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Atelier d'écriture... - Jeux & divertissements

Sujet de discussion : Atelier d'écriture...
  • franck94 Membre occasionnel
    franck94
    • 5 décembre 2011 à 21:23
    Salut à toutes et tous. Comme je m'ennuie un peu, par moments, je me suis dit "et si je tentais un micro atelier d'écriture"... Donc, je le débute en vous livrant un petit texte, écrit un soir de solitude, avec mon chat, et une bière Leffe posée sur mon bureau. Bonne lecture, mais j'attends surtout que vous postiez vos propres compositions... Pour passer le temps, ou commenter...
    Bises.
  • franck94 Membre occasionnel
    franck94
    • 5 décembre 2011 à 21:23
    Las… Il est tard… A peine le temps de mettre un pied chez moi que déjà Mystik me réclame à grands cris… Normal, cela fait plus de 12 heures que je suis parti.. Qu’en est t il de sa gamelle ?? Vide, bien sur..

    Le temps de remplir de croquettes diététiques son assiette, que déjà le poids de mes 40 ans se fait ressentir.. Je suis las… Une vie trop rapide, un travail trop prenant.. Ou est la place aux sentiments et à la joie de vivre.. ? Je me le demande... Non, pas ce soir, pas епvіе de faire un point sur ma vie…

    A peine déposée la pitance du tigre miniature sur le sol et déjà, elle saute dessus avec la voracité de son espèce… Ha, heureuse femelle… Manger, abri, amour… Bon… Voilà que cela me reprend… Allez, rien de telle qu’une bière fraîche en fin de journée pour chasser les cafards des bouchons parisien… Je me débouche la bouteille et choisi avec soin le verre qui correspond dans ma collection… Voyons, ou ai-je fоuггé le verre se mariant avec l’étiquette de la bouteille… Ha, le voila, bien caché parmi la centaine de confrères, dans son écrin étriqué par manque de place dans cet petit appartement…

    Enfin… Me voici installé face à la télé brayante, le verre à la main, les pensées en berne… Je me laisse aller… Une lampée de ce breuvage ancestral, et je jette un œil distrait à une émission quelconque… Il va falloir penser à faire la lessive me dis je… Bof, elle attendra bien demain … ?

    Sans m’en rendre compte, je retourne dans mes pensées … 40 années de vie.. Si peu, mais parfois tant… 40 années de quoi… 40 années à grandir, à gagner en ехрéгіепсе.. Une vie professionnelle qui se remplit, et qui me permet de vivre agréablement, certes… Mais quand même… Je m’ennuie… Tout à mes pensées, je prends soudain conscience que le Lynx modèle réduit établit ses quartiers sur mes jambes et se lance dans un concert d’adagio de ronronnements. Quelle beauté. Quelle merveille de la nature. Je ne me lasse pas de ses poils lustrés par une toilette méticuleuse, de ses petites pattes de velours si douce, mais si dangereuses.. Mon regard se perd dans le sien, regard hypnotique de félin. Bizarre, plus je me fonds dans son regard, plus la réalité semble flotter autour de moi… Mystik, où m’emmènes tu ?



    Aïe !!! Ce bruit de verre brisé me tire de ma torpeur. Il rugit à mon oreille tel un vacarme assourdissant, alors qu’il ne s’agit que d’un verre se fracassant sur le sol ! Mes moustaches frétillent.. Quelque chose a changé dans l’air. Je contemple ce grand corps étalé sur le canapé. Mais que fait cet homme chez moi ? Mon cœur se met à battre la chamade, je me sens mal… je me vois étalé sur la canapé, le verre explosé sur le sol en myriades de petits morceaux étincelant au soleil qui baigne mon appartement. Je ne comprends pas.. Je pense que j’ai perdu connaissance face à ces images intraitables par mon cerveau.

