Ce genre d'événements - meurtriers, assassins - me détermine d'autant plus à ce que ma vie de gay déclaré dans mon cadre familier soit, existe, et se fasse voir comme telle.
Il y a des limites très poreuses entre la normalité psychique et la folie assassine, qui aura pour déterminant un préjugé social intégré en soi comme ce qui désigne le plus détestable, le diabolique. Je suis persuadé que cette femme, d'ailleurs, n'est pas folle (ou que sa folie est l’ultra-normalité) ; et ses représentations de la masculinité, de l'homme père - ses propres déterminations psychiques - l'ont amenée à tuer son fils.
Face à genre de processus psychiques, nous ne pouvons pas grand-chose, par contre nous pouvons par notre visibilité montrer des existences qui ne correspondent pas aux préjugés. Si cela peut avoir un effet sur les représentations psychiques d'un être, qui sait ?
L'assassinat de ce gamin fait de la peine.