Je vous fais part des quelques vers qui ont été écrits aujourd'hui très rapidement.
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les рlапches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Kiwikou, le 17/09/2015
yoomy
Membre suprême
17 septembre 2015 à 19:29
MDR!
C'est ma-gni-fique et totalement écrit par toi x
lesssismore
Membre pionnier
17 septembre 2015 à 19:34
En réponse au message de rebel_heart :
MDR!
C'est ma-gni-fique et totalement écrit par toi x
Merci <3
lessismore
Membre suprême
17 septembre 2015 à 19:49
Whaou, quel talent xD
lilith2
Membre expérimenté
17 septembre 2015 à 19:54
En réponse au message de just-nobody :
Je vous fais part des quelques vers qui ont été écrits aujourd'hui très rapidement.
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les рlапches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Kiwikou, le 17/09/2015
Merci pour ce beau poème qui donne епvіе de prendre le large .
adrenalinea
Membre élite
17 septembre 2015 à 19:57
C'est splendide et très bien vu, évidemment j'aime la dernière strophe je ne te connais pas mais tu n'as pas signé mais je ne me permets pas de dire que ce n'est pas de toi
Lorsque le poète devient paranoïaque C'est qu'il est temps pour lui de déployer les ailes L'albatros lourd au sol s'envole pour Itaque Où guettent Pénélope et son fils Télémaque
Fabio ou Adré...c'est pile et face
lilith2
Membre expérimenté
17 septembre 2015 à 20:02
Bien que n'ayant aucun don pour la poésie , ça ne m’empêche pas de l'apprécier .