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Vous avez quinze ans et le rire en éclats - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Vous avez quinze ans et le rire en éclats
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 octobre 2015 à 19:00
    Vous avez quinze ans et le rire en éclats,
    Le corps en Ьапԁoulière, cœur battant la chamade ;
    Vous êtes vaporeux dans cette bousсulade
    Des sentiments peureux, des sourcilleux émois ;

    Vous avez le bel âge disent les hommes en voix,
    La vôtre est éraillée, vous trouvez la parade
    En marquant les distances, à votre rebuffade
    On rétorque en mettant dessus vous une croix ;

    Oh voici le printemps, celui des primevères,
    Des floraisons cachées sous les regards sévères ;
    Oh les grands rougeoiements des incendies secrets,

    Le pourpre du visage éteint sous les paupières ;
    Vous êtes le servant des fières humeurs premières ;
    Vous guettez le monde éperdument aux retraits.

    Climax69007, le Dimanche 3 Octobre 2015.
  • ice.ko Membre pionnier
    ice.ko
    • 4 octobre 2015 à 19:11
    Celui la j'aime bien.
  • yzzug Membre élite
    yzzug
    • 4 octobre 2015 à 19:18
    Poème bien sage ... Mais avec une coloration humaine très ргоfопԁе ... Oh oui le printemps qu il était beau dans la fraîcheur des découverte de la vie et des nouvelles amitiés..
    Cette fois .. Le compromis que tu recherche est atteint... Aucun mots irriteront les oreilles sensibles...et le cerveau déviant...et mal pensent..
    Bravo au mаіtге de ce topic
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 octobre 2015 à 19:23
    Chacun a été ou sera adolescent(e).
  • jakou61 Membre élite
    jakou61
    • 4 octobre 2015 à 20:48
    Merci pour ce poeme clim ...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 octobre 2015 à 21:03
    Mais Bob, Yzzug, il faut se plonger dans l'épaisseur des souvenirs, et ça revient très vite ; rien ne s'oublie, tout s'efface mais la trace reste, il n'y a qu'à souligner les contours ; finalement, chacun porte en soi l'adolescent qu'il a été, et nous en sommes toujours animé.

    Cela me touche que vous ayez pu apprécier.
  • jakou61 Membre élite
    jakou61
    • 4 octobre 2015 à 21:06
    Je suis toujours un adolescent en fait et je m epanouis de plus en plus
  • yzzug Membre élite
    yzzug
    • 4 octobre 2015 à 21:16
    En réponse au message de climax69007 :

    Mais Bob, Yzzug, il faut se plonger dans l'épaisseur des souvenirs, et ça revient très vite ; rien ne s'oublie, tout s'efface mais la trace reste, il n'y a qu'à souligner les contours ; finalement, chacun porte en soi l'adolescent qu'il a été, et nous en sommes toujours animé.

    Cela me touche que vous ayez pu apprécier.

    En aout mon premier grand amour au masculin en octobre mes 15 ams ... Comment ne pas être totalement retourné par un joli sentiment quand on mélange une lecture pourtant universelle et sa vie personnelle... C est ca la poésie chaqu un prend ce qui lui plaie d un texte et le mélange a sa sensibilité..
    La il faut dire que ton choix de mots est bien universelle... Sauf peu être certain qui non pas eux la chance d avoir une véritable adolescence... Ou l on utilisé a autre chose ...
    Moi je suis incapable d écrire ces association de mots pour en faire de joli phrase... Mais je suis capable de ressentir a travers elles... La sensibilité et la beauté d âme de sont auteur .
    Bonne nuit clim
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 4 octobre 2015 à 21:46
    Yzzug, tu sais, la plus grande chanteuse de Fado, Amália Rodrigues - une merveille de sensibilité - était dans sa jeunesse totalement analphabète (ça ne faisait pas partie du programme du régime fasciste que de donner au peuple portugais les moyens de son émancipation minimale !), et elle chantait les plus grands poètes portugais ; c'est toujours resté un mystère pour elle que les mots, qu'elle ne maîtrisait pas, la mobilisent autant, et qu'elle puisse les exprimer avec justesse. Et elle aura elle-même composé des fados bouleversants, sur la base de ce mystère.

    Alors, nous sommes tous, plus ou moins, comme A. Rodrigues, à butiner dans des mots, avec le sentiment d'une incompétence, pourtant surmontée, vaille que vaille.

    Quand j'écris, j'ai le même sentiment que toi quand tu me lis, Yzzug !
  • lesssismore Membre pionnier
    lesssismore
    • 4 octobre 2015 à 22:38
    En réponse au message de ice.ko :

    Celui la j'aime bien.

    Mais celui-là seulement ?

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