Il diffuse ses nuances sur la brise des matins irisés,
Ces doux frémissements qu'on ne saurait nommer.
L’œil de l'admirateur soumet son regard aux yeux du monde,
Ceux-mêmes qui ne connaissent pas l'interdit.
Le temps d'un instant,
L'éсume recouvre de sel son rivage.
(Illustration: "La naïade" de John William Waterhouse)
kyrja
Membre élite
14 mars 2018 à 14:13
Oh tiens mon ancien pseudo
Je préfère kyrja !
paroles56
Membre élite
14 mars 2018 à 14:38
Très beau film , merci Pégase . J'écoutais cette musique avec ce très beau clip et ce poème de Baudelaire en dessous .
Homme libre, toujours tu chériras la mer! La mer est ton miroir, tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais a plonger au sеіп de ton image; Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets; Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes; O mer, nul ne connaît tes richesses іпtіmеs, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!
Et cependant voilà des siècles innombrables Que vous vous combattez sans pitié ni remords, Tellement vous aimez le carnage et la mort, O lutteurs éternels, O frères implacables!
Charles Baudelaire
bonne journée ^^
pegase49
Légende urbaine
14 mars 2018 à 18:31
En réponse au message de kyrja :
Oh tiens mon ancien pseudo
Je préfère kyrja !
Coucou ma Kyky,
Tu es une Naïade qui a retourné sa veste?
pegase49
Légende urbaine
14 mars 2018 à 18:41
En réponse au message de paroles56 :
Très beau film , merci Pégase . J'écoutais cette musique avec ce très beau clip et ce poème de Baudelaire en dessous .
Homme libre, toujours tu chériras la mer! La mer est ton miroir, tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais a plonger au sеіп de ton image; Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets; Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes; O mer, nul ne connaît tes richesses іпtіmеs, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!
Et cependant voilà des siècles innombrables Que vous vous combattez sans pitié ni remords, Tellement vous aimez le carnage et la mort, O lutteurs éternels, O frères implacables!
Charles Baudelaire
bonne journée ^^
Bonsoir Paroles,
Ce magnifique Poème de Baudelaire sur la dualité homme-mer est éloquent...
Dualité où la force se confronte au respect...
La première donne autant qu'elle prend...
Le second prend et se rappelle à elle.
Un peu comme une mère et son enfant.
paroles56
Membre élite
14 mars 2018 à 20:09
J'avoue ne pas trop savoir sur quoi rebondir après ça alors , si tu permets ... en partage