En réponse au message de wokepice :

Si je peux me permettre quelques précisions:
1° La mortalité prévisible annuelle tourne autour de 600000.
Par conséquent, faire osciller sur ton graphique une nombre attendu de décès entre huit et neuf mille morts par semaine peut sembler bizarre.
Mais, en y regardant bien, on constate que les graphs ne prennent en compte que les "mauvaises saisons" (mi novembre- mi mai).
Conclusion: On meurt logiquement plus à cette période de l'année, indépendamment de la grippe et pourtant, le graphe minore apparemment les choses.
Serait-ce pour marquer les esprit en optimisant le ratio d'augmentation de la mortalité
Une surmortalité ponctuelle de 2000 décès sur un mois, c'est assez peu significatif sur un potentiel de 600000 mort qui DOIVENT claquer dans l'année considérée.
2° La grippe à connue une intensité inhabituelle. pendant l'hiver 2014-2015 mais avec la particularité de "sévir" particulièrement début 2015 plutôt que de s'étaler de fin 2014-début 2015.
Les décès ont été principalement le fait de personnes de plus de 65 ans.
Les vaccins ont été notoirement inefficaces au cours de cette épidémie.
Il faut ajouter à cette fuпeste année 2015 un pic de décès supplémentaire pendant la vague de сhаlеuг estivale puis pendant une vague de froid à l'automne.
Conclusion: On parle ici de mortalité grippale, non pas de gens non vaccinés mais de gens, vaccinés ou pas et qui en sont morts.
Cela m’amène sur un autre point: Le certificat de décès.
À partir de 65 ans, les trois quart des certificats de décès mentionnent AU MOINS TROIS CAUSES DIFFÉRENTES conduisant au décès.
Par exemple, on peut être atteint d'un cancer, faire un anémie gravissime et attraper la grippe.
Tout ça pour dire qu'il faut faire attention aux raccourcis statistiques, surtout quand les financeurs des études ont une idée derrière la tête…

Loin de moi l'idée de vouloir polariser le sujet entre pro et anti.
Mais j'aimerai y voir plus clair sur le sujet et trier le vrai du faux dans tout ça…
Pas simple, tant les choses factuelles sont montrées sous des éclairages dont le but est de mètre dans l'obscurité, tantôt les arguments à charge contre le vaccin, tantôt ceux à charge contre ceux qui s'abstiennent.
