Bon, les loulous ! Une histoire, et puis rideau.
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Ici-bas, la pensée n’est ni chimie ni physiologie.
«
Rien ne s’opère ; rien ne secrète, tout se déforme »
À propos, connaissez-vous les heures ultimes d’Antoine Lavoisier ?
Imaginez.
La foule enrage et conspue. Il ne la reconnaît plus.
Tout entier absorbé par sa lecture, le сul mal calé sur le banc disjoint de la charrette : à quoi bon lever le nez ?
La place Louis XV a été débaptisée.
Le crachin et les crachats. Ah la belle jaune ! Oooh la belle rouge ! À croire que chiqueurs et consomptifs tiennent assemblée.
Rien ne vaut les feux d’artifice d’antant. On en tirait de beaux ici. Comment l’oublier ? Tout juste achetait-il son office que l’esplanade virait déjà au drame.
«
Ha ! C’est mon tour. Le temps de marquer ma page et je suis à toi, Citoyen. »
Le livre se referme.
Et le fil du rasoir narional s’abat.
Moi, je n’ai je n'avancerai pas plus loin la page 292.
A. Breton,
Les Pas perdus, œuvres complètes, tome 1, NRF Gallimard.
Fin du voyage !