Il y a un accroissement très important des inégalités (concrètement de plus en plus de gens qui ne pourront pas se nourrir, et comme il y en a de plus en plus, plus le temps passe et plus il y aura de chance que nous soyons concernés). C'est un échec de société, un recul par rapport à la génération précédente.
Peut-être sera-ce l'occasion de revenir à la culture des jardins pour produire sa nourriture, planter des arbres fruitiers (?) et en faire profiter ses voisins, de relancer le troc ou les diners de famille ou entre amis pour diminuer les coûts avec des économies d'échelles. Désolé pour ceux qui habitent en ville ?
J'ai aussi l'impression que le gaspillage alimentaire diminue (aujourd'hui on ne peut plus se permettre de jouer avec la nourriture).
Politiquement, encadrer la hausse des prix et la spéculation sur la nourriture me paraît difficile mais pourrait être une solution. D'autant plus que la qualité de la nourriture ne cesse de diminuer.
Il faut aussi analyser si la faim n'est pas utilisé comme un levier pour orienter certains comportements (combien de parents acceptent des boulots difficiles pour nourrir leurs enfants, combien de personnes dans le monde ne font pas d'enfants par peur de ne pas pouvoir les nourrir, etc.). C'est triste à dire mais la peur de la faim oriente aussi les comportements.
En tout cas, j'espère que pour les nouvelles personnes en situation de précarité qui hésitaient à se rendre au resto du cœur, l'appel ne va pas les inciter à ne pas demander de l'aide quitte à agraver leur situation ...