En réponse au message de patrice30 :
......Ben il me semble ( un topic dont le sujet est si sérieux partir sans laisser d adresse a croire qu ils y en n a qui abuse de la gentillesse et les conseils prodigué par autrui ..!!!!)
Exactement Serge je te rejoint entièrement la dessus ![](/img/smileys/icon_wink.png)
![](/img/smileys/kiss.gif)
Sur le suicide j ai donner mon avis mais tu a surement raison clicli je n ai jamais vécu de sentiments ргоfопԁ ni aimer a en souffrir comme pour ton simon
c est sur pour celui qui reste tres dur mais je n est pas une ame suicidaire j ai eu de l amour de mes parents et merci mon dieu ![](/img/smileys/icon_redface.png)
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Patrice, quand les fondations personnelles, solides, inéЬгапlables, l'amour inconditionnel ET conjoint de tes deux parents te portent et puis quand tes parents t'offrent, par leur vie commune, un modèle pacifique de relation humaine, tu bénéficies d'une tranquillité mentale, d'une présence affirmée au monde, et d'un fonctionnement psychique supportable.
Pour ma part, j'ai eu des parents qui se tabassaient, et ma mère a dû divorcer de mon père - sous l'еsсогtе de la police, en catimini, un après-midi : mon père, du fait de sa propre histoire, était un jaloux pathologique et un tyran ; et ma mère ne m'a jamais procuré un beau-père correct, un homme avec qui causer chaque jour.
Il y a donc là deux histoires individuelles dissemblables : l'insécurité a prédominé en moi, et enfant je devais me demander qui allait rester sur le carreau, et adolescent je n'ai pas eu de référent sехuеl avec qui causer (mon papa tenant qu'il fallait le soir rentrer chez soi sans s'attarder à rencontrer un ami - il n'avait pas un seul ami -, et ne m'ayant jamais dit le рlаіsіг de m'avoir eu comme fils AVEC ma mère : "J'aurais mieux fait de me casser un jambe le jour où j'ai rencontré ta mère", m'a-t-il un jour, négligemment, dit)
D'ailleurs, cette violence entre mes parents a recouvert tous mes souvenirs autres, quasiment. Et une mort, celle de Simon, par là-dessus, vient s'engouffrer dans mon insécurité, mon inconsistance ressentie, et la tendance (refrénée, car contrée par les soins) à la dépersonnalisation.
DONC, je voulais en venir là, ma tendance suicidaire s'enracine dans le sentiment revenant de n'être RIEN, dans une subjectivité minée, taraudée, apeurée, et glacée : oui, qui aimer et ne pas aimer, quand le père veut étrangler la mère et que la mère casse un manche à balais sur la tête du père ???
Voilà pourquoi, Patrice, je t'exprime, avec véhémence (et avec quelque emportement que je te prie de pardonner) que le point de vue moralisateur, que tu as employé, ne saisit pas l'affaire à la racine : un suicidant, la plupart du temps, se sent déjà RIEN, quand il ou elle se tue.
Rykkos se fait de la publicité dans le menu des sujets, par son tir groupé, trois sujets d'un coup COMME D'HABITUDE, sans suivi : cette utilisation DÉSINVOLTE d'un thème très grave m'éclaire sur Rykkos !
Je passe. L'important est d'apporter un contrepoint aux idées toutes faites des bien-portants (jusqu'à présent). Et, comme S. Freud analysait ses propres rêves pour son livre célèbre de 1900, "Traumdeutung", "L'interprétation des rêves", à son instar je prends la matière en moi : c'est ce que j'appelle "donner de moi" CAR on ne peut causer "en général" du suicide !!!
Voilà !