J’ai fait mon arbre et suis remonté, du côté paternel, sur une branche bourgeoise puis noble pour arriver à louis VII, et donc a Charlemagne, même au delà…
Après 1650, il est très difficile de trouver des écrits pour vérifier la véracité des naissances. C’est François Ier qui instaure un état civil obligatoire tenu par les paroisses, jusqu’à la révolution qui instaure l’état civil moderne, tenu par les mairies. Les paroisses ont mis plusieurs dizaines d’années à mettre en place les registres et avant 1600 pour celles qui l’ont fait, c’est souvent en latin… les autres actes en vieux François, sont surtout à déchiffrer. Mais il existe des livres, tutos, blogs, explications… Geneanet est une mine d’or. My héritage, associé depuis peu à Filae, est le must… mais l’abonnement annuel est très cher. Enfin, maintenant, les archives départementales sont toutes en lignes gratuitement, à quelques exceptions près…. Et ça a fait gagné du temps.
Dans mon arbre, la première surprise que j’ai trouvé était un secret de famille, bien gardé, concernant mes grands parents maternels… je savais que ma grand-mère était veuve et avait quitté Rouen en 1940, à l’arrivée des allemands, pour travailler à paris avec sa fille (ma mère qui avait 10 ans). Or j’ai constater, que le grand-père était décédé le 31 décembre 1941 à Rouen….. j’ai fini par questionner ma mère, encore en vie a l’époque, pour comprendre cette situation. Et elle a fini par me dire qu’elle n’avait pas vraiment connu son père, car ma grand-mère était partie avec sa fille sous le bras, le grand-père, alcoolique, ayant porté la main sur ma grand-mère…. Et croyez bien que ma grand n’était pas une femme à se laisser faire. Donc finalement, ils étaient séparés depuis 1933. Les causes de son décès (maladie de peau ?) demanderaient à être recherchés… mais, s’il existe des archives médicales , elles ne sont pas en ligne.
J’ai également retrouvé la sépulture de mon arrière grand-père maternel, mort à la guerre 14/18, au début de la guerre. Et le journal de campagne de son unité (territoriale) qui n’était pas armé pour contenir une offensive au front, mais les allemands avaient pris de court les français et étaient arrivés dans l’Aisne trop vite.
Et la deux date possibles pour son décès… une bataille ayant eu lieu le 14 septembre 1914, ou le 14 oct. il faut savoir, que sur les journaux de campagnes des compagnies, on retrouve les noms des morts lorsqu’ils ont été officiers ou sous-officiers. Pour les soldats…. C’est un chiffre global. Ma grand-mère m’ayant toujours dit que parti le cinq août, il écrivait tous les jours à sa femme et qu’elle n’a plus rien reçu au bout d’un mois…
Et lorsque j’ai parlé de cette découverte à mon père, il m’a appris, ce que je n’avais jamais entendu, à savoir qu’il avait perdu une jambe… alors là, j’étais sur le сul. Comment avait-il pu savoir ce détail que personne ne se rappelait vraiment.
En tout cas, merci au site mémoire des hommes.
Et j’ai découvert beaucoup d’autres choses… mais là c’est déjà assez long comme ça ! ?
D’ailleurs, on pourrait aussi parler de psychogénéalogie, et des répétitions qu’on vit aujourd’hui volontairement ou non, qui sont souvent de drôles de coïncidences ??