En réponse au message de sirceron :
J'avais luLes Fleurs du Mal de Baudelaire, La Bête Humaine de Zola ou encoreLes liaisons dangereuses de Laclos bien avant de découvrir la plume d'Amélie Nothomb, eh bien malgré tout je considère que mon ԁéрuсеlаgе littéraire c'est elle qui l'a fait avec Stupeur et tremblements et Hygiène de l'assassin.Et après j'ai pu lire Les Misérables de Victor Hugo, Germinal et plusieurs œuvres de Shakespeare ou de Racine. Il y a une maturité qui arrive quand l'esprit s'approprie la musicalité de la phrase. Quand j'ai lu Nadja d'André Breton en 1ère je l'avais tout de suite détesté. Je l'ai relu pendant mes années de fac et j'ai adoré.
Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise lecture dès lors qu'il s'agisse de vraie littérature. Par contre, avons-nous la maturité nécessaire pour apprécier l'ouvrage à sa juste valeur, c'est à mon sens la question centrale.
Stupeur et Tremblements, c’est un des premiers livres que j’ai lu de mon propre chef après avoir saigné les Harry Potter quand j’étais ado.
Évidemment qu’on ne lit pas un grand classique quand il est imposé à l’école et quand on décide soi-même de l’ouvrir. Je n’ai toujours pas franchi le cap de relire du Rousseau depuis « Les Confidences » au lycée.