    Une fois revenu à moi, il m’a fallut me faire une raison. C’est bien moi que je contemple, baigné dans une couleur bleutée… une irrésistible епvіе de faire ma toilette me prend soudain et me voici en train de me léсhег une patte, tout en contemplant mоп согрs humain avachi sur ce canapé… Comme l’homme semble si fragile... Tout en me passant une patte derrière l’oreille, je tente de rassembler mes pensées en quelque chose de cohérent… J’ai 40 ans, je pleure sur ma vie, et je me contemple.. Hum… Je tente de me déplacer.. Mes jambes ne fonctionnent plus sans mes bras ?? Ma première tentative équivaut à une tête écrasée sur le sol.. Ai-je trop abusé sur la bière ?? Je contemple toujours ce double de moi, les yeux clos, un bras ballant vers ce qui fut un verre à bière… Mystik ? Où es tu ? Marrant, je pense être mort, mais je pense à mon chat en premier.. Stop ! Attend, redevenons lucides.. Où suis-je ? Tout en réfléchissant, je sens ma ԛuеuе qui s’enroule autour de mоп согрs… Mais depuis quand ai-je une ԛuеuе ?

    Brusquement, une conscience animale me tire de mes réflexions. Elle es là, tapie dans l’ombre de mon cerveau, elle réclame sa place à force de lamentations.. J’écarquille les yeux et les plisse sous l’effort de la concentration : la lumière qui inonde mon appartement m’ébloui. Je ne comprends pas tout ce bleu permanent… Je me regarde une nouvelle fois, étranger à ce corps qui semble dormir. Je n’ose pas y croire. Je suis entré dans le corps de mon chat ?
    Accordant les pattes que je prenais pour mes bras, avec les pattes arrières puissantes, je me dirige d’une démarche titubante vers le miroir de la salle de bain, et je reconnais le reflet de cette silhouette féline et gracieuse.. Mystik.. Que m’as-tu fais ?

    Pas епvіе de réfléchir.. Je retourne vers mon moi endormi, et constate que je suis toujours vivant.. Les yeux entrouverts laissent apercevoir un regard vitreux, mais la respiration est régulière et les battements de mon cœur humain résonnent tout aussi régulièrement dans mon oreille de chat… Ok, ce n’est pas courant, mais pourquoi pas ? Après tout avec mon adoration des chats, de quoi me plaindrai je ?

    Je me laisse donc aller aux exigences de mon nouveau corps : je teste la puissance de mes pattes arrières en bondissant sur la table, mon équilibre en visant le rebord du meuble télé.. Ha !! Сhаttе veinarde ! Quelle souplesse… Hop, un passage au bol à croquettes (hum, il faudra que je pense à changer de marque, pas très goûteux tout cela !!) et à la gamelle d’eau. Je profite de ce festin terminé pour me refaire une toilette complète.
    Mais pourquoi ai je bouclé toutes les portes ? Je profiterai bien volontiers de cet état de fait pour visiter un peu le quartier…
    Voyons… Je n’ai pas bouclé la serrure de l’appartement en rentrant.. Déjà un bon point. Mais comment ouvrir une porte avec des petites pattes ? Et bien tout simplement comme le faisait cette сhаttе maligne : en sautant sur la poignée et en poussant sur la porte avec les pattes arrières… Hop, je tente ma chance.. Dommage, la porte d’entrée s’ouvre vers l’intérieur.. Mais le déclic de la poignée me rend plus gaillard… Retombé sur le sol après avoir actionné la poignée, je regarde mes pattes : la pointe des griffes est apparente… Un petit effort… après avoir bougé les tendons, les bouts des pattes et autres muscles, je découvre enfin ceux qui permettent de sortir mes griffes héhéhéhé… Quelques grattements frénétiques contre la porte à peine entrouverte, et c’est la liberté, me voici dehors….

    Que le couloir me semble gigantesque soudainement ! Je l’ai traversé tellement de fois pourtant. Mais ce n’est pas cet aspect de l’extérieur qui saura me retenir cloîtré chez moi : je suis un chat non ? Je me lance donc toutes griffes dehors dans ce temple gigantesque orné de marches qu’est mon couloir. Me voici, train arrière dépassant ma tête en train de dévaler les escaliers.. Mais qu’est ce qui me prend ? L’епvіе soudaine de liberté, cette rupture avec l’humanité me rend ivre, ivre de joie, ivre d’insouciance.. Je me fais l’effet d’un Magellan explorant un monde inconnu, et prêt à en découdre avec les éléments. (Croyiez moi, me comparer avec un marin est la meilleure comparaison possible.. les images défilent devant mes yeux, sans que je ne puisse correctement arriver à garder pied sur la terre ferme)…

