- 23 septembre 2012 à 22:27
Ritha, tu as en partie raison. Mais le "traumatisme", hélas, est souvent réduit, par des hommes expéditifs, comme les dresseurs d'hommes que sont les "comportementalistes", à un événement particulier, qu'il s'agirait de faire se remémorer pour une "catharsis"(une purification) : la méthode de ces gens est du pur viol psychique.
Comme la psychanalyse freudienne (Freud, Mélanie Klein, Wilfred Bion, Meltzer, et d'autres bien vivants) l'a découvert, au cours de nombreux traitements, il s'agit non pas du fait objectif qui fait souffrir, mais de ce qu'il a impliqué, ce fait et bien d'autres semblables (traumatismes сumulatifs, répétitifs, ...) en une longue suite de violences subjectives successives, qui se sont compactées.
--- Mais ce que je voulais exprimer, plus haut, c'est que traumatisme ou pas, nous sommes tous le fruit d'une construction psychique singulière, avec ses déterminations inconscientes, dont l'agir en nous peut nous faire souffrir, et qu'il importe de voir clair en soi, pour au final n'être pas l'otage d'une histoire individuelle fatalement déterminée, qui nous fait répéter des situations à notre insu et pour notre plus grand dommage.
--- Je suis étonné par la légèreté de certains devant la souffrance psychique : eh oh, on vous cause de malaise, ce n'est pas rien ; c'est de la souffrance, et la souffrance ne se règle pas comme ça par "Comme c'est bien, tu peux profiter des deux".
A croire - par exemple - que certains n'ont jamais été adolescents, et n'ont pas vécu ce temps de tous les malaises !!!