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Voyageur ailé - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Voyageur ailé
  • lesssismore Membre pionnier
    lesssismore
    • 17 septembre 2015 à 19:27
    Je vous fais part des quelques vers qui ont été écrits aujourd'hui très rapidement.

    Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
    Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
    Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
    Le navire glissant sur les gouffres amers.

    À peine les ont-ils déposés sur les рlапches,
    Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
    Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
    Comme des avirons traîner à côté d'eux.

    Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
    Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
    L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
    L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

    Le Poète est semblable au prince des nuées
    Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
    Exilé sur le sol au milieu des huées,
    Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

    Kiwikou, le 17/09/2015
  • yoomy Membre suprême
    yoomy
    • 17 septembre 2015 à 19:29
    MDR!

    C'est ma-gni-fique et totalement écrit par toi x
  • lesssismore Membre pionnier
    lesssismore
    • 17 septembre 2015 à 19:34
    En réponse au message de rebel_heart :

    MDR!

    C'est ma-gni-fique et totalement écrit par toi x

    Merci <3
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 17 septembre 2015 à 19:49
    Whaou, quel talent xD
  • lilith2 Membre expérimenté
    lilith2
    • 17 septembre 2015 à 19:54
    En réponse au message de just-nobody :

    Je vous fais part des quelques vers qui ont été écrits aujourd'hui très rapidement.

    Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
    Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
    Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
    Le navire glissant sur les gouffres amers.

    À peine les ont-ils déposés sur les рlапches,
    Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
    Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
    Comme des avirons traîner à côté d'eux.

    Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
    Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
    L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
    L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

    Le Poète est semblable au prince des nuées
    Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
    Exilé sur le sol au milieu des huées,
    Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

    Kiwikou, le 17/09/2015

    Merci pour ce beau poème qui donne епvіе de prendre le large .
  • adrenalinea Membre élite
    adrenalinea
    • 17 septembre 2015 à 19:57
    C'est splendide et très bien vu,
    évidemment j'aime la dernière strophe
    je ne te connais pas mais tu n'as pas signé
    mais je ne me permets pas de dire que ce n'est pas de toi

    Lorsque le poète devient paranoïaque
    C'est qu'il est temps pour lui de déployer les ailes
    L'albatros lourd au sol s'envole pour Itaque
    Où guettent Pénélope et son fils Télémaque

    Fabio ou Adré...c'est pile et face
  • lilith2 Membre expérimenté
    lilith2
    • 17 septembre 2015 à 20:02
    Bien que n'ayant aucun don pour la poésie , ça ne m’empêche pas de l'apprécier .

  • cactus_sss Membre suprême
    cactus_sss
    • 17 septembre 2015 à 20:05
    Quel talent ! ...
  • slim57 Membre élite
    slim57
    • 17 septembre 2015 à 21:04
    Super ! et Adréa ta réplique
  • less6240 Membre émérite
    less6240
    • 17 septembre 2015 à 21:12
    Tres beau et bien ecris merci pour ce beau poeme

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