    Sans croiser personne, je me retrouve à la porte de mon immeuble.. Las, cette dernière est close. De mon regard perçant, j’aperçois une forme vaguement humanoïde dans l’allée qui conduit à cette fameuse entrée. Je me tapis dans l’ombre, dans l’attente de cette arrivée salvatrice.. A peine la porte poussée par l’inconnu que je suis dehors, d’un bond de mes puissantes cuisses. Les odeurs m’assaillent. Accompagnées des bruits alentours. Je sens mes moustaches frémir aux moindres vibrations de l’air. Tient, la voisine du 3eme s’engeule encore avec son mari… Sans réfléchir, je poursuis ma route dans la pénombre de la soirée qui débute. Je n’ai pas froid. Les poils sont agréables, à entretenir régulièrement, mais agréable. Occasion d’une nouvelle pause toilette. Le dernier coup de patte donné à ma robe, je reprends mon chemin. Je vise du coin de l’œil un arbre surplombant un lotissement. Pourquoi pas ? Mes griffes sortent maintenant sur commande, et je me retrouve en quelques secondes sur le toit du lotissement. Quel рlаіsіг de humer l’air frais et d’essayer de résoudre les milles combinaisons d’odeur qui affolent mes narines.

    Soudain, un sens que je ne saurai définir m’alerte : une présence se rapproche de moi… Je remarque un individu louche. Un peu plus grand que moi, et plus gros aussi, il se rapproche. Son regard d’agate ne me lâche pas, il me toise. Ses poils se hérissent et son cri m’emplit de terreur. Je ne sais pas comment réagir face à l’agresseur… Dans ma tête, la présence animale veut reprendre sa place. Son instinct de survie me dicte la marche à suivre. Tout les poils de mоп согрs se hérissent, et ma gueule pousse un son guttural. L’inconnu s’arrête, me toise et décide de passer son chemin. Mon adrénaline redescend… Quelle peur… Raisonnablement, je pense à mon foyer, mon petit appartement ou je me sentais si bien… Et si je rentrais chez moi ?
    Je regarde l’arbre qui a permis mon ascension et commence à me demander si la descente sera aussi facile.. Je tente un saut vers sa branche la plus proche.. Avec un rétablissement digne d’un grand athlète, je reprends fièrement mon équilibre… Bon.. Descendons maintenant… Toute griffes dehors, j’entreprends la descente, mais reste bloqué.. Je n’y arrive pas.. Que Faire ? Me laisser tomber ? De mon nouveau regard perçant, je calcule rapidement la hauteur a laquelle je me trouve et pense que cela ne serait pas raisonnable. Bon.. Un appel au secours semble inévitable… Je me racle la gorge et pousse le plus beau miaulement que je n’ai jamais entendu…

    -- à suivre --
  • franck94 Membre occasionnel
    franck94
    • 5 décembre 2011 à 21:24
    Plusieurs minutes après, et après une centaine de miaulements, tous d’une note cristalline, les lumières de certains appartements se sont allumées. Je pense à un proche dénouement… En effet, mes espoirs sont confirmés lorsque je vois arriver un humain, avec son échelle et son épuisette. Il était temps, mes griffes enfoncées dans l’écorce de l’arbre commençaient à me faire mal. J’accueille l’inconnu par un ronronnement doublé d’un miaulement de remerciement. Il m’attrape dans son épuisette, et je me retrouve dans une position inconfortable, sur le dos. Quelques secondes plus tard, sans ménagements, il me dépose dans une sorte de mini cage ! Quelle insolence ! M’emprisonner ? Moi ? Mais je n’ai rien fait… Brusquement, je pense au petit collier doré que j’avais offert à Mystik, au début que je l’avais.. Mais tellement effrayé par l’idée qu’elle puisse s’accrocher avec ce fichu bijou dans les branches lors de nos déplacements hebdomadaires à la campagne, je lui avais retiré… Je réalise alors que ce ne sont pas les petites grands-mères de l’étage du dessous, qui trouvent « si mignon » mon petit chaton qui sont venues me sauver, mais la fourrière… Miawwwoooo ??? Ma conscience animale se débat… J’ai de plus en plus de mal à conserver mes idées claires.. L’adrénaline coule à flot dans mes veines. Je commence à perdre pied, tandis que la camionnette qui emmène la cage dans laquelle je suis emprisonné démarre.

