Et bien ce soir il y a un débat sur le sujet, et les avis de pédo psychiatre sont très divisés et se heurtent,sur le contenu des manuels d'éducation sехuеl qui sont en essai dans 6 académies.
Le titre est une injonction dans la forme, un peu agressif. J'ai vu quelques intérieurs de manuels à la télé, sur la différence sехuеllе entre hommes et femmes. Et un des Pédo psy qui rajoute benoitement, on doit apprendre aux enfants qui ils peuvent aimer et avec qui ils peuvent se marier.
Ça en dit long, imagine un homophobe faire la classe, ou un coincé du Ԛ, un рuсеаu qui va parler de ça, je rigole là!!!
Tous les professeurs des Sciences de la Vie et de la Terre, qui ont en charge, oui, d'apprendre à leurs élèves, garçons et filles, les bases biologiques de la sехualité humaine, et qui ajouteront - ensuite - que celle-ci ne peut pas se réduire à de la mécanique hormonale, et que la part du désir est déterminante, se garderont bien de prendre parti pour ou contre tel ou tel mode de sехualité : ce n'est pas là leur fonction.
Tout professeur débordant de son rôle d'information, et de formation, se discréditerait.
Cet enseignement des différences sехuеllеs, aussi, entre garçons et filles, est le minimum qui puisse se donner à des gamins, qui peuvent être fort déluré(e)s, mais bien mal informé(e)s des conséquences éventuelles de leurs jeux sехuеls : enfants non désirés, violences imposées (cela s'appelle du viol) s'il n'y a pas consentement mutuel, ...
L'on s'aperçoit, à mon énoncé, que l'enseignement en SVT, à propos d'éducation sехuеllе, ne peut pas s'exempter de questions morales.
Oui, mais le professeur ne doit pas se rallier à une morale prescriptive de telle ou telle sехualité : c'est cela qui fait la particularité de cette éducation, qui n'a pour but que de fournir aux jeunes des clés pour leur liberté raisonnée.