La France a eu besoin pendant des années d'une forte immigration afin de soutenir son développement industriel et sans cette immigration, ce développement n'aurait pas été possible. Mais cela fait des années que tous les gouvernements, de droite ou de gauche, ont cesser de faire venir en mаssе des gens de l'étranger.
Mais c’est précisément parce que, dans le passé, les immigrés ont pu soutenir le développement qu’il est devenu inconcevable, aujourd’hui, de ne pas leur laisser ouvrir les frontières grandes ouvertes. On est un peu piégés par l’histoire, comme si l’on devait être redevable à vie en les laissant venir en France. Mais les immigrés d’hier ne sont pas les immigrés d’aujourd’hui : leur intégration est plus difficile, ils concernent davantage des non-européens et le climat socio-économique est beaucoup plus délicat. Autant de raisons pour repenser la politique d’immigration. Encore une fois, la vraie solidarité, ce n’est pas celle qui consiste à accueillir les immigrés dans un pays qui leur sera encore moins favorable que les Français dits de souche. La vraie solidarité, c’est de leur faire admettre qu’ils ne doivent rien attendre de la France : une politique d’immigration dissuasive sera l’idéal.
La gauche mais aussi la droite libérale préfèrent arguer que les immigrés viennent faire le sale boulot que les Français refusent de faire. Une belle propagande du patronat. Et c’est sur ce point, Marine Le Pen a d’ailleurs affirmé que l’immigration est un argument pour peser à la baisse sur les salaires. Finalement, le patronat met en concurrence les Français des étrangers et le gagnant sera celui qui acceptera de travailler dans les pires conditions pour le salaire le moins élevé. Bien entendu, les immigrés sont les plus à même à travailler dans ces conditions, qui ne seront jamais que meilleures que celles de leur pays d’origine. On voit bien que UMP et PS (et leurs satellites centristes ou écologistes) sont à la botte du patronat, de manière consciente ou non.
Il y a en France moins de 5 millions de Musulmans (dont des Français de souche et beaucoup d'Asiatiques, très * dans leur pratique religieuse), difficile de parler d'islamisation et sur ce chiffre, moins de 1% sont des croyants purs et durs. Les paroles du FN à propos de l'islamisation de la France ne sont pas fondés et ne sont que sable jeté aux yeux des gens pour cacher improbabilité et le vide sidéral de leur programme politique.
L’islamisation est un processus, elle n’est donc pas à son apogée. Dans les faits, ils restent aujourd’hui minoritaires mais ce n’est pas leur nombre qu’il faut regarder mais leur croissance. On constate une proportion de plus en plus forte de musulmans alors qu’à l’inverse, les chrétiens ont moins de poids qu’il y a quelques années. Le rapport de force est logiquement favorable aux musulmans et en ce sens, on peut parler d’islamisation. On voit aussi que, malgré le fait qu’ils soient minoritaires, ils arrivent à s’imposer sur le champ médiatique et, par conséquent, leurs revendications rencontrent un auditoire plus large. La gauche, en particulier, quand elle n’accorde pas son crédit à ces revendications, bat en retraite et préfère s’attaquer à l’Eglise. La droite libérale met, quant à elle, de l’huile sur le feu.
Rien ne sert de nationaliser une industrie qui n'est plus compétitive. Pourquoi produire des objets qui ne trouveraient pas acquéreurs en raison de leur faible niveau de technologie, de leur faible niveau de qualité et de leur prix au dessus de la moyenne. Prenons comme exemple les voitures françaises : comme beaucoup de Français, je roule avec une voiture étrangère parce que j'en apprécie la qualité, la finition, la technologie et la fiabilité. Ce n'est pas en la nationalisant qu'on sauvera l'industrie automobile française. Il vaudrait bien mieux regarder sur ce qui marche bien comme l'industrie du luxe et en tirer des leçons c'est comme cela qu'on arrivera à faire des progrès et à sauver des emplois en France. Là aussi le FN est totalement à côté de la plaque !
Aujourd’hui, c’est l’automobile. Demain, ce sera peut-être luxe. Se concentrer sur nos atouts ne suffit pas pour développer une économie. On ne se repose pas sur ses lauriers. Je pense notamment au Japon qui s’est essayé, avec brio, à des secteurs pour lesquels le pays n’était pas réputé. L’économie doit ratisser le plus large possible parce qu’elle sera ainsi à l’abri de crises sectorielles qui deviennent structurelles. Je ne me prétends pas économiste, bien loin de là, mais il faut avouer qu’en France, le débat est complètement cadenassé. Montebourg a émis l’hypothèse d’une nationalisation temporaire de Florange en attendant un repreneur. Il s’en est pris plein la gueule, surtout dans son propre camp. D’autant qu’il ne faut pas oublier que tout рlап social n’est pas raisonné : les grands groupes, qui peuvent avoir du poids sur la scène économique française, ne licencient pas parce que l’activité n’est plus rentable mais ils le font parfois pour marquer leur ргоfопԁе divergence idéologique avec le gouvernement en place ou même pour leurs intérêts personnels (pour avoir de plus gros dividendes, etc). Les nationalisations doivent permettre aux entreprises en difficulté d’assurer une gestion, au moins désintéressée, tout en assurant aux victimes du рlап social de garder leur emploi. Cette nationalisation doit être temporaire, le temps de voir si l’activité peut être rentable pour le pays ou même en attente d’un repreneur. Enfin, la nationalisation ou du moins l’action de l’Etat est utile quand les entreprises sont en manque de trésorerie. Beaucoup d’activités cessent non pas par manque de rentabilité mais parce qu’elles sont une trésorerie insuffisante. La faute, là encore, à des banques frileuses et mal gérées.
