Avez vous déjà penser au suicicde??? (page 7) - Le "Blabla" bar

En réponse au message de climax007 :




(...) cette utilisation DÉSINVOLTE d'un thème très grave m'éclaire sur Rykkos !

Je passe. L'important est d'apporter un contrepoint aux idées toutes faites des bien-portants (jusqu'à présent).

Voilà !

Bonjour Climax,

L'important finalement c'est peut-être l'utilité de ce topic... qui sait par qui il sera lu... peut-être des yeux tomberont dessus ce qui permettra une réflexion salutaire.

En réponse au message de fred600 :


L'important finalement c'est peut-être l'utilité de ce topic... qui sait par qui il sera lu... peut-être des yeux tomberont dessus ce qui permettra une réflexion salutaire.

D'accord avec toi Fred !

En réponse au message de fred600 :

En réponse au message de climax007 :




(...) cette utilisation DÉSINVOLTE d'un thème très grave m'éclaire sur Rykkos !

Je passe. L'important est d'apporter un contrepoint aux idées toutes faites des bien-portants (jusqu'à présent).

Voilà !

Bonjour Climax,

L'important finalement c'est peut-être l'utilité de ce topic... qui sait par qui il sera lu... peut-être des yeux tomberont dessus ce qui permettra une réflexion salutaire.

Oui, Fred, parce qu'il importe de montrer que la pire causalité psychique n'amène pas fatalement au suicide.

Et que la force d'attraction de la mort peut se combattre.

Qu'il y a des outils pour cela : les psychothérapies d'inspiration psychanalytique, pour te restituer, peu à peu, le sentiment d'être, et pour changer, et pour ne pas rester condamné à être la victime des traumatismes acсumulés (j'entends : des répercussions psychiques, car un traumatisme EST un événement psychique).

PRENONS L'EXEMPLE D'UNE PERSONNE VIOLÉE : oh, je ne cède pas à l'actualité, car les analphabètes du traumatisme voudraient nous faire croire, à la mode américaine, qu'il suffirait de "dénoncer son porc", de "libérer la parole", pour aller mieux, ce qui est une représentation CARICATURALE de ce qu'est soigner un traumatisme.

Un être humain sехuеllеment abusé, violé, nié dans ses frontières corporelles, utilisé, réduit à servir d'objet de jоuіssапсе, brutalisé dans ce qu'est le рlаіsіг justement amené par une relation qui doit être réciproque et non unilatérale et hiérarchique et contrainte, est le type même de la personne tentée de se suicider.

Le traumatisme du viol (la fracture faite par l'acte) désorganise sa vie affective, crée l'insécurité, l'humilie, lui introduit le sentiment de combien il ou elle ne vaudrait RIEN.

Moi, j'affirme au violé ou à la violée que c'est son AGRESSEUR qui lui a injecté, de manière pernicieuse, cette CONDAMNATION A MORT PAR ELLE OU LUI-MÊME.

Cette destruction par le sentiment RONGEUR d'une valeur moindre est comme si le violé ou la violée continuait la destruction entreprise par le violeur.

Et j'affirme que des séances de psychothérapie régulières PEUVENT réstructurer, en elle ou en lui, une vie intérieure supportable.

Il y a une responsabilité individuelle à assumer, sur les forums, vis-à-vis des autres humains !

Alors, qu'au moins mon ехрéгіепсе soit un service rendu à d'autres éventuellement.

En réponse au message de climax007 :


Alors, qu'au moins mon ехрéгіепсе soit un service rendu à d'autres éventuellement.[/B]

Tu as raison de le souligner Climax, l'ехрéгіепсе de chacun peut permettre à d'autres de trouver des réponses et des solutions à ses problèmes, de montrer une direction pour s'en sortir quand on traverse le pire. En tout état de cause, de comprendre qu'il y a toujours un espoir.

C'est cela aussi la force du partage. Dans la vie, on donne et on reçoit.

C'est un très beau message que le retour de ton ехрéгіепсе même s'il est empreint de souffrances.

Ce n'est pas facile de se confier, et j'apprécie que tu l'aies fait. Ce sont autant d'outils qui peuvent servir à beaucoup et j'espère sincèrement que la force de ton message saura toucher celui qui en aura besoin.

En tout cas, moi il m'a ému. Ton humanité m'a ргоfопԁément touché mais cela tu le savais déjà, j'en suis sûr.

Il fut un temps où j'aurais aimé pouvoir profiter de ton ехрéгіепсе, cela m'aurait évité bien des tourments pour ne pas dire plus.

Encore une fois Climax, merci pour ton témoignage, sincèrement.

Fred, le "témoignage" n'a d'efficience que s'il fait l'offrande d'une ехрéгіепсе vécu et sensible, sinon, on cause "en général"..