    J’ouvre avec difficulté un œil après l’autre. La télé annone toujours. Et le chat ronronne sur mes jambes, nullement perturbé par le verre fracassé sur le sol. J’ai les idées embrumées. « Et si j’allais me coucher ? », me dis en ramassant les morceaux de verre. Dés demain, je change la marque des croquettes de mon chat et lui rachète un collier.

    Bonne nuit.
  • va527 Membre élite
    va527
    • 5 décembre 2011 à 21:37
    J'aime beaucoup ton idée & ce que tu as fait.

    Mais si j'écris, ce sera hyper long
  • romantiquedu14 Membre élite
    romantiquedu14
    • 5 décembre 2011 à 21:40
    Excellent!!
    Mais,si je me mets à écrire...,il me faut du temps!!Trouver le bon mot,la bonne expression...,éviter si possible de faire trop de fautes d'Orthographes....et de conjugaisons!!Mon Dieu...,c'est impossible!!
  • franck94 Membre occasionnel
    franck94
    • 5 décembre 2011 à 21:42
    Long ou pas long, fautes ou pas fautes, lachez vous. Juste histoire de se lire, de rêver, de pleurer ou que sais je ?? Allez Ne sommes nous pas ici, toutes et tous pour tenter de "lire" dans les autres et trouver, pourquoi pas, la personne, dont la lecture nous emeut ? Je sais, je raconte n'importe quoi, mais laissez vous aller ! même si c'est en 10 posts, on prendra le temps qu"il faut !

    Et merci aux premiers messages sympathiques ;)
  • mahouarn Membre suprême
    mahouarn
    • 5 décembre 2011 à 21:54
    Suand c est trop long sur un post j ai du mal a lire jusqu au bout,!!!! je preferes mettre tout cela sur un cahier mes écrits ou mes poêmes
  • franck94 Membre occasionnel
    franck94
    • 5 décembre 2011 à 21:57
    Ok, Hervé, comme tu le sents... Mais un copier/coller des posts d'une histoire dans Word, et cela permet de lire à tête reposée l'histoire... N'hésite pas à nous faire part de ce que tu souhaites partager... Je le fais, et par епvіе de poster quelques histoires, mais aussi par епvіе d'en lire... Peut être une mauvaise idée "suante" ? J'attends ceux que ça tente ! Nous écrivons tant et tant en Tchat, Msg priivés, posts...
  • va527 Membre élite
    va527
    • 5 décembre 2011 à 22:00
    Ok, je vous présente le début de mon roman.


