter sur Tintin. Grâce à Tchang, Hergé va sortir de l'obscurantisme colonial occidental et prendre conscience du monde tel qu'il est réellement. Et notamment du racisme. On se rappelle de la rencontre de Tintin et de son ami: "Moi, c'est Tchang Tchong Jen mais pourquoi m'as-tu sauvé la vie? Oui, pourquoi? Mon grand-père m'avait dit que tous les blancs étaient méchants! ..." Et Tintin de répondre: "Mais non Tchang, tous les blancs ne sont pas méchants mais les peuples se connaisent mal, beaucoup d'occidentaux pensent par exemple que tous les chinois sont des êtres fourbes et cruels qui portent une natte (Les Dupondt en essayant d'être discret porteront cette fameuse natte en recherchant Tintin pour l'arrêter et susciteront l'hilarité générale) et qui passent leurs temps à inventer des supplices, ...." Tintin énonce ici les caricatures toutes occidentales, et Tchang de conclure en riant à сhаuԁе larmes avec son ami: "Ha,ha,ha, ils sont drôles les habitants de ton pays!" Tout cela, Tintin l'apprend à Tchang mais en réalité, c'est Tchang qui apprend tout cela à Hergé lors de leurs échanges. Oui, Tchang est le meilleur ami d'Hergé et de Tintin. Cette rencontre bouleversera donc ргоfопԁément Hergé et transformera durablement le petit reporter. Un autre exemple est tintin qui prend la défense d'un chinois face à un occidental colonialiste de la plus belle eau, le personnage de l'homme d'affaires américain "Gibbons" : "Ah sale chink, ah, tu as osé bousсuler un blanc!" Alors que l'homme s'apprête à rosser le tireur de pousse-pousse chinois qui l'a malheureusement légèrement heurté, voilà que Tintin prend sa défense! Il est loin le colonialiste qui quelques années auparavant n'hésitait pas à "engeuler" les noirs!

    Désormais Tintin est à l'image d'Hergé, le Hergé transformé, le Hergé ouvert d'esprit, tolérant, juste et défenseur des faibles. Il ne reste plus rien du Tintin créé naguère pour des raisons de propagande politique.

    Cette lutte contre le racisme, nous l'a retrouverons dans "Le Temple du Soleil", avec la défense de Zorrino par Tintin contre des espagnols et plus tard encore, dans "Coke en Stock" où le trafic d'еsсlаvеs est clairement dénoncé.

    Dans "le sceptre d'Ottokar", le roi de Syldavie Muskar XII qui échappe in-extrémis à un coup d'État mené par la puissance voisine, la Bordurie, n'est autre qu'une métaphore du roi des Belges, Léopold III, "renversé" par l'occupant allemand lors de la seconde guerre mondiale. Ce roi qui nous avait lâchement abandonné et que nous n'avons pas rétabli sur le trône, après la guerre, lui préférant son fils, Baudouin I. Oui, chez nous, le roi règne, mais ne gouverne pas. Il n'a rien à dire. C'est dans notre Constitution.

    Je ne m'aventurerai pas sur le terrain épineux du possible antisémitisme d'Hergé dans "L'Étoile Mystérieuse". Cependant, en cette époque de guerre, il faut savoir que les publications étaient contrôlée par les nazis, y compris les BD pour la jeunesse. Il n'est pas impossible que Hergé fut censuré ou obligé d'adapter son récit.

    Je vais manquer de place. La suite dans un instant! ^^
  • de-katstraat Membre occasionnel
    de-katstraat
    • 17 août 2017 à 03:05
    Revenons à nos moutons!


    L'Affaire Tournesol revient sur un vieil ennemi qui veut prendre le pouvoir, la Bordurie. Celle-là même qui voulait renverser Muskar XII, roi de Syldavie. Et donc, si vous m'avez bien compris tout à l'heure, vous aurez compris qu'il s'agit de lutte contre le fascisme et d'avertissement concernant les dangers d'utiliser les découvertes scientifiques à des buts militaires de destruction massive. Pour vous en convaincre, souvenez-vous du laboratoire de Los Alamo et de l'histoire du développement de la bombe H.