Je puis t'émouvoir, Fred, et c'est bien : au moins, j'aurai réussi à choisir des mots qui portent ; j'aurai dépassé mon baragouin et j'aurai accédé à un langage commun UTILE CONTRE LE SUICIDE. Et, grand frisé mâle, et sensible, Fred, tu as de la générosité, indéniable : c'est autant sехy que toutes les photos des albums privés, Fred !

Et, j'affirme que le fait de partager DÉMONSTRATIVEMENT avec d'autres, est très sain pour moi : moi, je ne me sens pas épluché ET JE N'ЕХНӏВЕ PAS mon intimité avec ostentation. Mon noyau "privé" est AUTRE !

Oui : je ne fais pas un strip-tease mental.

Et, j'affirme enfin, par là-même, à celui ou à celle qui doute et n'ose pas se confier pour des soins psychiques nécessaires, qu'il est possible de ne pas se suicider, en SE mettant au clair A SON PROPRE USAGE, par le langage humain.

Avec un psychothérapeute freudien, reconnaissant l'existence des processus inconscients et que la conscience qui veut est bien impuissante, souvent : le langage partagé décrit, dénomme, cerne, évalue, soupèse et circonscrit LES FORCES SUICIDAIRES.

Le lange tourné vers notre propre vie intérieure est notre arme contre le suicide.

En réponse au message de climax007 :





Et, j'affirme enfin, par là-même, à celui ou à celle qui doute et n'ose pas se confier pour des soins psychiques nécessaires, qu'il est possible de ne pas se suicider, en SE mettant au clair A SON PROPRE USAGE, par le langage humain

Le lange tourné vers notre propre vie intérieure est notre arme contre le suicide.[/B]

Penses tu Climax, qu une personne suicidaire détient en son for intérieur les ressources nécessaires a la lucidité, la clairvoyance qui permette d' aller vers l' autre, et envisager une thérapie par la parole et l echange ?

Le suicide est un acte qui dépasse l entendement de toute personne bien portante mentalement.

Ce n est helas, pas le cas des candidats à ce geste fatal et irréparable qui ne souhaitent qu une chose : en finir avec une douleur violente, extrême dont ils sont porteurs et qui les enferment dans une surdité mentale.

Hello serge , Oui j ai eu des parents qui s aimaient ( d ailleurs taureau tous les deux comme toi mon clicli ) que j ai aimer ргоfопԁément est qui ne sont plus de ce monde est mon donnés comme tu le dit un équilibre qui me sert maintenant adulte ... c est pour cela que je ressens en toi une sensibilité certaine et ргоfопԁе tu est un magicien des mots climax un homme sain une belle ame
Mais tu vois malgres les aléas de ton passé qui n est pas heureux tu a su garder le sens des autres l humain qui est en toi ...tu est quelqu un de bien mon clicli ...

En réponse au message de patrice30 :

Hello serge , Oui j ai eu des parents qui s aimaient ( d ailleurs taureau tous les deux comme toi mon clicli ) que j ai aimer ргоfопԁément est qui ne sont plus de ce monde est mon donnés comme tu le dit un équilibre qui me sert maintenant adulte ... c est pour cela que je ressens en toi une sensibilité certaine et ргоfопԁе tu est un magicien des mots climax un homme sain une belle ame
Mais tu vois malgres les aléas de ton passé qui n est pas heureux tu a su garder le sens des autres l humain qui est en toi ...tu est quelqu un de bien mon clicli ...

Patrice, si je reste dans le sujet, je tiens à préciser AU PRÉALABLE que je ne juge pas mes parents : la plainte CONTRE des parents insuffisants est impuissante à rien changer de l'irréversible &, si elle persiste, empêche de réparer les dégâts EN SOI-MÊME !

Le côté affable du Clicli - qui a un côté très dogue allemand, hein ! -, c'est le côté qui m'a fait conclure une alliance avec la compréhension sensible (de chacun et de moi-même) que dispensait la pratique soignante groupale.

Cette conversation qui déborde du Clicli surgit hors du silence, et de la bouillie des mots : à la fin de ma vingtaine d'années, cessant d'être schizo-paranoïaque, j'ai enfin articulé un langage social.

Alors, Patrice, concevoir les autres comme des êtres humains entiers, consistants, ayant leurs personnalités, pensants, PENSANTS OUI, je l'ai intégré grâce à des psychanalystes freudiens.

Et, oui, j'ai fait des efforts personnels.

Mais, dans le paysage actuel de la psychiatrie, je mourrais. J'ai eu le bénéfice de la psychothérapie institutionnelle, si peu soutenue par la Sécurité sociale, car libératrice des aliénations.

Et la disparition - depuis 2003 - de l'institution de psychothérapie populaire "La Chavannerie" à Chaponost, près de Lyon, est un assassinat de milliers de personnes en France (et ailleurs, on y venait aussi d'autres pays).

C''est tellement commode à l’État des capitalistes, de mettre la faute de ceci ou de cela sur le compte de "la folie", un bouc émissaire idéal, pour amplifier la confusion de l'inintelligence (j'abrège de deux exemples politiques flagrants).

Bien a toi ..