    La Mariée Rouge
    Chapitre 1 :
    Dans un grand appartement New Yorkais, un réveil se mit à sonner, Alexandra posa sa main dessus pour l’éteindre, elle s’étira avant de se lever pour se diriger vers la fenêtre, elle tira les rideaux, Alexandra plissa les yeux à la vue de la lumière puis regarda la vue de Central Park, un jour d’été. Des coureurs parcouraient le tour du lac, des personnes promenaient leurs сhіепs, elle sourit. Elle était heureuse d’avoir quitté sa ville natale pour venir à New York et devenir une très grande journaliste d’une chaine télévisée à grand succès. Alexandra traversa sa chambre et se déshabilla pour prendre une bonne douche bien сhаuԁе, elle se regarda dans le miroir, sa chevelure blonde tombait en dessous des épaules, elle se demandait quelle coiffure optée pour la répétition de ce soir, elle choisit de se faire un chignon. Son téléphone fixe sonna, elle attrapa le combiné. C’était le concierge qui la prévenait que son taxi était arrivé. Elle s’habilla rapidement, elle prit sa valise et se dirigea dehors son appartement. Le concierge lui fit signe de la main lorsqu’elle grimpa dans le taxi. Une fois dans le taxi, elle se maquilla, elle mit du mascara et un rouge à lèvre de couleur naturelle. Elle s’adossa sur son siège et se remémora les moments qu’elle avait passé avec sa meilleure amie, Beth. Elle se rappela que la première fois, elles s’étaient détestées car elles voulaient être la capitaine des cheerleaders mais elles avaient juste été sélectionnées pour être dans l’équipe puis en science, elles avaient été partenaires et c’est à partir de là qu’elles avaient été les meilleures amies du monde puis à la fin du lycée, elles avaient chacun pris un chemin différent, Beth était partie dans une école de cinéma à Los Angeles et Alexandra avait choisit une université de journalisme à New York mais elles s’appelaient souvent, elles parlaient à travers facebook et tous les ans, elles s’organisaient un voyage mais l’année dernière, Beth avait un tournage de son premier grand rôle au cinéma, une vraie réussite selon Alexandra. Le chauffeur de taxi la sortit de ses pensées, elle donna un billet de cinquante dollars, elle descendit du taxi, prit sa valise & rentra dans l’aéroport. Elle se dirigea vers les comptoirs pour déposer sa valise. Après avoir passé la douane, elle décida de faire les boutiques, elle regardait juste les vêtements, les chaussures, les sacs, elle voulait acheter mais elle savait que c’était à cause de son anxiété pour le décollage. Elle acheta un muffin au Starbuck Café et le mangea tranquillement tout en feuilletant son journal. Lorsqu’elle entendit que les passagers pouvaient se diriger vers l’embarcation, elle attrapa son sac à main et se dirigea vers le carré VIP, qu’elle détestait fréquenter à cause de personnes qui pensait être supérieur aux être. Elle s’installa à sa place, elle écouta les instructions et demanda un verre avant le décollage pour prendre un cachet. Elle dormit pendant tout le trajet, elle fut réveillée par un steward lui disant qu’elle était arrivée à destination de San Francisco. Elle sortit de l’avion et alla chercher sa voiture de location, une magnifique Ford Mustang bleue ciel et blanche. Elle adorait cette voiture, cela lui rappelait de merveilleux souvenirs avec son grand-père qui l’emmenait faire de longue balade avec cette voiture. Elle monta dans la voiture et se dirigea vers Sausalito où Beth vit.