    La lutte de la Bordurie (du fascisme symbolisé par le général Plexyglas et ses moustaches, allusion probable à Hitler) pour acquérir la puissance du monde ne s'arrête pas. On l'a retrouve aussi dans "On a marché sur la lune". Comme par hasard, le centre de recherche atomique se situe en... Syldavie! Et le principal agent infiltré pour détourner la fusée, avec la complicité forcée de Wolf, n'est autre que Jorgen (alias colonel Boris) ancien aide de camp du roi Muskar XII qui, dans "Le Sceptre d'Ottokar" trahissait son pays pour le compte de la Bordurie. Même si l'organisation étrangère n'est pas clairement située dans l'album, il y'a de forte chance que ce soit pour le compte du gouvernement Bordure.

    "Tintin et les Picaros" reprend aussi ce thème avec l'aide apportée à Alcazar le révolutionnaire contre Tapioca avec l'aide de... la Bordurie représentée par le colonel Sponz. Difficile de faire plus clair.

    Concernant "Tintin au Tibet", il est vrai qu'Hergé était dans une mauvaise passe lorsqu'il a réalisé l'album. Il est vrai aussi que l'on y voit tout le dévouement de Tintin pour son meilleur ami, Tchang. Par cet album, Hergé montre effectivement son attachement ргоfопԁ à son ami chinois des Beaux-Arts.

    Alors, Hergé homo? Où peut -être bi, qui sait? Ce qui est certain, c'est qu'il n'était pas très à l'aise avec les femmes, y compris avec sa seconde épouse Fanny, toujours vivante.

    Saviez-vous que le nom du сhіеп de Tintin, "Milou" vient en fait de "Marilou" (Marie-Louise), le premier grand amour d'Hergé?

    Hergé n'a pas créé que Tintin. "Le petit vingtième" comportait aussi des рlапches de "Quick et Flupke, gamins de Bruxelles" série de gags hillarants de deux enfants du quartier populaire des Marolles à Bruxelles, les premières éditions comportant des dialogues en patois bruxellois, très peu parlé aujourd'hui. Il a également créé les aventures de Jo, Zette et Joko, deux enfants et leur animal de compagnie, un petit singe adopté que vous ne connaissez sans doute pas car jamais réédité depuis les années 70 et je ne suis pas sûr qu'ils aient été publié en France.

    Alors, Hergé est Tintin? Et bien oui, absolument! Hergé est Tintin et Tintin a évolué à l'image d'Hergé.

    Si Quick et Flupke ont bénéficié d'une tentative de reprise, Jo, Zette, Joko et surtout Tintin se sont arrêtés après le décès d'Hergé.

    Tintin est mort! Voici peut-être la plus belle preuve. Hergé a en effet été très strict là-dessus: "Tintin meurt avec moi". Sa volonté a été respectée. Après sa mort, il n'y a en effet eu aucune reprise. Le dernier album "Tintin et l'Alph-art" reste sans fin. Hergé a en effet rendu son dernier souffle en même temps que, Tintin, les mains ligotées, s'apprête à être "transformé en Alph-art" donc, probablement tué par les Ьапԁits et voué à la disparition, ses restes coulés dans une oeuvre d'art. Hergé n'est plus, Tintin meurt. Seul sa mémoire demeure, contrairement à, par exemple, E.P Jacobs qui rendra l'âme sans pouvoir terminer son album de Blake et Mortimer "Les 3 formules du professeur Sato" mais qui sera repris dans le tome deuxième par son collaborateur et ami, le talentueux Bob de Moor. Ensuite, Blake et Mortimer seront repris par d'autres auteurs, y compris encore aujourd'hui, à l'instar de Spirou qui en est à son énième auteur depuis sa création par Jijé dans les années trente.

    Tintin lui est mort et enterré. La société Moulinsart gérée désormais par le second époux de la veuve d'Hergé veille à son héritage et surtout au profit! C'est d'ailleurs l'occasion de pousser mon coup de gueule et de conclure.

