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Alexis Tsipras x (page 3) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : Alexis Tsipras x
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 25 janvier 2015 à 21:26
    Bonne soirée !
  • jimmik83 Membre expérimenté
    jimmik83
    • 25 janvier 2015 à 21:54
    Exemple, si tu es au Crédit Agricole et que la Grèce fait faillite : tu risques de trouver ton compte vide...

    Sinon tu es au courant qu'en France il y a un fond de garantie des dépôts qui te rembourse à hauteur de 100 000 EUR en cas de faillite d'une banque ?

    Ha c'est rassurant
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 25 janvier 2015 à 23:18
    Disons que 100 000 EUR ce n'est pas rien, ce n'est pas "vide", maintenant si tu disposais de plusieurs millions, je dis bien fait pour ta gueule :)

    Mais vu la caisse pourrie derrière toi j'en doute :p
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 26 janvier 2015 à 00:19


    Il y a dès les premiers mots d'Alexis Tsipras un vocable que je n'avais pas entendu depuis longtemps. Si j'en crois la traductrice, il se réfère à la notion de "mandat", notion essentielle dans le mouvement ouvrier : la responsabilité envers ses mandants - les électeurs en étant la figure électorale - doit être assumée, et Tsipras - s'il ne prend pas ce mot à la légère - va vite s'apercevoir que son programme minimum est incompatible avec le cadre institutionnel de l'Union européenne. Tsipras va très vite s'apercevoir que l'on ne peut pas négocier la dette indue avec le FMI, la BCE et les autres institutions du capital financier, et la payer : qu'il parle de cette dette comme d'une chose légitime qui serait due aux créanciers est déjà un mauvais signe. La seule justice dans cette affaire est le refus de payer, point final, et de s'adresser aux peuples d'Europe que les capitalistes saignent (en France, par le pacte de responsabilité de Hollande et Valls) pour y prendre des points d'appui.

    Quoi qu'il en soit, la Grèce montre la voie et une époque autre commence.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 26 janvier 2015 à 00:31
    Mais, par ailleurs, le suspense autour de la majorité absolue ou pas de Syriza est un faux problème.

    Alexis Tsipras a déclaré, avant les élections législatives, que son parti désirait gouverner la Grèce avec le parti centriste Dimar, ce qui a eu un effet très rassurant sur les "élites oligarchiques, ennemies de la démocratie" qu'il dit être les perdants de ces élections
  • yggdrasil Membre élite
    yggdrasil
    • 26 janvier 2015 à 08:23
    Comme cela a été dit plus haut, Tsipras a l'intension de mener une politique européiste ; et le parti Syriza - fût-il récupéré et détourné, en France, à des fins électoralistes, par Mélanchon et consorts - n'est pas un parti de gauche révolutionnaire. Pour se rapprocher du pouvoir, Tsipras a dû assouplir les idéaux communistes qui l'ont lancé dans l'arène, pour penser en termes de réformes et non de révolution. C'est une compromission pour les uns. Mais c'est aussi un compromis réaliste, lorsqu'on imagine les conséquences d'un repli national, au moment où les économies sont interconnectées. Quand on lit son programme économique, on retrouve quelques grands traceurs des politiques de relance keynésiennes : salaire minimum, minimas sociaux, soutien de l'économie par la dépense publique (notamment par l'emploi de fonctionnaires), etc. Rien de bien original. Il ne rompt pas avec le système économique libéral, bien qu'il se heurte au dogme de Bruxelles, pour qui Keynes est un gros mot.

    Contrairement aux prédictions des Cassandre allemandes intéressées à nous laisser entrevoir le pire pour nous faire croire que le Diable frappe à notre porte, il ne faut pas porter une oreille trop attentive aux coups de clairons victorieux des partis anticapitalistes, ou souverainistes. Ce n'est pas un constat d'échec général de l'idée d'Europe ; c'est le semi-constat d'échec, en Grèce, d'une certaine idée de l'Europe, marquée par un dogmatisme économique déshumanisé, et minée par des collusions financières. Au mieux, on repensera l'encadrement des dettes publiques, le pacte de stabilité et la règle des 3% ; au pire, ce sera un pétard mouillé et Syriza ravalera une partie de ses promesses. En échange, on mettra sous le tapis quelques dérapages de la dette publique ; on prononcera quelques sanctions fantoches, pour éviter de donner trop d'idées aux États qui voudraient emboiter le pas des grecs. Et tout le monde rentrera dans le rang, après avoir tenté un pas de côté.
  • metal Membre émérite
    metal
    • 26 janvier 2015 à 08:25
    Bonjour, cette élection réactionnelle à l'austérité, n'est pas une catastrophe, elle peut limiter la gourmandise sans fin des banques.
    La dette Grecque est ce qu'elle est par les dépenses que les grecs tous comme les portugais espagnols et autres ont exagérément faites avec l'argent de l'Europe.
    Des idépenses à ne plus finir.
    Cependant hors de la dette, c'est la gourmandise des banques qui étrangle ce pays avec un taux d'intérêt exagérément fort.

    Il suffirait que ce taux soit renégocié et ce le sera, à un taux identique à celui de la France pour permettre le remboursement du capital et non des intérêts de cette dette.

    L'effacement de la dette serait un problème, si ça se fait, car l'Europe donc nous devrons payer, alors que notre dette par habitant est déjà très forte, pour la même raison, les intérêts demandés par les usuriers.

    Je suis plutôt satisfait d'une réaction électorale puisque je pense qu'il faudra une mini révolution ou une mobilisation comme le 11 janvier pour modérer l’appétit féroce des systèmes financier qui dévorent l'économie.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 26 janvier 2015 à 08:37
    Bref, l'utopie passée il faudra bien revenir à la réalité, un oiseau ne volera jamais les ailes attachées...

  • metal Membre émérite
    metal
    • 26 janvier 2015 à 08:39
    Il est caractéristique de l'urgence bancaire de voir que pour la X-ième fois, les banques privées "refilent " les créances aux Etats avant le krack et ce chaque fois, il y a collusion entre banques et gouvernements.
    Pour la Grèce, le scrutin du 25 janvier, ont fait bondir les taux d'emprunts du pays au-delà de 10 %
    Par comparaison, actuellement la France emprunte à 0.4% tellement il y a des liquidités dans le monde financier et que la France est encore un havre économique.

    Pour faire simple: l'exemple serait celle des Grands Magasins qui distribuent des cartes de paiement pour que les clients achètent sans compter, mais au moindre découvert le taux usuraire est de plus de 20%.

    Le client est tenté de dépenser, et hop il se fer à l'hameçon de l'endettement. La fable de la cigale et la fourmi est toujours d'actualité.

    Chaque seconde les intérêts de la dette publique de la France coûte près 1500 € (compteur), soit plus de 45 milliards d'euros payés en 2014 sur une dette publique totale de 1885 milliards d'euros environ en mars 2014 soit une dette de plus 25.830 euros par Français et 16.644 € d'intérêt par famille. Cette charge de la dette est aggravée chaque année par un déficit public qui ne se résorbe pas.

  • borgia Membre pionnier
    borgia
    • 26 janvier 2015 à 12:37
    Faisons comme en Islande, merde !

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