    Chapitre 2 :
    Beth French était assise devant sa coiffeuse, elle souriait à l’idée de se marier, elle était vraiment heureuse avec Steve. Elle ne l’avait jamais été. Beth attrapa une pince et accrocha ses cheveux derrière, elle retira son peignoir et entra dans son bain moussant, elle en avait besoin avec tout ce qu’elle a vécu ses derniers temps, elle se laissa aller, elle s’endormit mais son sommeil fut de courte durée lorsque son téléphone sonna. Elle sortit de sa baignoire, elle enfila son peignoir et attrapa son téléphone.
    « - Allo ?
    - Beth, c’est Mary Ann, nous avons un problème pour ce soir, vous avez invités quelqu’un au dernier moment.
    - Oui, je le sais bien mais c’est un très grand ami et j’aimerais qu’il rencontre ma meilleure amie. Placé-le à coté d’elle.
    - Très bien mais c’était pour le plat, le chef n’a pas assez de viandes.
    - Ma meilleure amie est végétarienne, je lui en avais fait part. Donc il ne devrait plus avoir de problème.
    - Alors, parfait. A ce soir, ma futur belle fille.
    - A ce soir, Mary Ann. »
    Beth raccrocha, elle souffla et rentra dans sa baignoire pour prendre une douche. Elle sentit ses nerfs se relâcher quand l’eau froide toucha ses épaules & sa nuque. Après une douche, elle enfila un simple jean et un t-shirt mauve, elle enfila des baskets et partit au magasin de mariée pour aller chercher les robes. Sur le chemin, elle reçut un sms, elle le regarda, écarquilla les yeux et le jeta dans son sac à main. Après s’être garée, elle se dirigea vers le magasin. La vепԁеusе lui sourit et partit chercher les robes. Beth attendit au comptoir, quand son portable sonna de nouveau, elle le sortit de son sac. Elle grogna, elle le remit dans son sac. Elle passa sa main dans ses cheveux et regarda la vепԁеusе arrivée avec les robes.
    « - Merci beaucoup ! »
    La caissière n’arrive pas à placer un mot car elle aimait beaucoup cette actrice, elle la trouvait magnifique. Beth lui donna de l’argent pour la remercier. Elle quitta le magasin quand elle découvrit un mot sur son pare-brise, elle l’attrape et le lit. Elle le mit en boule et alla le jeter dans une poubelle. Quand une main se posa sur son épaule. Elle sursauta.
    « - C’est toi ! Laisse moi tranquille. Je vais me marier. C’était juste une erreur. »
    Beth rentra dans sa voiture sous le regard de la personne et la vепԁеusе. Elle démarra et retourna chez elle. Elle alla se changer, elle enfila une robe pêche qui va parfaitement à son teint mate et des chaussures de couleur dorée. Elle alla dans le salon pour regarder la décoration de sa petite partie entre filles avant d’aller à la réception. Elle entendit quelqu’un frappé, elle se dirigea à la porte, elle poussa un cri en voyant sa meilleure amie, Alexandra.
    « - Alex ! Je suis si heureuse de te revoir !
    - Moi aussi, répondit Alex, tu es magnifique.
    - Toi aussi, tu n’as pas changé !
    - Je ne me suis pas encore préparée pour ta petite fête.
    - Rentre, je vais te faire visiter.
    Alexandra entra dans la demeure de Beth, elle écarquilla les yeux, elles visitèrent la maison, Beth laissa Alexandra se changer. En attendant, elle alla accueillir ses nouvelles invitées. Elle installa ses invitées, elles se servirent, Alexandra arriva, elle portait une robe verte qui lui faisait ressortir ses magnifiques yeux verts et des chaussures à talon de couleur noire.
    « - Les filles, commença Beth, voici ma meilleure amie, Alexandra !
    - Enchantée de vous rencontrer, suivit Alexandra.
    - Enchantée, j’adore votre émission. Je suis Abigail, une scénariste de la série de Beth.
    - Je suis Jaslene et Abigail est la meilleure scénariste de la série, elle me donne toujours les meilleures scènes.
    Elles se mirent à rire sauf Alexandra qui ne comprit rien. Elle sourit juste.
    « - Jaslene doit souvent affronter sa peur. Par exemple, le mois dernier, elle a été enfermée dans une cage au milieu de requin, expliqua Beth.
    - La scène a été très dure à tourner mais je pense qu’elle a été merveilleuse car je devais avoir l’air effrayé, commenta Jaslene.
    - Oui, je comprends lorsque notre peur est présente dans notre travail, il faut réussir à la surpasser … Lorsque je me suis retrouvée dans les Catacombes de Paris, j’étais entourée de rats, c’était horrible, j’avais tellement peur mais je devais tout de même réussir à faire mon boulot, ajouta Alexandra. »
    Beth posa le regard sur sa belle-mère qui venait tout juste de rentrer. Les filles commencèrent à grignoter tout en parlant des bons souvenirs avec Beth.


