Il me semblait aussi quand j'ai vu le titre de ton sujet que c'était un nom de Québécois!
Ça fait des années que ne lis plus faute de temps, mais ça semble intéressant, et je suis curieux de voir si son cheminement, ses premières ехрéгіепсеs ressemblent à ce que j'ai vécu.
En passant je ne sais pas en France, mais c'est fréquent ici au Québec que de jeune garçons qui vivent dans des petits villages loin des grands centres où l'hоmоsехualité est encore un peu taboue, que ces jeunes quittent leur village et s'exilent vers Montréal ou Québec la ville.
Par contre, ils quittent souvent avec seulement assez d'argent pour se payer le trajet et arrivent parfois sans un sous et ère dans le village gay, se ргоstіtuеnt pour quelques dollars pour s'acheter de la bouffe. Dans le quartier gay de Montréal que j'ai longtemps fréquenté, dans les petites ruelles en fin de soirée, c'est plein de jeunes hommes qui offrent leurs services, mais parfois ils tombent dans les mains de pim (proxénète) qui les prennent sous leurs ailes, les loges, nourrissent, leur fournissent la dope pour qu'ils soient capables de performer et faire plusieurs clients par jour.
Parfois aussi ils sont récupérés par des hommes d'âge mûr qui eux aussi les prennent sous leurs ailes en retour de service sехuеl. Un film documentaire est sorti sur ce sujet en 2008, Men for Sale, le voici en entier et gratuit sur Youtube. Par contre pas certain que vous aller tout comprendre, c'est en langage québécois pure laine!
Men for sale est un film documentaire de 2008 du réalisateur canadien Rodrigue Jean, sur des ргоstіtuéеs de sехe masculin travaillant à Montréal et Québec. Le film a été tourné sur une période d'un an au Village gay de Montréal.
Si tu aimes lire ce genre de livre, probablement que tu aimerais Michel Tremblay, un de nos grands écrivains, étant gay lui-même, il a écrit quelques romans sur le sujet si je ne me trompe. En tout cas La nuit des princes charmants en est un. J'en avais fait parvenir un exemplaire à notre défuпt Serge (Climax) à sa demande, parce qu'il était incapable de le trouver en France et il était un grand fan de Michel Tremblay.
Merci Yann pour nous avoir parlé de ce bouquin!
Je vais assurément essayer de me trouver du temps pour le lire, ben en premier... de le trouver!