    Quand j'étais petit, les figurines de Tintin étaient accessibles et faisaient la joie des enfants. Depuis, la société Moulinsart a cédé aux sirènes de l'appât du gain et a vепԁu l'âme de Tintin au diable en faisant du petit reporter, ami des enfants, un objet de luxe, dont les pièces fragiles sont fabriquées en Chine, pour les riches collectionneurs, et difficilement accessibles aux enfants. Les autres gadgets sont également très cher. Pour vous en rendre compte, je vous invite à vous rendre dans une boutique "Tintin". La plus célèbre est située à deux pas de la Grand-Place, à Bruxelles. On en reparle après si vous voulez! Toujours est t'il que bon nombre de touristes viennent acheter un "souvenir" de Tintin hors de prix. Rodwell, le second mari de la veuve d'Hergé a établi son "Empire Tintin" pour gogos et collectionneurs. Tintin, qui pourtant est une icône de la BD Franco-Belge, ne peut être utilisé sans l'accord de Moulinsart S.A. La RTBF en a fait les frais lors d'une émission. Walibi Belgium, parc d'attraction, a dû également enlevé Tintin de son paysage alors qu'il en faisait partie intégralement. Lucky-Luke lui, est resté. Par contre, aucun problème pour accorder les droits à Spielberg pour son film car cela fera des records faramineux au box office et assurera un bon pactole. Ce muselage de Tintin si il rapporte gros n'en est pas moins pathétique, regrettable et très très loin de ce que préconisait le pauvre Georges-Rémi qui doit se retourner dans sa tombe.

    Voilà, on est au bout!

    En espérant vous avoir un peu éclairé sur Tintin, et en vous remerciant d'avoir eu la patience de tout lire (il y'avait beaucoup à dire), je vous souhaite une excellente journée!

    De Katstraat, qui vous prie de l'excuser de ne pas vous avoir salué au début du précédent post.
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 17 août 2017 à 16:22
    Merci de-katstraat de nous avoir éclairé sur l'évolution d'Hergé, alias Tintin, aux cotés de Tchang...

    En effet, pour les besoins d'une demande de son éditeur et, aussi, de influence liée à l'idéologie de l'époque, on peut comprendre, maintenant, les débuts controversés d'Hergé.

    Mais, ce qu'il faut retenir de l'homme, c'est qu'il à su dépasser l'idéologie raciste de l'époque pour devenir, en mon sens, un militant anti-racisme...

    Il à évolué dans le bon sens.

    Et, comme tu nous l'à dit, de-katstraat, il l'à démontré plusieurs fois dans ses BD.
  • kimveu1 Membre occasionnel
    kimveu1
    • 17 août 2017 à 18:14
    Et n'oublions pas que Hergé avait prit pour modèle de son héros, Leon Degrelle, grand reporter dans sa jeunesse et son ami
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 17 août 2017 à 18:20
    Il est chez Free, il à tout compris....

    Bref, passons!
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 17 août 2017 à 18:31
    C'est vrai que la veuve de Hergé et son mari son rapaces des chez rapaces

    La moindre figurine vaut une fortune de ce fait je pense que à court termes ils sont gagnants mais à long termes ils sont perdants car beaucoup de gens se détournent de Tintin...

    Moulinsart a financé le musée Tintin en Belgique mais lors de l'inauguration avait fait toute une histoire pour que les journalistes fassent pas de photos pour pas abimer les objets exposés du coup beaucoup de médias ont boycotté l'inauguration en ont peu parlé pour se venger

    Le Gorafi belge en plaisante même

    http://nordpresse.be/moulinsart-reclame-250e-a-personne-ayant-partage-dessin-de-tintin-apres-attentats/
  • 50_nuances_de_bi Membre suprême
    50_nuances_de_bi
    • 17 août 2017 à 19:03
    Dans l'interview audio qu'il avait donné je crois que c'est à cette occasion il avait raconté que pendant la guerre un officier allemand avait lu Le sceptre d'Ottokar paru en 1939 et l'officier allemand avait fait remarqué à Hergé que l'avion des méchants que Tintin a volé pour s'enfuir était un avion Messerschmitt un avion allemand : Hergé lui avait répondu qu'il le referai plus

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