- Caser dans des petits cases pour faire des gros casses : ceux du cœur.
- Vouloir le bonheur de l'autre à son image, celle d'une paire alors que tous les jours, il y a des paires qui se font la paire et se séparent.
--- Dans l'ordre du monde, arrêter ce vibrion libre, qui vient seule aux invitations et qui pourrait, qui sait, se mettre en orbite autour d'un être préféré entre tous.
-- Caser, faire des petites cases, comme d'autres font au cimetière des tгоus, pour te mettre bien à ta place, celle de la vie qu'ils imaginent en toute bonne fois décente et recommandable et exemplaire.
-- Te caser pour t'enrober le cœur d'un loukoum bien chargé en miel et qu'enfin tu vibres d'une émotion visible, publique et identifiée.
-- T'assigner un endroit bien droit dans le monde pour pouvoir dire aux autres avec un sourire béat et content (comme les bonnes dames patronnesses des temps anciens) : "Elle est casée", ce qui veut dire que tu es enfin arrivée à l'éden de la conjugalité conjuguée sous une forme ou une autre.
-- Que tu restes en place, enfin, et que tu ne pirouettes plus avec ton cœur, sinon ils ne répondent plus de rien, ils vont faire un malheur ; et qu'à toute heure, ton cœur batte comme une horloge aux rouages huilés en vue d'une seule, et non vers des azimuts à perdre le monde, le Nord, le Sud et le reste.
-- Que tu sois toi comme ils te voient eux, conformée à leur format ; que tu accomplisses leur schéma de vie, tracé par avance (et vois comme on te facilite la tâche) et que tu marches sur ce passage pour piéton fait exprès pour toi ad vitam aeternam et per saeсulos saeсulorum, dans l'onction, la bonté, la magnificence, l'assomption vers le bonheur.
Ce sont leurs vœux les plus chers.