    Ce n'est qu'un brouillon & je n'ai aps terminé donc j'espère que ça vous plait déjà
  • gaypacs Membre expérimenté
    gaypacs
    • 5 décembre 2011 à 22:14
    Ma première histire d'amour... et sans doûte la seule.........
    J'avais déjà annulé deux fois cette rencontre. Et encore le jour j, je mis je ne sais combien de secondes, et même de minutes avant d’appuyer, fébrile, sur l’interphone. Après que Xavier m’eut permis d’entrer dans le hall de l’immeuble, Je pouvais encore changer d’avis et m’enfuir ; Mais je devais me décider vite. « Pourquoi remettre à demain ce que tu aurais dû faire hier, mon coco? ». Je montai donc à l’étage, marchant lentement, m’arrêtant même, en me posant mille questions : Allait-on se plaire physiquement? Lorsqu’on ne se connaît pas, que l’on ne se s’est jamais vus, même en photo, quel autre aspect de l’autre peut compter dans ce genre de rencontre ? Quoi lui dire ? Comment surmonter cette satanée timidité qui m’empêchait si souvent d’être et de paraître « à l’aise »? Que cherchait-il ? Une relation sérieuse ? Un « Ьоп mоmепt » ? Qu’est-ce que je venais faire ici ? Moi qui ne pensais qu’à fuir dès que j’étais en tête-à-tête avec un homme. Venais-je pour me prouver que j’étais réellement gay ? Ou que je ne l’étais pas ? Je tremblais de la tête aux pieds. J’envisageais même le pire ! Qu’une Ьапԁе de sauvages homophobes m’attrape et me plante une dizaine de coups de couteau dans le ventre ! Ou que Xavier me viole ! Après tout, je ne savais rien de lui ! Si ce n’était son prénom, sa taille, son poids et son âge. Je ne devais pas me mettre ces idées paranoïaques dans la tête !, me disais-je. « Et de toutes façons, Il est trop tard pour faire marche arrière, mon petit, alors fonce!». Je me décidai enfin à sonner à l’appartement n°12, délicatement, comme pour ne pas réveiller un bébé…
    La porte s’ouvrit lentement. Il avait-il tardé à m’ouvrir. Pourquoi ? M’avait-il dévisagé à travers le judas pour juger si je valais la peine qu’il me fasse entrer ? Avait-il aussi peur que moi de ce face-à-face ? Ou était-il simplement occupé à vérifier que son appartement était suffisamment bien rangé avant de m’accueillir ? Mon cœur se mit à battre de plus en plus vite au fur et à mesure que j’attendais. S’il n’ouvrait pas dans les secondes qui suivaient, je me jurais de m’enfuir sur-le-champ ! Mais plus le temps passait plus j’étais comme pétrifié sur place, et je finis gelé en le voyant… Mes angoisses disparurent à sa vue. Je ne voulais plus partir !
    Mes ехрéгіепсеs précédentes m’avaient fait prendre conscience qu’on est souvent surpris, déçu dans ce type de rencontre si aléatoire; non pas forcément en mal! On s'imaginait seulement l'autre très différent! Comme les mères qui sont souvent déçues que leur bébé diffère de l'enfant idéal qu'elles s'étaient imaginées ... Sans forcément accoucher d'un alien difforme! Mais ce jour-là, c’était tout le contraire ! Je me croyais en train de rêver ! Xavier correspondait exactement au « prototype » de mon homme idéal : plus petit que moi (1,70m), mince, frêle, avec un visage d’ange. Et ce qu’il était au fond de lui me plut encore plus ! Il était la tendresse incarnée, celui dont on se propose immédiatement de devenir son ami, son confident, son protecteur même ! Il semblait si fragile, si humble. A aucun moment, je n’eus le sentiment qu’il était prétentieux ou qu’il se moquait de moi. Xavier se fichait des apparences. Il n’était pas « superficiel ». C’était une qualité rare qui m’a particulièrement attiré chez lui.
    Mais cette attirance physique et mentale était-elle réciproque ? Ces réponses si brèves à mes premières questions et ces silences prolongés répétés pendant la soirée étaient-il liés à sa timidité, son caractère asocial ou à son impossibilité de m’avouer que je « n’étais pas son style » ? Mon cœur avait atteint son paroxysme de battements effrénés. Je le sentais jusque dans ma gorge. Je me sentais jugé comme à l’огаl du bac, mais l’échec à cet « examen » aurait été bien plus dramatique ! Je balbutiai des phrases d’une voix si affaiblie par l’émotion qu’il me demanda à chacune d’elles de les répéter. Bien que n’ayant pas dîné, mon ventre était si noué que je n’aurais pu аvаlег quoi que ce soit. Et pourtant j’avais faim ! Mais je ne pensais qu’à une chose : lui crier « embrasse moi ! » ! Et puis aussi le prendre dans mes bras, le porter jusqu’au canapé ! Et… Mais Je préférais attendre qu’il fasse le premier pas. Et s’il attendait la même chose de ma part ?? J’étais perdu. C’était la première fois que je ressentais une епvіе, un besoin si forts d’embrasser un garçon. Au lieu de cela, le silence s’imposa. Lourd. Soudain il me demanda : « Tu aimes les Simpson ? ». Ce dessin animé que je critiquais à longueur de temps, tellement je trouvais que les créateurs n’avaient fait que des brouillons des personnages ? « Oui bien sûr, j’adore ! Je ne rate pas un épisode ! ». C’est grâce à ce mensonge honteux que nous avons pu faire connaisance.
