Ta voix est un savant poème... Сhагmе fragile de l'esprit, Espoir de l'âme, je t'aime Comme une douceur qu'on chérit.
Dans ta grâce longue et blêmie, Tu reviens du fond de jadis... O ma blanche et lointaine amie, Je t'adore comme les lys !
On dit qu'un souvenir s'émousse, Mais comment oublier jamais Que ta voix se faisait très douce Pour me dire que tu m'aimais ?
De ta robe à longs plis flottants Ruissellent toutes les chimères, Et tu m'apportes le printemps Dans tes mains blondes et légères.
J'ai peur de ce frisson nacré De tes frêles sеіпs, je ne touche Qu'en tremblant à ton corps sacré, J'ai peur du сhагmе de ta Ьоuсhе.
Je me sens grandir jusqu'aux Dieux Quand, sous mon orgueilleuse étreinte, Le doux bleu meurtri de tes yeux S"évanouit, fraîcheur éteinte.
Mais quand, si blanche entre mes bras, A mon cri d'amour qui se pâme Tu souris et ne réponds pas, Tes yeux fermés me glacent l'âme...
J'ai peur --- c'est le remords spectral Que l'extase ne saurait taire --- De t'avoir peut-être fait mal D'une caresse involontaire.
[de Renée Vivien, cette poète Lesbienne injustement oubliée ... /B]
so18
Membre élite
9 février 2010 à 20:31
Tain, la magie des hormones...
luciole_fairy
Membre pionnier
9 février 2010 à 20:34
Si tu viens, je prendrai tes lèvres dès la porte, Nous irons sans parler dans l'ombre et les coussins, Je t'y ferai tomber, longue comme une morte, Et, passionnément, je chercherai tes sеіпs.
A travers ton bouquet de corsage, ma Ьоuсhе Prendra leur pointe пuе et rose entre deux fleurs, Et t'écoutant gémir du Ьаіsег qui les touche, Je te désirerai, jusqu'aux pleurs, jusqu'aux pleurs !
- Or, les lèvres au sеіп, je veux que ma main droite Fasse vibrer ton corps - instrument sans défaut - Que tout l'art de l'Amour inspiré de Sapho Exalte cette chair sensible іпtіmе et moite.
Mais quand le difficile et terrible рlаіsіг Te cambrera, livrée, éperdument ouverte, Puissé-je retenir l'élan fou du désir Qui crispera mes ԁоіgts contre ton col inerte !