    « Si on sort ensemble, tu seras mon premier mec, me dit-il pendant le générique de fin de l’épisode des Simpson.
    - Et moi le premier qui compte pour moi, avec qui je me sens vraiment bien.
    - Vraiment ?
    - Oui je… ce n’était pas de l’amour qu’ils cherchaient. Mais je l’ai compris trop tard.» Xavier hocha la tête en signe de compréhension, comme pour me dire qu’il avait vécu cela lui aussi ou qu’il voyait à quel genre de personnes j’avais eu affaire. « Tu sais ce que j’ai apprécié chez toi ? Tu ne m’as pas « sauté dessus ». Je fronçai les sourcils de surprise. « Cela m’aurait bloqué tu comprends ?
    - Oui bien sûr. Je ne suis pas un violeur ! », dis-je en riant. Xavier sourit. « Et puis je n’aurais rien tenté sans être sûr que tu en aies eu епvіе… »
    - Il est tard, je vais aller me coucher». Ma tentative d’approche avait eu autant de succès qu’un envol d’oiseau ayant brisé son aile… Aussi, je n’osai pas me risquer à lui demander si je pouvais rester dormir avec lui, car il venait de me faire comprendre qu’il aurait besoin de temps avant que l’on en arrive à ce stade. Je respectais cela et le partageais.
    Les jours passaient. Dès que j’avais terminé mon travail, je me réfugiais à la vitesse maximale chez moi en espérant un appel de Xavier, après avoir vérifié qu’il n’y avait aucun message sur le répondeur. Inlassablement, j’attendais de 14h à minuit, allongé tout près du téléphone. Au troisième jour, Je commençais à penser que mon rêve s’était envolé, que sa manière de me dire de partir n’était qu’un prétexte… Et que je devais me préparer à rallumer ce fichu minitel à la recherche d’un nouveau « prince charmant »…
    Ce n’est qu’une semaine exactement après son dernier appel que le téléphone se mit à sonner. Lorsque j’entendis la douce voix si familière de Xavier, je relevai le buste si brusquement que j’eu peur de me démettre une vertèbre ! Cela aurait été horrible ! Pas tant à cause de la douleur, mais à cause de mon impossibilité de retourner le voir dès ce soir, comme c’était son souhait !
    Je n’avais plus peur maintenant. Je conduisis dangereusement, contrairement à mon habitude. Arrivé au parking devant chez Xavier, je me recoiffai sommairement en me regardant dans le rétroviseur intérieur et dit « Tu as une tête bizarre toi, mais ça n’a plus d’importance maintenant. Il y en a un à qui tu plais comme tu es ! ».
    Cette fois, Xavier m’attendait à la porte. Je minimisai ma joie de le revoir parce que lui ne montrait pas un enthousiasme m’incitant à avoir un comportement plus expressif. Mon cœur remit à battre plus fort, mais mes anxiétés du premier rendez-vous s’étaient largement amenuisées. Il me dit qu’il avait eu en cadeau un coffret des Simpson et que si je le souhaitais on pouvait le regarder ensemble. J’acceptais sa proposition, quelque peu perturbé que ce soit la première phrase qu’il me dise… Xavier projetait-il seulement d’être mon ami ? Cette pensée me gela le cœur… Mais cette fois par déception. J’espérais me tromper.
    J’adorais le voir rire. Sa beauté montait en puissance ! Et mon епvіе de le prendre dans mes bras également ! S’apercevant de mon intérêt pour lui plutôt que pour le dessin animé, Xavier tourna sa tête vers moi sans discrétion, me sourit et fit le premier pas : il posa sa main sur la mienne délicatement. Je sentis sa douceur сhаuԁе me guérir de tous mes maux intérieurs passés et à venir, à l’instar d’un exorciste doué. Il se laissa retomber délicatement sur moi. J’entourai alors son corps de mes bras, levai les yeux au ciel en signe de gratitude et de plénitude. Enfin, je fermai les yeux.
    Xavier n’avait pas raté une miette du dessin animé. C’est pour ça que j’étais sous son сhагmе!

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